L'adieu charnel

ADIEU - wada'ran

Nous avions une heure pour nous dire adieu….l’étreinte finale programmée.

J’avais cette peur au ventre de pleurer …ton sourire effaça tout.

Nous nous connaissions depuis un an, mais pour la première fois tu me serras dans tes bras comme pour me rassurer et me dire « je suis là pour nous, ne t’inquiète pas », d’ailleurs tu l’as dit je crois : « je serai toujours là, mais plus physiquement »
L’étreinte fut si belle, si intense, si déflagrante, si étourdissante pour nous deux, que je ne peux la narrer que pas bribes.

La salive :

Nous la fîmes jouer entre nos bouches, l’emplissais la tienne et tu venais à nouveau remplir la mienne de ta langue. C’est avec toi que ce « jeu » est le plus enivrant. Sentir cette écume tartiner mes joues, sentir ta langue me lécher, la répandre et se la donner encore et encore.

Cet échange de flux accompagné de nos regards appuyés et de gestes tendres et érotiques. Tes doigts dans ma bouche se fourrant au plus profond, ta bite qui se tend sous mon ventre, tes mains qui saisissent ma chevelure.

Les esprits qui s’échauffent et le désir qui ne se lit plus, il englobe chacun des gestes et chacun des souffles. Tu es allongé et je suis sur toi, nos bouches s’embrassent comme jamais et tu tires ma tête sur ton cou, tu mordilles le mien et me tire à toi comme rarement.

La fellation :

J’ai humé ton sexe comme jamais, je ne l'ai pas sucé, je l’ai savouré, fait bander. Je voulais que cette fellation soit pour toi la plus belle, la plus intense, le voyage le plus magnifique de ta vie…je veux que tu ne m’oublies JAMAIS

Je t’ai glissé sous ma lange, elle a dansé sur ton gland, elle plaquait ta bite sur ton vente, je crachais silencieusement, regardant la blancheur de mon écume couler le long de ta verge. Je te fixais, je voulais t’électriser, t’offrir le plaisir aigu de cette bouche que tous les hommes t’envient…..cette bouche qu’ils veulent tous sentir et que je t’offre comme aucune femme ne te l’a jamais offerte

J’ étais dans le plaisir fou de cet instant, j’étais dans le vide, dans le plaisir absolu, dans la plus belle pipe du monde. Je te pris dans ma bouche, doucement, faisant glisser ton nœud dans les profondeurs de ma gorge. Appuyée tout au fond, ta main sur ma tête. Tu basculais ton corps en arrière, je voyais tes yeux se fermer.
Ma langue se tortillait sur ton membre, ma tête basculait en même temps de bas en haut et oscillait en un mouvement rond de gauche à droite, je gobais tes couilles savoureusement en te branlant.

Mes pouces venaient masser ton frein jusque dans ma bouche, j’alternais toutes ces caresses et des deepthroats, mon cerveau ne m’envoyait que cet écho « voyage !, voyage ! »
La salive barbouillait tout, tes poils pubiens étaient dégoulinants.

Je te suçais depuis au moins 20mn. Nous fîmes l’amour puis…..je te repris en bouche après cette sodomie insolente et si longue.

Je saisis le lubrifiant, tu me regardas et je te fixais….tête en arrière je mis une belle dose de ce liquide neutre dans ma bouche et ta bite glissa dedans….une sensation extraordinaire douce et érotique, j’entendis ton « woow c’est……wooowwww » tu n’en dis pas plus, je le refis 2 fois….je recommencerai …..

Ta bite était si profondément dans ma gorge que je ne compris pas lorsque tu éjaculas si ce n’est par le pincement de ta main dans la mienne. Ton sperme du couler dans ma gorge si loin que je ne le sentis pas.


La pénétration

Mon vagin t’attendait, j’étais à 4 pattes et tu étais debout.
Je vibrais de te voir enfiler cette capote (que j’avais aussi envie d’arracher de mes dents parce que jamais je n’ai senti ta bite sans ce plastique en moi)

Je te regardais, te désirais comme on peut désirer un homme que l’on voit pour la dernière fois, l’homme qui a offert tant de fois la communion rare, le langage sexuel unique, la compréhension de l’autre absolue dans la fusion des corps, dans le plaisir et l’extase.

JE NE PENSE PAS RETROUVER CELA UN JOUR EN UN SEUL AUTRE

Alors oui je te le dis, lorsque ta bite est entrée en moi mes larmes ont jailli et tu n’as rien vu, je pleurais de cette grâce qui m’étais offerte…puis j’ai éloigné de moi les larmes pour savourer au plus profond cette pénétration ultime de mes chairs par ce jumeau que j’avais trouvé en toi.

Je sentais mon vagin t’emprisonner et les papillons étaient des milliers à battre mon ventre et remonter dans ma gorge, à frapper mes hanches…tu me parlas encore en arabe et je frissonnais. Tu frappas mes fesses…tu as dit ‘أنت كلبة ‘… nous étions déjà en communion et en extase….je disais que ta bite est la plus belle du monde, je haletais, je me perdais dans l’ultime !

C’était une folie de se dire adieu de la sorte, mais j’en avais besoin pour t’oublier….et j’avais besoin de l’écrire pour ne jamais perdre cette rencontre .
Un adieu charnel qui devait me porter vers d’autres routes et d’autres hommes.

J’ai conscience que tout cela peut être retissé avec un autre homme, il lui faudra m’apprivoiser comme tu as su le faire avec moi, il lui faudra cette intelligence. Tu es un paradoxe particulier, un homme « génial » aux talents multiples…et cela je l’aimais également.

Je souhaite retrouver cela une sagesse érotique avec un compagnon à qui je saurai tout donner.


La sodomie

J’avais trouvé un lubrifiant si proche du gel Nuru...je frémissais déjà de le sentir s’enfourner dans mon cul poussé par ta bite....

Tu te branlais derrière mon dos
Moi à 4 pattes
J’avais mes bras qui tremblaient

Tu avais préparé mon anus en le dilatant de tes doigts et du petit gant si doux.. J’étais donc dejà ouverte et tu entras en moi majestueusement te laissant glisser au plus loin...

Encore une fois cette pénétration n’avait jamais été si aisée... J’ouvrais toutes les portes

Là je peux dire ... Mais comment fais-tu pour durcir autant et limer si longtemps ... J’haletais comme une bête j oscillais en montées et descentes.. Mes paliers ascendants.. ( mon ventre me pince rien qu’en y repensant)

Je venais de me masturber le clitoris durant cette pornographie sonore mêlée de cris et râles mots et bruits de corps .. Ma chatte était comme un petit a****l frétillant elle roulait sous mes doigts en m’électrisant ... Je trempais ma main de mouille et je sentais cette barre douce s’enfoncer dans mon cul....tu étais si présent en moi... Tu possédais mon cul, mon corps et mon âme .. Le démon était entré nous, oui je l’ai senti.


C’était un acte d’amour et je le sais. Cet amour qui fait que l’on ne fera plus l’amour ....

Je t’ai senti durcir encore
J’ai eu 2 orgasmes ,,,,

Je me suis retournée d’un coup et j’ai glissé entre tes cuisses .....tu t’es allongé sur le dos

Tu as joui dans ma bouche
Et j’ai gardé ton sexe dedans au chaud sans plus bouger
Je t’ai ensuite libéré de moi en douceur... J’ai pris mon temps ... Ce sexe je ne le gouterais plus et tu n’aurais plus la douceur de ma bouche ...il fallait un au revoir doux et qui prenait le temps.


Adieu

Nous comprenons tous deux la signification de ce mot... Nous savons de quoi il retourne

Tu m’as embrassée serrée dans tes bras et regardée, baisé mon front 2 fois
Tu as déposé des baisers sur mes lèvres et la porte s’est refermée ...

Mes yeux ont coulé

Mais je suis heureuse et fière
D’avoir goûté un an durant à ce que parfois personne ne connait

Je t’aime si tu savais ... Je te quitte ...et te rend à ton chemin.


A mon jumeau, à mon amant devenu mon frère. A ces femmes que tu as fait jouir de ta main, à moi qui fut ta maîtresse, celle qui sera toujours présente pour toi et qui sait que tu seras toujours là pour elle…autrement.

Nous ne sommes séparés que de corps.

À blackdrone / touwahhachtek