La piscine

Cela fait près d’un an que nous sommes ensemble. Nos vacances d’été et leurs flots d’expériences nous ont convaincu que nous étions faits l’un pour l’autre. Rien à ce jour ne vient ombrager cette idylle que nous n’espérions plus. La confiance entre nous est totale, tu as compris que je faisais tout pour ton plaisir, de ton côté ta timidité des premières semaines à laisser place à une intense volonté d’expérimentation en tout genre, comme si tu voulais ratt****r un temps passé et voir, sentir, toucher ce qui t’avait jusqu’alors échapper.
L’hiver est là et avec lui tous les désagréments de cette saison. Le froid, la pluie souvent, le manque de soleil, l’obligation de se couvrir. Trop …Pour nous qui aimons nous montrer ce n’est pas un bon moment. Maintenant naturiste, tu souffres aussi de cette période. Difficile d’être nue même chez soi. Dans ton nouvel appartement, heureusement le chauffage fonctionne comme dans l’ancien et tu peux t’abandonner à vivre dans le plus simple appareil dès que possible. Toutes les expériences sexuelles réalisées ensemble t’ont donné une confiance en toi extraordinaire. Tu sais que tu plais, que ton corps est particulièrement attirant tant pour les hommes que pour les femmes. Donc toutes les barrières se sont envolées. Tu aimes être nue, te montrer, presque t’exhiber. Pour moi, c’est merveilleux. J’ai enfin rencontré celle avec qui je peux partager mes envies, mes fantasmes, mes délires.
Donc nous sommes au mois de février. Cela fait quelques temps que nous avons repris un abonnement aux bains du lac dès leurs réouvertures. La situation a été particulièrement difficile pour ce complexe nautique après les événements du covid. Ils ont été durement touchés économiquement et ils doivent gérer le filtrage des entrées beaucoup plus strictement avec un nombre maximum par bassin, par structures particulières comme les saunas ou hammam. Même le jacuzzi qui pouvait accueillir douze personnes est limité à 6.
Nous nous y rendons au moins une fois par semaine, deux exceptionnellement si nos emplois du temps le permettent. Si tu loges chez moi c’est souvent deux fois d’ailleurs. Vingt minutes de route c’est jouable. Oui, nous ne sommes pas encore co-locataires. Depuis maintenant un an que nous partageons notre lit, nous avons dû être séparés, en tout et pour tout, 10 jours. Et plus par la force des choses que par l’envie d’être seuls. Tu aimes ton indépendance, j’apprends à l’aimer également, mais c’est plus fort que nous. Il nous faut sentir la présence de l’autre, sa chaleur, son odeur. Malgré cela nous avons notre chacun chez soi et nous nous en accommodons parfaitement bien.
Petit à petit nous nous sommes faits rencontrés nos amis respectifs. Tout a été parfait puisqu’ils ont tout de suite perçu le bien que nous nous faisions l’un à l’autre. Je pense, à ce titre, que certains couples d’amis ont dû se poser quelques questions sur leur propre relation. Personne n’est au courant de nos aventures en tout cas en ce qui me concerne. J’ai quelques doutes à ton sujet avec ta meilleure amie mais cela n’est pas important. Tu as le droit d’avoir des secrets et celui-là est plus amusant que frustrant.
Après l’Espagne et l’Italie cet été, les rencontres de potentiels « collaborateurs » n’ont plus été fructueuses. Les vacances d’été ont cet avantage d’offrir des situations extraordinaires aussi parce que les personnes sont dans un état d’esprit favorable, plus coquin qu’à l’habitude. Depuis le mois d’aout, impossible de revivre les rencontres étonnantes qui ont chamboulé notre sexualité complice. Pas un homme, pas une femme n’ont eu notre assentiment. Il faut dire que les occasions ne sont pas légion. J’essaie de te convaincre d’aller sur Paris dans un sauna libertin très bien tenu. Décor indien, ambiance tamisée, jacuzzi aussi spacieux que le sauna, la restauration plus qu’acceptable permettent de se sentir en harmonie. Population plutôt aisée, le respect est de mise. Tout cela c’était il y a plus de 10 ans. Je ne sais pas comment a évolué l’endroit et je ne m’y risquerais pas sans être sûr qu’il en est toujours ainsi. Donc pour l’instant, c’est stand-by.
Le seul lieu qui éventuellement pourrait nous permettre de vivre quelque chose d’un petit peu piquant sont les bains de notre ville…Jusqu’alors …RIEN.
C’était sans compter sur un événement particulier qui a changé la donne….
Plusieurs fois le gérant du complexe avait été sollicité par l’association naturiste de France pour ouvrir un créneau sur une soirée hebdomadaire. J’avais même fait partie des cosignataires du projet. Le naturisme a de plus en plus tendance à être sinon reconnu, tout au moins accepté. De plus, le moment de confinement lié au covid avait aussi entrainé des remises en question sur nos modes de vie et le retour à la nature faisait partie des idées gagnantes de cette période. Pour le directeur des bains, cette ouverture permettait de lui garantir un accès respectant le filtrage et le tarif étant un peu plus cher, il y était gagnant.
Notre soirée hebdomadaire avait été parfaitement choisie. Elle débutait le jeudi à 19h30 et s’achevait 3 h plus tard. Ce soir-là ce serait donc retrouvailles chez moi, rapide collation et direction la ville pour deux bonnes heures.
Je me souviens du premier jeudi et des mines des habitués qui allaient devoir laisser le maillot aux vestiaires. Tout le monde se regardait en chien de faïence. Tout le monde ? non ! Pour nous deux c’était le kiff total. Je me rappelle le moment où tu es passée dans le hall des vestiaires et le regard des deux hommes à la cinquantaine bien poussée qui ont sans doute eu le choc de leur vie. Je ne les connaissais pas ces deux-là. Il devait sans doute venir pour se rincer l’œil, cela commençait bien pour eux. Ce premier jeudi fut une réussite, après les œillades en coin du début, le naturel est revenu au galop, nous étions dans une ambiance naturiste bon enfant et en plus sans enfant. Le gérant avait eu la bonne idée de n’ouvrir le moment qu’aux majeurs. Calme assuré. Pour nous deux, l’occasion était belle de regarder tous ces corps plus ou moins connus et malheureusement nous n’avions pas relevé d’heureuses surprises…En tout cas personne qui pouvait entrer dans le cercle restreint de « nos collaborateurs » à l’image de Sophia Monica Lino ou Jack.
Les choses commencèrent à évoluer au fil des jeudis. Le bouche à oreille faisant sans doute son effet, le panel des clients évolua dans un sens qui nous arrangeait bien. Une population plus jeune, plus diversifiée, réellement mixte commença à être de mieux en mieux représentée. Plus de couples, de vrais naturistes chevronnés mais parmi ceux-ci aussi des couples plus à la recherche d’un second souffle sexuel. Cela se voyait à leur attitude un peu plus exhibitionniste que la moyenne. Un code de bonne conduite avait été établi par la direction, mais dans ce genre de lieu ce type de règlement cède souvent devant les ardeurs des participants.
Nous étions aussi un mauvais exemple parlant. Difficile pour nous de ne pas chercher à montrer que nous avions quelques heures d’avance à ce sujet sur beaucoup de monde. Nos deux plastiques plutôt bien conservés pour des presque sexagénaires en faisaient rêver plus d’un.
A partir de ce moment, nos jeudis commencèrent à devenir de plus en plus animés. Depuis deux séances, nous avions repéré un beau couple qui devait nous rendre une vingtaine d’années. L’archétype des mariés à 20 ans qui ont réussi à surmonter les crises, dont les enfants se gardent tout seul et qui ont envie de vivre en réel de nouvelles expériences.
On ne pouvait pas les louper. À part nous deux qui cherchions à garder un corps proportionné grâce à une alimentation saine, équilibrée et une pratique sportive bi hebdomadaire, c’est le seul couple sur lequel on pourrait se retourner. Elle, c’est simple, c’est toi en brune et en plus petite. Minuscule tatouage à la cheville, des seins par contre moins fermes que les tiens mais avec de grandes auréoles relativement attractives. Monsieur lui est sans doute sportif, même gabarit que moi mais en plus jeune, moins poilu. Son sexe, avantage du naturisme, immédiatement accessible est de taille normale non circoncis. Comme ce qui se ressemble s’assemble, nous en sommes venus très naturellement à faire connaissance. Naturellement je ne sais pas, si c’est le mot adéquat, car un observateur avisé aurait rapidement observé qu’à chaque déplacement d’un couple succédait le même mouvement de l’autre. Seule difficulté, savoir qui menait le bal. Je pense qu’au départ j’ai mis le train en route et assez vite nos deux Quadras ont poursuivi. Toutes les deux, le terrain d’entente fut trouvé immédiatement. Vos origines italiennes communes vous ont d emblés rapprochées. Du côté masculin, cela fut facile également. Nous étions collègues. Jamais facile de se dire, tiens on risque de se retrouver sur un stade… heureusement, pour le bien de tous, il officiait sur Reims l’académie voisine. Aucun souci de ce côté donc. Ils habitaient entre Reims et Soissons et pour ma prévision, j’avais tapé dans le mille. Mariés, deux enfants 14 et 17 fille garçon autonomes, ils pouvaient se donner du temps pour profiter de la vie.
C’est lors du 3 -ème jeudi que les choses ont commencé à prendre une tournure intéressante. De confidences en confidences la jeune femme avait réussi à te faire comprendre qu’ils étaient vraiment très heureux de nous retrouver ces jeudis soir et qu’ils seraient heureux de nous recevoir un soir chez eux quand leurs enfants seraient en vacances chez les grands parents… tu n’es pas folle, moi non plus, cela sentait bon l’envie de goûter à d’autres sensations. C’est à partir de ce jeudi que tu m’as expliqué que notre nouvelle amie faisait toujours en sorte de frôler tes cuisses dans le jacuzzi ou lors des baignades sur les jets. Parlons-en des jets… cela faisait un moment que je t’avais expliqué lors de nos séances textiles qu’ils pouvaient avoir des vertus massantes bien revigorantes mais que je les avais souvent utilisés à d’autres desseins. Tu as vite compris que Brigitte connaissait l’astuce. Tu m’as excité comme un fou en m’expliquant qu’à quelques centimètres de toi tu l’as entendu gémir imperceptiblement alors que le jet d’eau puissant semblait viser comme un laser son entre jambe toute lisse. Je n’ai pas pu retenir une violente érection quand tu m’as dit en avoir fait de même et qu’il t a semblé avoir joui en la regardant se pincer les lèvres au moment où vos deux pieds se sont croisés.
Mon érection, elle, à l’écart de tout regard dans le jacuzzi avait rencontré ta main pendant que notre couple, Brigitte et Marc nous faisait face dans une attitude qui dégageait une forme de mimétisme parfait. Ils savaient que nous savions et la coquine avait dû raconter à son mari votre petite séance de chatouillettes. A voir la tête de Marc, Brigitte devait avoir la même expertise que toi dans les caresses manuelles. La distanciation obligatoire nous empêchait de nous rapprocher plus d’eux, mais la lumière nuit du jacuzzi et la torpeur du maitre-nageur à cet horaire tardif nous a fait devenir de vrais délinquants. Tu es venue t’assoir à coté de Brigitte quand vos deux hommes se sont agenouillés devant vous pour augmenter la possibilité de caresses.
Je jetais souvent un coup d’œil pour éviter toute mauvaise surprise et arrivée intempestive, vous vous embrassiez toutes les deux à pleine bouche le spectacle faisait rêver.
La situation devenait particulièrement chaude et il fallait que nous trouvions une solution de repli. Compte tenu du peu d’affluence ce jeudi et de l’imminente fermeture, il nous restait le hammam. Brigitte et toi y sont allées sans peine alors que nous les garçons devions attendre quelques minutes le temps que notre physiologie masculine nous laisse visible.
5 minutes plus tard nous sommes dans le hammam uniquement occupés par nos belles déjà affairées. Tu es en train de procurer un massage de petit bouton à notre amie assise, ou plutôt avachie sur le rebord du hammam les jambes qu’elle tient repliées pour mieux t’offrir son ventre. Il ne fait pas 80 degrés, les particules de vapeur empêchent une vision de la scène trop facile pour un visiteur étranger à nos expériences. Marc vient caresser les seins de sa chérie. Moi je préfère me glisser derrière toi à la fois pour profiter de ton petit bouton et en même temps mettre ma langue dans cet endroit chaud et humide que mon sexe à nouveau en belle forme va rejoindre. Brigitte prend son compagnon en bouche, la scène est excitante. Je ne peux m’empêcher de te remplir… ce petit manège à 4 nous excite au plus haut point et Brigitte est la première à céder sous tes doigts experts. Elle est suivie de près par toi mon cœur qui jouit de faire jouir. Forcément, comme une chorégraphie bien orchestrée les deux hommes n’en pouvant plus se libèrent avec force proportionnellement équivalente à l’excitation ressentie… il était temps, à 30 secondes le beau Patrick nous aurait surpris en pleine action…
Pour tous les 4 cette rencontre est une réussite et l’impatience d’être à nouveau jeudi semble partagée.
3 年 前
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joyeuxquadra 2 年 前
hummmmm
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naturistbi02200 出版商 3 年 前
jorgepilas : merci
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jorgepilas 3 年 前
Tres excitante cette histoire
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