Jeux de jambes

LĂ  normalement, cela devrait tenir ! Un dernier tour de vis et je me mis Ă  rassembler le petit outillage que j’avais dĂ» prendre avec moi pour m’enfoncer sous la vieille table normande accolĂ©e au mur et fermĂ©e de chaque cĂŽtĂ© par deux petits meubles rajoutĂ©s.
Il faudrait que j’arrive à ne plus accepter ces menus travaux, ce n’est plus de mon ñge pensais-je tout en essayant, dans l’espace restreint qui restait, de me retourner pour regagner l’air libre.
D’un autre cĂŽtĂ© je n’avais pu lui refuser de venir voir ce qui la mettait dans un tel Ă©tat de nervositĂ© ! "Je n’ai plus rien qui fonctionne ! Venez dĂšs que vous pourrez" m’avait-elle confiĂ© la veille.
C’est au moment oĂč j’allais pouvoir me dĂ©plier, que je la vis.
Assise sur la chaise placĂ©e Ă  cĂŽtĂ© de la fenĂȘtre, avec sa jupe Ă©cossaise et son chemisier clair, jambes croisĂ©es en collant gris dans la lumiĂšre du soleil, mon regard se coinça entre elles sans vraiment vouloir s’en sortir.
- Alors 
 ?
Sa voix se tut. A mon arrivĂ©e, elle m’avait indiquĂ© la direction de lĂ  oĂč je devais opĂ©rer mais par la suite je ne l’avais pas entendue venir s’asseoir, la pensant hors de la piĂšce.
Je relevais la tĂȘte et son regard bleu m’immobilisa. Pensant que je n’avais pas entendu sa question, elle reprit :
- Alors 
 ?
- Eh bien 
 heu .. c’était, je 
enfin 
 mais 
 finalement 

Je m’arrĂȘtais, la laissant incliner lentement sa tĂȘte sur le cĂŽtĂ© comme si elle voulait dĂ©coller quelques mĂšches rousses de sa joue. Elle pencha lĂ©gĂšrement le buste vers ma direction, son visage toujours dans ma direction, ses sourcils, en remontant, fronçant le front. Ses lĂšvres s’entrouvrir laissant sa bouche marquer d’un sourire bienveillant son intĂ©rĂȘt Ă  la rĂ©ponse.
Devais-je reprendre mon explication ? Silence ! Seul son visage rassurant m’indiquait qu’elle Ă©tait toute entiĂšre avec moi Ă  m’encourager. Que je rĂ©ussirai certainement Ă  finir ma phrase. Que je ne devais pas rester ainsi dans cette premiĂšre tentative qi venait d’échouer. Que cela arrivait Ă  tout le monde. Que je devais seulement reprendre ma respiration et que tout irait bien.
Je suivis ce que je compris ĂȘtre son dernier conseil en reprenant une large inspiration et stoppa net, car elle reprit doucement :
- Alors, si je vous comprends bien 

Mon regard retomba sur sa jambe croisĂ©e! Le galbe du mollet avec les courbes du talon et du pied 
 la teinte rosĂ©e par la lumiĂšre sur le bas de sa cuisse dĂ©couverte contrastant avec la jupette dans l’ombre qui interdisait pudiquement d’aller plus loin.
- 
 C’est 
 ? poursuivit-elle dĂ©cidĂ©e Ă  bien tout comprendre de mon explication.
- C’est 
 c’est 
 c’est rĂ©glĂ© ! 
 enfin je pense.
- Tant mieux ! fit-elle dans un sourire, le regard vers ses jambes avant d’accrocher le mien.
Je compris qu’elle avait compris ce qui le retenait. Elle dĂ©croisa ses jambes comme pour le faire se dĂ©crocher et dans un lent bruissement de collant et se leva.
- Peut-ĂȘtre pourrions-nous faire un essai tant que vous ĂȘtes lĂ  ? fit-elle timidement comme si mon expertise pouvait se trouver choquer qu’elle dĂ©cide Ă  ma place
- Tout Ă  fait 
 un essai pourrait ĂȘtre 
 en plus Ă©tant lĂ  
 j’allais

Sans attendre la fin improbable de ce que je disais, elle vint en glissant sur la carrelage clair se placer devant la table. Ses jambes devant moi m’empĂȘchĂšrent de m’évader. Ce dont je n’avais nullement l’intention d’ailleurs.
Pendant que je la sentais affairĂ©e Ă  rallumer son ordinateur, je me retrouvais si prĂšs de ses jambes que je pouvais en respirer un lĂ©ger parfum sucrĂ©. DiscrĂštement, je descendais ma tĂȘte le long de ses mollets en les frĂŽlant. Ainsi ma bouche, enfin, pouvait accompagner mes yeux dans leurs glissades enivrantes. Je remontais jusqu’à ses genoux et plus haut encore que je me cognais au plateau en chĂȘne et indĂ©formable de la table.
- Que je suis maladroite ! J’aurais dĂ» vous laisser faire ! Je vous fais perdre du temps
 bon je recommence !
- Pas de souci ! soufflai-je. ProjetĂ© dans une autre galaxie, quelles sensations dĂ©licieuses je vivais Ă  cet instant ! Etre lĂ  ainsi Ă  pouvoir frĂŽler ses jambes, de la bouche et des yeux en mĂȘme temps 
 rien Ă  voir avec celles ressenties quand j’en avais que la vue glacĂ©e sur l’écran et de loin en plus
 trĂšs vite la chaleur de cet instant se propagea aux bas du ventre
 Ding-tong ! - Oooh ! - Hello ! - Ne bougez pas !  »
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- Excuse-moi mais là j’ai du mal à te suivre !
- C’est sĂ»r ! Moi-mĂȘme sur le moment, je vivais la situation sans rĂ©flĂ©chir. Et le fait de te le raconter, m’excite de nouveau ! Tu ne peux pas voir la scĂšne comme je la vois, lĂ  tout de suite ! Encore moins comme je l’ai vĂ©cue. J’étais sous une table normande qui servait de bureau Ă  une jeune femme qui m’avait demandĂ© de voir pourquoi elle avait des soucis de connexion. Le travail fini, je m’apprĂȘte Ă  sortir de dessous la table et elle vient se mettre debout, juste devant, avec sa petite jupette Ă  mi-cuisse et ses jambes Ă  
 Ă  
je ne sais pas ! A mĂȘme pas dix centimĂštres de mon visage ! Peux-tu faire l’effort un instant de t’imaginer ce que je vivais ?
- Je comprends ton excitation en effet ! Je t’offre une autre biĂšre pour que tu m’expliques ce « Ding-tong ! Ooh ! Hello ! Ne bougez pas » ?
- Euh oui avec plaisir ! Je lui avais dis de faire un essai tant que j’étais lĂ  

- 
. ??
- Oui enfin ! bref ! Elle Ă©tait lĂ  debout contre le bord de la table, je me demande si elle avait vraiment conscience que j’étais encore dessous : ses jambes tout naturellement se passaient de l’une Ă  l’autre l’appui de son corps. Une fois dĂ©gagĂ©e, l’une ou l’autre soit avançaient vers moi presque Ă  me toucher ou bien au contraire reculait pour aller pudiquement se cacher derriĂšre l’autre en la croisant
 je ne sais pas ce qui m’a pris mais bien sĂ»r j’ai commencĂ© Ă  bander !
- Ah Nous y sommes ! Et tu t’es 

- J’en avais vraiment envie mais je n’osais pas.
« Ca y est ! Ca marche ! Vous ĂȘtes un as 
 » Au ton de sa voix, elle Ă©tait toute guillerette et au mouvement de recul de ses jambes je compris qu’elle allait se pencher vers le dessous de table car quelques mĂšches rousses dĂ©passĂšrent tout Ă  coup du bas du plateau :
- Vous ĂȘtes encore lĂ  ? je ne vous vois pas, vous 
.– Ding tonnnng - Oooh souffla-t-elle avec un ton de ravissement en se redressant rapidement!
Une voix fĂ©minine enjouĂ©e vint de l’entrĂ©e :« Hellooo !»
- Ne bougez-pas ! restez-lĂ  oĂč vous ĂȘtes
 vous m’avez entendue ? me fit-elle sĂšchement Ă  voix presque basse et en se retournant vers la porte en restant sur place et en s’appuyant sur le bord de table pour accueillir sa visiteuse.
- Oui, fis-je doucement. Les pas sur le carrelage blanc firent irruption dans la piĂšce comme un souffle chaud venant de l’Italie! Des jambes fines revĂȘtues d’un collant clair s’avancĂšrent vers la table au fond de laquelle j’étais tapi, recroquevillĂ© presque douloureusement mais tellement ravi de ce qui se passait. Les voix qui m’arrivaient me permettant de donner du sens aux jeux de jambes qui se dĂ©roulaient dans l’encadrure de la table.
- 
mais tu ne m’avais pas dit que tu ne rentrais que 

- Tu es déçue ?
- Ne dis pas de bĂȘtise !
Les deux paires de collant se mĂ©langĂšrent dans un frĂ©missement lĂ©ger pendant que, provenant d’en haut, j’entendis les deux respirations s’arrĂȘter avec le son doux de bouches qui fusionnent !
- Bon ça va ! Ne me fais pas un dessin ! Elles s’embrassaient, c’est ça ?
- S’embrasser ??? Je vois bien que tu n’y Ă©tais pas ! C’était plus que ça ! Sur le rythme de plus en plus lent des lĂšvres humides, des respirations s’arrĂȘtant puis reprenant ensemble ou sĂ©parĂ©ment 
 leurs baisers furent interminables et les souffles de leur respiration s’accĂ©lĂ©rĂšrent. A un moment, Ă  peine dĂ©collĂ©es l’une de l’autre, j’entendis Ă  peine un :
- On ne va pas faire ça ici !
- Pourquoi tu as peur qu’on nous voit 
 Ah ! C’est Ă  cause de ton voisin, toujours Ă  te mater derriĂšre la fenĂȘtre ! 
 Tiens je ne le vois pas ! Il te tromperait en matant vicieusement une autre voisine ?
- Ne dis pas de mal de lui ! Il est toujours prĂȘt Ă  me rendre service ! Il m’a mĂȘme rĂ©parĂ© ma panne d’internet ! 
 mais tu as raison, je crois que mes jambes lui font le meilleur effet!
-Pff ! ça le fait bander, c’est tout ! et ça te plait ? Alors il n’a pas tout vu !
A ce moment, deux mains relevĂšrent la jupe Ă©cossaise qui dĂ©passait du rebord Ă©pais de la table et le tissu relevĂ©, tel un lever de rideau, je pus me dĂ©lecter de la vue de ses cuisses. Au vu du mouvement du collant je compris qu’elles s’étaient faufilĂ©es dessous pour aller palper les fesses que je ne pouvais malheureusement pas voir malgrĂ© mes efforts, tout en restant invisible, Ă  regarder par dessous
- Viens Ă  la fenĂȘtre qu’il te voit !
- Non ! Je préfÚre ici !
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- HĂ© ! charmante ta voisine ! Elle aime que tu la mates, alors !
- Non ! elle consent ! Cela ne veut pas rien dire de plus !
- En plus je ne m’en Ă©tais pas rendu compte sur le moment qu’elle avait pu le dire en pensant en effet que j’étais encore sous la table !
- Et aprĂšs, que s’est-il passĂ© ?
- Le genou repliĂ© de sa visiteuse apparut entre les jambes que je voyais de dos et remonta lentement jusqu’à ce qu’il disparaisse derriĂšre le bord de la table ! Les jambes « encollantĂ©es » se flĂ©chirent un peu en laissant les genoux s’écarter et j’entendis un « han » retenu dans un souffle. TrĂšs certainement quand la cuisse fut en contact avec son intimitĂ©. Cela ne dura pas longtemps car, au vu d’une manche de corsage qui m’apparut, je devinai qu’elle fut remplacĂ©e par la main 
 et lĂ  
. Pauvre ! Entre ce que j’entendais des bouches, des souffles, du mouvement des jambes 
 c’était l’ivresse totale ! Le collant fut baissĂ© jusqu’à mi-cuisse laissant dĂ©couvrir sa peau claire mouchetĂ©e d’une myriade de lucioles rosĂ©es 
 le halĂštement des respirations, les petits gĂ©missements de plaisir, je n’ai pu me retenir plus longtemps. Je m’approchais le plus possible du bord, mon visage tout prĂšs Ă  humer ces jambes dans leurs mouvements de va et vient, les yeux fermĂ©s j’ai ouvert ma braguette et j’ai commencĂ© Ă  me branler
 le contact soudain et involontaire du creux de son genou droit contre ma bouche me fit reculer. Mais je compris d’instinct en le voyant maintenant immobile que 
 et de moi-mĂȘme, en prenant un peu sur moi pour ma timiditĂ©, je rapprochai ma bouche pour baiser sa peau ..
- Eh beh ! tu devais ĂȘtre dans quel Ă©tat sur le moment ! Tout de suite, tu te verrais ! J’ai l’impression que tu y es !
- Non mais tu te rends compte de ce que je te dis ? Pendant qu’elle se faisait faire l’amour par son amie, debout contre la table sous laquelle j’étais, elle m’abandonnait sa jambe pour que je puisse la caresser de mes lĂšvres ! Non, mais tu te rends compte ?? Je m’appliquais Ă  bisouter tous les petits centimĂštres carrĂ©s de son mollet quand je compris Ă  ses tremblements et aux cris retenus qu’elle allait jouir, lĂ  devant moi sur la main de son amie ! La table en trembla presque
 
 
 
 

- Eh oh ! Y’a quelqu’un ? Et
?
- et c’est montĂ© d’un seul coup ! une envie irrĂ©pressible. J’ai rĂ©ussi en me contorsionnant Ă  rapprocher le bassin de sa jambe et en Ă©touffant ma jouissance, je me rĂ©pandis sur sa jambe un peu partout. DĂšs que je fus soulagĂ©, je me rĂ©-enfonçais dans ma grotte, me demandant ce qui avait bien m’arriver. Au-dessus de moi, cela s’était calmĂ© et seuls des petits rires me parvenaient au rythme de leurs bouche qui devaient de temps en temps se dĂ©coller l’une de l’autre.
J’ai pris un mouchoir pour lui essuyer les gouttes blanches et collantes qui perlaient ça et lĂ  sur le bas de sa cuisse, sur son collant repliĂ© sur lui-mĂȘme, sur son mollet 

- Bref tu lui en avais mis partout !
- AprĂšs un long moment, je compris qu’elles avaient dĂ©cidĂ© de se sĂ©parer. Pendant que son amie quittait la piĂšce, elle remonta ses collants et quand elle fut sortie, elle me dit d’un ton neutre comme si de rien ne s’était passĂ© ;
- Houhou, là-dessous ? Y’a-t-il encore quelqu’un ? J’aimerais bien pouvoir m’asseoir à ma table et travailler tranquillement.
Published by COSCh
5 years ago
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nudemum 4 years ago
je bande en te lisant
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COSCh
COSCh Publisher 4 years ago
to paletglace : Merci! Je suis surpris que cela puisse plaire! Pour la petite histoire, justement, je l'ai imaginée pour une femme qui m'avait juste montré une photo ... de ses jambes!
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paletglace
belle histoire !
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COSCh
COSCh Publisher 5 years ago
Ca, ma chĂšre, c'est le privilĂšge de l'Ăąge et du sens de l'adaptation! N'ayant plus d'avenir auprĂšs des jeunes femmes que vous ĂȘtes, je le construis avec ce qui me reste!
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COSCh
COSCh Publisher 5 years ago
Ouiiiiiiii je trouve qu'elle a de jolies jambes!
Bizarrement, cela fonctionne exactement dans le sens inverse que si je restais trop longtemps Ă  rĂȘvasser devant votre avatar!
En ne voyant que ses jambes, mon imaginaire est en mesure de voir le haut!
Et pour vous, en voyant le haut, il me permet de voir le bas!
En fait qu'importe le sens de la visite!
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COSCh
COSCh Publisher 5 years ago
Comment donner une idée de mon état émotionnel immédiat? votre commentaire m'a transformé en rouge coquelicot malgré que cela ne soit pas la saison!
Je n'ai vraiment pas la prĂ©tention de savoir Ă©crire car c'Ă©tait juste pour illustrer ce que mon 'imaginaire (Ă  force de rĂȘvasser devant la photo d'une paire de jambes fĂ©minines appartenant Ă  un de "mes" contacts sur le rĂ©seau) m'avait permis de "voir"!
Je ne pensais pas pouvoir le "montrer" Ă  quelqu'un d'autre qu'elle!
Merci de votre retour.
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COSCh
COSCh Publisher 5 years ago
to sqy1 : Merci du retour mais étonné d'abord que tu l'aies vu!
Fantaisie, tout Ă  fait; chaude, tant mieux!
En fait, c'est une jeune femme dont j'admire les jambes depuis longtemps. Un de ses photos me l'a inspirĂ©e: c'Ă©tait Ă  son intention. Mais ce qui me surprend le plus, c'est que j'ai tellement fini par y croire d'ĂȘtre sous la table, c'est que ... ça m'excitait! Va comprendre les fantasmes!
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sqy1
chaude fantaisie !
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