2024 - Marianne, mariée, amoureuse

(Suite de son aventure extraconjugale avec JM...)

Le jardin est triste…
JM n’est pas revenu…
3 jours, une éternité…

Avec mon époux, c’est silence radio, comme si de rien n’était…
Il est rentré vers midi, encore rempli de chants machos, de blagues idiotes, mais ravi de son samedi d’anniversaire…
Il n’a rien remarqué en moi, ni mon sourire, ni ma coiffure, ni ma tenue, décontractée…

Lundi, je suis partie au travail, puis rentrée avant lui…
Aucun appel sur mon portable, rien dans le fixe, rien au bureau, sur mon mail secret créé pour lui…
J’avais juste marqué cette adresse mail, dans un message laconique…

Vers onze heures, je suis en train d’établir un nouveau planning pour l’équipe, mon portable et cette sonnerie discrète…

- Allo ?
- Salut, je dérange ?
- Non… Je suis dans mon bureau, seule et perdue dans mes pensées…
- Vrai ? Je te manque ?
- Trop faible… Une déchirure que de ne plus sentir tes bras, me soulever de terre… Chaque fois que je vois un oiseau dehors, je pense à toi… Et toi, du travail ?
- Oui, des rendez-vous, planning complet, tu n’y es plus…
- Je prends un peu du recul… Si on se voit, je ne serai plus la même, en rentrant chez moi, le soir… Je ne peux pas m’échapper, c’était une parenthèse, rare moment de liberté… Je l’ai saisi au vol, tu y étais… Maintenant, il faudrait que je mente… Je n’ai pas l’habitude…
- Tu y as pensé, tu vas trouver une solution, à ta prochaine RTT, je te glisserai dans mon planning, comme une urgence, piscine verte ou arbre dénudé…
- Tu es fou… Oui, je sais… J’ai envie… A 38 ans… Refaire ma vie ? Essayer ? Aménager mon planning ? une nouvelle activité ? Que mon mari déteste ? Je réfléchis… Tu me manques trop… Après ce que j’ai vécu avec toi, je ne peux pas t’oublier. Je suis sincère, triste quand j’y pense…
- Tu y penses souvent ?
- Silence, on entre… Les courses, oui ce soir. Au supermarché, oui, celui d’à-côté de chez moi. Non ! Non ! Celui d’ici ! Leclerc St Martin… 18h…

J’espère qu’il a compris…

C’était Annie… Elle voulait me parler, mais elle a compris aussi, elle a fait demi-tour…
Depuis, les gens ne me regardent plus comme avant…
Je triche… J’ai un amant… Je trompe mon mari ! J’ai la minette en folie !

C’est vrai… Je suis accro au sexe… Au sien !
J’en rêve, dans mon lit, au bureau, je le ressens encore, en virtuel…
Je deviens folle… Amoureuse ?
Pour l’instant, c’est de sa queue que je le suis !
C’est pas bien de rêver de sexe, au travail !

Annie me regarde d’un air entendu, comme si…
Elle a dû passer par là, elle est divorcée…

On travaille 10 minutes…

- Tu as divorcé, tu m’as dit…
- Oui…
- C’est toi qui es partie ?
- Oui, il me trompait…
- Ah !... Moi aussi… Il s’en est aperçu ?
- J’étais rêveuse, distante avec lui, amoureuse… d’un autre, de son ami… Pourquoi, cela te rattrape enfin ? Tu as franchi la ligne ?
- Je… Oui…
- Raconte… Il est beau, viril ? Tu as ken ? Où ? Raconte, il t’a draguée ?
- Je… Oui, mon jardinier… Samedi, il m’a invitée à une sortie ornithologique…
- Wouahou ! C’est cool… Et tu as vu le sien ?
- En quelque sorte… A moto, de nuit, allongés au bord d’un étang, on écoutait les cris, il faisait frais, on se serrait sous un duvet…
- Et il t’a embrassée ? Caressée ? Et tu as craqué pour lui ? Haletante et excitée, il a sorti sa bite ?
- Oui… J’ai craqué, je le voulais, je l’ai sucée et me suis prise avec, en amazone, écartelée sur lui…
- Oh, ça me donne envie, de t’imaginer jouir sur ton amant…
- Depuis, je n’arrête pas d’y penser, de le sentir en moi, de le vouloir…
- Arrête ! Je vais couler de désir… Depuis Marc, je suis devenue accro au sexe… Tous les jours, tout le temps, partout, il me baise comme un étalon !
- C’est divin, un homme comme ça… Moi, j’étais en jachère, ignorée, laissée pour compte…
- Je le sais, tu étais hargneuse, méchante, impossible…
- Lundi matin, tu étais toi ! Douce, gentille, souriante…
- Ah ? Tant que ça ? Et oui, j’ai connu le loup samedi soir… Et ça a tout débloqué… Ma libido refonctionne, le sexe est un médicament contre l’anxiété, je suis excitée, on se voit ce soir…
- Oui, j’ai traduit ton message…
- Tu es finaude…

Elle a raison, j’étais impossible avec elles, avec JM, au début…
Jusqu’à ce que je le vois torse nu… Et qu’il échange son pantalon pour un short moulant…
Il s’est passé quelques chose en moi… Un déclic ? Une solution ? Du désir ?

Quand je rentre dans le supermarché, avec un chariot, je scrute les environs… J’ai une liste et je parcours les allées, tranquille… J’arrive à la caisse…
Il est là, souriant, et je fais n’importe quoi, je sors ma carte vitale pour payer, je mélange les produits, j’oublie des bouteilles dans le caddie…
Il m’accompagne dans ma voiture, je charge mes courses dans le coffre…
Je monte et ouvre la portière passager…

Ses lèvres sont douces, ma vulve picote, j’ai envie de lui…

Ma main glisse sur son pantalon… Il a envie de moi aussi…
J’écarte un peu mes cuisses… Je sens sa main glisser, je suis trempée…

- Non ! Pas là ! Je suis connue…
- On peut aller dans la forêt ?

Je le conduits, sage, écoutant ses indications…
Frein à main…
Tout est calme, désert, il se rue sur moi, je me saisis de son sexe et l’agite…
Ça m’excite, je le veux, je veux qu’il me prenne… Ma robe est retroussée, ses doigts ont trouvé mon jardin et je m’ouvre à lui en feulant mon plaisir…
Il m’a introduite !... Un doigt tourne en moi, je ne suis plus maitresse de mon corps, je me laisse emporter, vibrer, jouir de ses doigts de pianiste !...

Je viens… Oui… Un orgasme me submerge, je m’embrasse, l’attire sur moi, contre moi, il continue à me masturber, je jouis dix fois, écartelée pour lui, mes seins sortis, ma robe en chiffon…

- Prends-moi, je ne sais où, j’ai envie de toi, de sentir ton sexe dans le mien…
- Chez moi, c’est à 30 minutes…
- Tant pis… Je vais inventer… On y va maintenant ?
- Oui, tu me ramèneras…

Je n’ai vu que sa chambre, nue, implorante, écartelée, en 69, son sexe en bouche, ma vulve détrempée, sa langue qui me fouille et mes premiers soupirs de femme adultère !...

- Oh, oui, viens, j’ai trop envie ! Prends-moi…

Il me retourne et me prend en levrette, direct…
Il plonge enfin son sexe dans ma vulve détrempée, je jouis dès ses premiers allers-retours, j’écarte mes fesses comme je le faisais avant, et c’est un festival de rugissements, de plaisir, d’ivresse de mes sens, pilonnée par un sexe d’étalon en rut, mes seins massés par ses mains, je suis sienne, je crie mes orgasmes….

- Oui, viens, ne t’arrête pas, baise ta femelle, je suis aux anges, conquise, en manque depuis toutes ces heures sans toi…
- Tiens ! Je vais venir, moi aussi, j’en ai rêvé !...
- Oh, que c’est bon de ressentir ta queue qui me laboure… Insémine-moi… lâche ta purée dans mes organes…

Il redouble de puissance, de vitesse, je jouis, il vient !...

Epuisée par cette débauche d’efforts, il m’a enfantée… Je **** contre lui, son sexe dans ma main, comme un trophée…

Il est 20h30, mon téléphone n’arrête pas de sonner, appels, sms, je me rhabille en automate, je le dépose et fonce chez moi…

- Tu pourrais répondre !
- Batterie HS ! Je viens de m’en apercevoir et de le brancher dans ma voiture… Voilà, tes messages arrivent, j’étais avec Annie, du bureau, un accroc dans son couple, elle pleurait dans sa voiture, sur le parking… Voilà… On a discuté entre femmes…
- Je me faisais du souci… Tu es souvent en retard, mais jusqu’à 19h je ne m’inquiète pas…
- Ah, tu t’inquiètes pour le repas ?
- Mais non… Demain, je pars pour Paris avec Roland, 3 jours au siège… Je vais me doucher, préparer ma valise, départ vers 07H00…
- Bon… Encore seule… Décidément…
- T’as qu’à prendre un amant !
- Pourquoi, tu as une poule ?
- Un coq, Roland est en pleine forme… J’ai envie d’essayer !
- Con ! Pour moi, ce serait Annie, elle est mûre pour passer lesbienne… Les hommes la dégoutent…
- Oh ! Si tu veux, on fera un trio à mon retour !
- Tu veux la sauter ? Mais moi, tu ne me regardes plus…
- Oui, vrai… Je vieillis… Plus que du bagout…
- Tant pis pour toi… Je t’aurai prévenu !
- Tu veux me tromper ?
- J’ai besoin de sexe ! Je me sens sèche, inutile, comme un objet au placard, et pourtant, je plais !
- Viens sous la douche…
- Pourquoi ? Tu sors de ta pute ?
- Mais non… J’ai des ennuis… On en parle au retour…
- Je ne serai plus là !

C’est sorti comme ça !
Rage… Ni que ni que rage !
J’ai plus envie de lui, plus envie de le voir, plus envie de sa bite, plus envie d’expliquer…
J’ai mal de toi, toi si loin de moi, ce soir…
Il y a quelques heures, j’étais dans tes bras, il y a quelques heures, je jouissais de toi, j’étais ailleurs, j’étais moi…

Qu’il aille au diable ce vieux satyre !
Je lui ai donné ma jeunesse, mon corps, mes illusions, un enfant…
25 ans que je supporte son humour à chier, ses manies de vieux bourge, ses idées, sa politique, ses amis, et son entreprise…
Certes, de ces parties de lui, j’en ai bénéficié…
Maison, voiture, piscine, restaurants gastronomiques, aux prix astronomiques, coiffeurs, manucures, nounou pour mon fils…

Mon fils ?
Qu’est-ce qu’il penserait s’il me voyait comme tout à l’heure, me laisser caresser dans ma bagnole, dépoitraillée, puis me faire baiser à couilles rabattues, comme une nymphomane, criant mes orgasmes à en perdre la voix…
Sucer son sexe, en le tenant à deux mains, avide et vénale, et lui offrir le mien, ouverte comme une huitre à Noël, indécente et vorace, jusqu’à le faire gicler en bouche, et avaler !

Qu’est-ce qu’il penserait de sa mère, trompant son père comme une putain de régiment, reniant le passé, enlacée avec un autre, penser à l’avenir…

Serais-je assez amoureuse pour le quitter, rejoindre mon amant, avec ma valise ?
Ne penser qu’au sexe avec lui ? Oublier 20 ans de ma vie ?
Vivre mon bonheur retrouvé avec un garçon de 10 ans de moins ?

Suis-je capable de refermer la porte derrière moi ?
Regarder ma maison pour la dernière fois, avec deux valises et quelques cartons ?
Jeter le chéquier commun ?
Laisser toutes mes robes dans mon armoire, pour le plaisir d’une autre ?
J’ai un salaire pour vivre, mais pas à ce niveau…
Oublier tout ça ? Repenser fins de mois ? Habiter dans un studio ?
Sans piscine, sans jardin, sans pelouse, sans arbres, sans fleurs ?
Et ma manucure du vendredi ?
Mon coiffeur du samedi matin ?
Mon sauna en hiver, dorlotée par des mains douces et fines, Joelle, Lisette, Marine ou Isabelle ?
Ressortir purifiée, massée, nettoyée…

Et mes restaurants ? Et ma voiture de sport, un cadeau hors de prix…
Puis mes séances shopping, assoiffée de mode, de luxe, de nouveautés, me voyant habillée comme une star, et vampant tout ce qui passe à ma portée… Ou osant des tenues suggestives, essayées dans l’intimité d’une cabine, avec un vendeur un peu gêné…

Quand j’en parle à Annie, le lendemain, j’ai envie de lui demander comment elle a fait pour repartir de zéro…
Par amour pour son nouvel amant ?
Pour oublier l’ancien, le trompeur ?

N’a-t’elle pas triché parfois, pour se convaincre ?
N’a-t’elle pas crié plus fort parfois, gémis plus longuement, accepté un peu plus, pour oublier son train-train, sa vie d’avant ?

Elle m’a répondu que la réponse était devant moi…
Cachée dans ma nouvelle peau, dès le pas franchi…
Oui, je vais déchanter quelquefois, oui, il me semblera revenir en arrière, me fourvoyer dans un chemin peuplé de doutes…

- Allo ?
- C’est toi ? Tu peux parler ?
- Oui… Tu me manques aussi…
- Non, sérieux… Encore trois jours atroces, 3 nuits de doutes…
- Heu… Oui… Ça sent la renonce…
- Non… Au contraire, j’ai décidé de quitter mon mari… Demain matin je ne serai plus sa femme… Je serai la tienne, en devenir, je serai en couple avec toi… Tu me veux ?
- ….
- Ah !... ????
- Je… Non… Je…
- C’est si difficile de dire non ?
- Non, c’est pas ça… Je n’ai pas envie de gâcher ta vie…
- ??? Pourquoi ?
- Te faire redescendre de ton piédestal…
- Oh !...
- Tu es si tout ce que j’aime !... Comme un cadeau dans ma triste vie de salarié… Je ne suis pas intellectuel, instruit, intelligent, fin, plein de tact…
- Je sais, j’ai vu, pesé, tu es toi, avec tes passions, tes hauts, ta jeunesse… C’est tout ça que je veux… Ressentir encore ce que tu m’a donné au bord de l’étang, cette force, ce désir, cette plénitude ensuite, et surtout cette complicité entre nous…
- Tu veux vraiment vivre avec moi ? Divorcer, quitter ta vie actuelle ?
- Oui, je le veux !
- Alors viens, cours, je n’aurais jamais pensé entendre ces paroles de sitôt… Tu me rends heureux ! Viens ! Installe-toi chez moi, nous verrons plus tard à migrer vers un autre nid d’amour, plus à ta valeur, à ta beauté… Oui, je t’aime aussi et tu as transformé ma vie ! Je pose une RTT demain, pour fêter cette nouvelle ! Je vais vivre avec toi ! Moi, ton ami, toi, ma déesse, j’ai envie de te prendre dans mes bras… Viens !
- Il est absent trois jours, il retrouvera une maison vide… Vide de moi… Demain, je prendrai le reste de mes affaires, celles qui m’importent, le reste, je m’en fiche, je veux changer de look, de vie, d’amour, d’amant…
- Tu viens dormir ici ?
- Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Oui ! Oui !

Annie me sourit, je viens de lui confier ma décision, et rapporter ma conversation…

- C’est fantastique ! Merci de m’associer à cet événement ! On pourrait fêter ça ! Je préparerai un dîner et on fera connaissance tous les quatre… Je suis heureuse pour toi… Tu le dis à Cathy ?
- Je vais le crier à la terre entière ! Demain soir je serai installée chez mon amant !
- Viens que je t’embrasse !

Et elle le fait !
Mais pas le baiser que j’attendais…
Un vrai baiser !
Nos lèvres jointes, entrouvertes, avec échange de salive et un émoi merveilleux !
Je n’ai rien vu venir ! Première fois avec une femme et ce baiser s’éternise…

Plantées au milieu de mon bureau, elle m’enlace, me serre contre elle…
Je le lui rends, un baiser savoureux, un baiser entre femmes, un tendre baiser sauvage, avec nos mains qui s’évadent dans nos reins…

- Pardon !... J’en avais tant envie depuis des années… J’aime embrasser les filles avec lesquelles je suis bien, des amies, quelques amantes… Ne soit pas choquée, mais ton amitié soudaine, m’a chavirée de bonheur…
- Je… Oui, un peu… Je n’avais jamais embrassé, ni flirté, ni quoi que ce soit… Mais c’est bon… J’ai ressenti quelque chose d’intense, de nouveau, comme une onde de plaisir dans mon ventre, comme avec un homme…
- Je ne suis pas gouine, juste bisexuelle de temps à autres… Pour la tendresse, et la complicité… Et là, l’émotion a eu raison de moi… Pardon !

Il a préparé la table, champagne, bouquet de fleur et cadeau dans mon assiette !...
On vient de s’embrasser pendant dix minutes dans l’entrée, il m’a plaquée contre la porte… Comme punaisée, on a flirté, sa main glissée dans mon intimité, qui s’est ouverte…
C’est le jour des surprise, j’ai eu envie de lui, soudainement, emportée par le désir que sa main faisait naître…

Son sexe, sorti de nulle part, m’a embrochée, là, contre la porte, et j’ai crié mon plaisir de me faire baiser comme ça, à la hussarde !
Je parlais dans ma barbe, il me fouraillait avec audace, passion, et tendresse…

J’ai relevé une cuisse et j’ai senti le monde tourner, le plaisir m’emporter, tressaillir, terrassée d’un orgasme… Il a ouvert mon corsage, dégrafé mon soutif et sorti mes seins, qu’il s’est mis à mordiller, sucer, me faire jouir…
Il me donnait des coups de reins, et son sexe pétrissait mon vagin…
Je me sentais sienne, comme jamais, et j’ai joui de plus belle, jusqu’à la fin, une montée vers le nirvana, embrochée sans façon, cuisses ouvertes, pendue à son cou…
J’ai crié mon dernier orgasme, en sautillant sur lui, et il a déchargé son fusil…

Quelle soirée en perspective !
J’ai eu le temps de me rendre décente, de jeter le superflu sur une chaise, en ressentant encore les effets dévastateurs, mais affriolants, de ce qu’il venait de me procurer !

- Si c’est ce que tu me réserves, chaque fois que je rentre chez toi… Je signe où ?
- Découvre le salon, viens…

Il sert le champagne, me présente une coupe, on trinque à mon arrivée dans sa tanière !...
Je pleure de bonheur, de plaisir, de ses attentions, de sa générosité, de son amour qui transparait désormais, dans son regard…

- Je t’aime… Je n’hésite pas à passer le pas, prendre le risque de… Je change de vie, tout sera nouveau…
- Je t’aime, tu le vois, depuis cette journée aux oiseaux, cette soirée et la nuit hors norme, où tout a commencé entre nous… Notre histoire est née dans les roseaux, sous nos duvets, entourés de cris, pépiements, et bien d’autres trucs sonores, dont tes râles de plaisir…
- J’adore râler… De toi, de ton sourire, de ce champagne qui scelle mon arrivée…
- On a le temps de parler d’avenir, de comment on va prendre nos marques… Tu es chez toi, je sais que c’est trop petit, mais à nous à monter en gamme… Je suis artisan, tu es cadre, on devrait pouvoir vivre décemment, sans arriver à ce que tu avais, mais avec un plus évident… Notre amour, notre complicité et notre volonté d’être heureux.
- Merci pour ces douces paroles, pour ton accueil, pour… J’en rougis…

On s’embrasse avec frénésie, je suis dans un autre monde, je suis transformée en femme amoureuse… On défait ma valise, mes premières marques…

- Aucune femme n’avait laissé trainer son soutien-gorge ici, comme tu viens de le faire… La tablette de la salle de bain, était bien trop grande pour moi, pour mon rasoir et mon parfum, ma brosse à dents, ne prenaient qu’un quart de l’espace… Comme il se doit, je suis envahi, je dois te laisser 3 niveaux dans l’armoire, 3 tiroirs, et je ne parle pas des chaussures… Mais tout cela me donne du baume au cœur, je vis en couple depuis un quart d’heure !
- Et tu m’as fait l’amour 2 fois…
- Cette nuit va être torride… Le champagne va couler à flots, et ta nudité remplira notre lit d’amour…
- Enfin, je revis ! On me parle, on m’honore, on me complimente… Tu ne sais pas combien tu me rends heureuse, par ces attentions du quotidien…
- On va vivre d’amour et d’eau fraîche…
- Avec toi, je ne fais que ça, l’amour… Quant à l’eau fraîche, elle me sert pour ma toilette…

Je me sens dans un autre monde, à l’hôtel, de passage, ou dans un plan Q…
J’en souris…
Je n’ai jamais pratiqué…
Finalement j’étais conne…

Une semaine a passé… J’ai pris mes habitudes, ma chaise, mon canapé, mon assiette, un peu ébréchée, mon verre pour l’eau, celui pour l’apéro, pour le vin et celui-ci pour le champagne…
Il aime la bière, un monde inconnu…

Je découvre ses goûts, pour chaque chose, chaque loisir, chaque univers, chaque moment…

Charles m’a appelée un soir, je n’ai pas décroché, il devait juste rentrer de Paris… La semaine dernière…
Puis il a laissé un message… En réponse au mot laissé sur la table…

« Je ne suis plus bien dans ta vie, encore moins bien dans la mienne… Elles se sont séparées, et donc j’abdique de mon statut d’épouse…
On ne s’aime plus, à l’évidence…
Je sais que tu vas ailleurs, que tes goûts, tes loisirs ont changé… Je ne suis plus compatible avec ta nouvelle vie, avec tes soucis…
Tu n’échanges plus, ne te confies plus comme avant, et tout ce que l’on a affronté et partagé pendant des années…

Je pars…
Je tire un trait sur ce passé qui ne reviendra plus, j’en garde toutefois les expériences, les bonheurs, notre amour d’avant…
Cela me coûte… Beaucoup de larmes, beaucoup de craintes aussi…
Me voici seule, dans la rue, avec ma voiture pour logis…
Mais il y a trop de choses qui me rappellent ton visage, ici, dans notre gros nid trop vide désormais, sans notre fils…

Je fais ma valise, quelques vêtements entassés, je reviendrai quand j’aurai trouvé à me loger.
Je reprendrai mes affaires, enfin, celles que j’aurais envie d’emporter…
Je tire un trait sur nous… Je referme une porte…
Je garde notre statut de parents…

Pour le reste, je m’en fiche…
Ce que tu voudras, que tu décideras sera bien…
Je ne suis pas attachée aux objets, ni à leur valeur…
Je peux vivre de mon salaire, certes moins confortablement que dans notre domaine…

Même lui aura une fin, trop grand, trop impersonnel…
Tu peux envisager de vendre si tu veux… Tout…
Mon avocat entamera la procédure de divorce, à toi de remplir tes obligations légales.
Je quitte le domicile conjugal, éplorée… Mais je suis d’accord pour partager les fautes…
Je ne supporte plus cette vie de potiche à la maison, de second rôle, dans ta vie sentimentale…

Je ne t’impose rien d’autre, juste de tes nouvelles épisodiquement…
J’en aurai par mon fils, si tu te tournes vers lui, et sa nouvelle vie…
Nous partagerons quelques fêtes, pour leur faire honneur, leur faire plaisir, nous sommes ses parents, et le resterons toujours…

Je te donnerai une adresse dès que possible…
Ah, oui, mon amie Annie est la seule à savoir à ce jour…
Voici son adresse, tu peux faire suivre mon courrier…

Je te téléphonerai le jour où je viderai mes affaires…
Je te rendrai la clé ensuite…
Je ne suis pas fâchée, juste en peine, juste déçue que NOUS, se termine…

Marianne »

« C’est moi, Charles.
Je savais que notre histoire allait s’effacer dans les poussières du temps.
Les êtres sont mortels, leur vie est très courte, sur cette terre…
Nous aimons, nous nous marions, nous procréons, nous nous faisons une place dans la société, dans le monde…

L’amour qui nous unit, lui aussi besoin de vivre, il besoin d’amour…
Quand l’amour disparait, effacé par l’habitude, les soucis, la vie, il ne reste que des souvenirs, des relents de bonheur, des bribes de sourires…

Tu as décidé, je ne t’en veux pas…
J’ai vieilli, je n’ai plus la force d’antan, pour me battre, je passe la main à d’autres, je vends l’entreprise, c’est fait… J’en reste salarié, histoire de vivre encore un peu de ce que j’ai bâti…
Avec toi dans mon sillage, quelquefois même à mes côtés, voire en avant…

Oui, je ne te laisserai pas sans rien, je laisserai les comptables évaluer ta part… Et si on vend le domaine, on pourrait envisager de le lotir, pour que tu restes dans la villa. Avec ce qui te reviens, tu n’auras aucun mal à continuer d’y habiter…
Quant à moi, je ne me vois pas vivre ici, sans toi…
Cette maison c’est toi, le jardin ce sont tes fleurs, ton verger, ton parfum, ta tendresse, ton souvenir que je ne me sens plus d’affronter…

Moi non plus, je n’ai plus de ressort, tu pars en étant ce qui me restait de nous…
Notre histoire, nos 20 ans, notre enfant, nos amis…

Je sais, il manque plein de choses pour la rendre parfaite, cette histoire…
Elle se termine sans trop avoir vécu…
Nos professions nous en ont volé une partie, il nous restait quelques minutes chaque jour, pour parler, nous raconter et même plus rien depuis quelques mois…

Oui, cette fin était écrite, je ne sais pas dans quel livre…
Je ne t’en veux pas, c’est à moi que j’en veux, d’avoir laissé la vie prendre ta place…

Fais ce qu’il te semble de meilleur pour toi…
Ne me rends pas la clé maintenant, tu pourrais en avoir besoin, si tu décides de la garder…

Dans un mois, on se verra, on sera plus zen, reposés, tu penseras meilleur…
Je te présenterai les comptes, tu ne seras pas sans rien, tu n’auras pas perdu ce que tu as gagné avec moi… Tu mérites ce partage, tu mérites pour m’avoir rendu heureux, tu mérites ce nouveau départ, vers d’autres rêves, vers une vie de femme, active et intelligente, capable de refaire sa vie, de rebondir, comme on dit, et de bien belle manière…

Je t’ai aimée Marianne, je t’aimerai encore longtemps, je te souhaite de gagner ce challenge, et de vivre ta nouvelle vie, avec bonheur, pleine de rêves, des horizons limpides et ton charme épanoui…

Charles »

J’ai pleuré… Au bureau… De grosses larmes qui tâchaient mes papiers, mes plannings.
Charles est un homme droit, sincère et honnête, même s’il commençait à me mentir…
Il a ses raison, je ne veux pas savoir, je veux sortir de notre histoire…

On aurait pu peut-être, nous rapprocher, comme le font certains couples, après quelques années, où le désir s’enlise, où l’habitude prend le pas sur la passion et l’aventure…
J’entendais parler chez le coiffeur, des bruits de couloir, des racontars…
Amant d’un soir, partage, libertinage, pulsions nouvelles, sexe et complicité…

Charles a dû croiser quelques libertines, pour combler ses besoins sexuels…
Moi, non, pas de rêves érotiques, avant cette passion qui a réveillé le femme, qui somnolait en moi…

Annie est aux anges… Je lui ai tout raconté, Charles et son message, JM et son accueil, sa réaction à mon arrivée, ma première fois chez lui !...
Je n’avais jamais connu une telle passion, un empressement mutuel, qui nous a plaqués contre la porte… Surtout moi, épinglée en papillon et transformée en poupée gonflable…
Ces assauts inconnus, m’ont marquée…
Ils ont rejoint notre première fois dans les marais, puis sur le lit explosion de plaisirs, puis le sexe oublié, comme la fellation, le cunnilingus, le 69, la sodomie, accomplie par un artiste…
Tout est remonté depuis…
Je vis des passions érotiques torrides, intenses avec JM…
Annie et son sourire, Annie et ses baisers…

Annie qui m’entraîne en sortant de notre sombre clinique, vers les lumières de la ville, quartier vivant…
Prendre un verre… Oui… Mais… JM m’attend !

Un bar illuminé de néons, à l’ancienne, les années 60, le kitch, les couleurs…
Elle me présente Sophia une amie, brune, mignonne, puis une autre, Ondine, blonde, les yeux marrons, puissants, lasers perçants…
Elles se présentent, Annie parle de moi, de mon aventure, de mon nouvel amant…

Au bout d’un moment, elles se lèvent et dansent, dans une petite salle obscure…
Annie me prend par la main, me guide, on les rejoint, elles s’embrassent…

- Ce sont les amies dont je te parlais… Un autre sexe, un autre plaisir… Un dérivatif, des extases libertines… Viens, laisse-toi aller, mets-toi dans l’ambiance…

Ses lèvres sont douces, comme l’autrefois, nos corps s’épousent, nos seins se plaquent, nos pubis se frottent…
Je ressens un certain plaisir à vibrer sous ses ondulations…
Je partage, je rends, je l’imite…
Les filles ont disparu… Annie m’entraîne à leur suite…
Elles flirtent, dans un coin de la pièce, parmi d’autres lesbiennes dénudées, enlacées, elles font l’amour, à demi-nues…
Annie les rejoint, me pousse vers elles…
Je suis entraînée, déboutonnée, embrassée, partagée…
Elles me caressent, leurs doigts font merveille dans mon intimité, qui s’habitue, qui se libéralise, qui prend un nouveau plaisir…
Mes seins sont sortis de leur cage, Annie les masse, les mordille, ses copines de jeu aussi…
C’est bon, c’est doux, c’est tendre…
On m’emporte, on m’allonge, elles m’entourent toutes les 3…
Je délire de leurs caresses, je reconnais que c’est plus tendre, plus de partage…
Alors j’essaie, je plonge dans leurs intimités, caresse, doigte…
Ça me fait drôle de masturber un sexe de femme, retrouver mes secrets, dans les leurs…

Elles aiment ma douceur, mes baisers, elles me retournent, me lèchent, retirent ce qui me reste, sucent mon bonbon, l’une après l’autre, et quand Annie se glisse entre mes cuisses pour embrasser et sucer ma vulve, un orgasme m’emporte et je jouis…
Mon corps exulte de sa caresse, je pars vraiment, je me donne, un doigt me fouille, trouve mon point G, je suis au paradis…

Ça dure longtemps, Sophia et Ondine reviennent vers nous, leurs mains recouvrent mon corps, massent, glissent…
Je découvre leurs corps à mon tour, caresse, excite, plonge un doigt dans leur vagin détrempé… Nouvelle découverte, un doigt s’infiltre dans mon anus…
Pendant qu’on me masturbe avec tendresse, écartelée, offerte à leur délire, Annie me porte à la jouissance, délicate, experte, tendre, elle me fait jouir de ses doigts, après leurs bouches délirantes et leurs langues épuisantes…

Les seins de Sophia me plaisent, lourds, durs, je suce ses tétons, avec son amie…
Elles partagent tout, s’offrent à Annie, je suis spectatrice de leurs ébats, Annie délire, me parle, on s’encastre, nos vulves échangent leurs nectars de femmes…

C’est nouveau, envoutant, délirant de sentir le plaisir envahir mon ventre, en goûtant le suc des autres, innovant des positions libertines, avec pour seul but, le plaisir et la jouissance entre femmes…

Annie me raccompagne à ma voiture…

- J’en rêvais de te prendre dans les bras, toi, juste toi… Te faire goûter cet échange intime, nos baisers de tendresse, nous caresser, ressentir le plaisir arriver, nous libérer, partager…
- C’est bon, puissant, intense, doux, plein d’amour… Tout mon corps s’est donné, et j’ai vécu ces minutes ardentes, goûté à tes amies, découvert vos sexes, en écoutant le mien.
- J’aime jouir comme ça parfois… Je ne suis pas lesbienne dans le fond, c’est juste un partage que je viens trouver… Je jouis, de caresses, sans pénétration d’un sexe, ni de jouet… Je me sens emportée par un orgasme, je vibre, je suis calmée…
- Je comprends… Pour moi, c’est tôt, je suis en train de découvrir une relation véritable avec JM… Je déménage, on fait l’amour souvent, j’ai peur de m’emmêler dans mes sentiments…
- Je serais là, pour toi, pour aller plus loin, compléter ton plaisir de libertine…

Quand je rentre chez mon nouveau moi, mes jambes flageolent…
On s’embrasse, on se caresse, je prends son sexe, le goûte, ses doigts m’enchantent, mon plaisir monte, je m’offre écartelée, pour le remercier, pour me faire pardonner un écart inédit… Pour le retrouver, lui…

Je jouis, ses coups de reins me désarçonnent, ses larges mains pétrissent mes seins…
Il me baise, un vrai étalon, sa bite me ravage, me martèle, explose dans mon ventre, je suis à lui, je l’aime…

Je prends ma douche, seule, avec des images d’Annie, en 69, son intimité offerte à ma langue, et ses doigts de mutine, qui me font délirer, comme une lesbienne…
JM, et sa queue infernale, qui pilonne ma chatte, qui distend mon vagin, qui me donne du plaisir, comme pour toutes les femmes…

Je suis bi, c’est certain, maintenant… Grâce à eux, amant, amante, et ma nouvelle identité, ma liberté…

Que j’aime ces états seconds, ces chaleurs immorales, qui me donnent envie, de ce plaisir du sexe, le mien, les leurs, ces joutes animales, qui me font oublier mes doutes devant l’avenir…
Ils me ravagent, ils me font l’amour, à un rythme infernal, chaque jour, chaque nuit, au bureau avec Annie, quand on se frôle, dans les archives, qu’on s’isole entre midi et 2, pour des séances récréatives avec carré banc !

1 mois…
On le fête…
Annie nous invite, elle a hâte de sceller notre amitié, tous les 4…
J’achète un bouquet, des chocolats, une bouteille de whisky, son compagnon, aimant cette boisson d’homme…

Immeuble sécurisé, parking privé, ascenseur, on entre dans leur nid…
JM découvre mon amante…
Annie, découvre mon amant…
Son ami, Marwin, est très agréable, la trentaine, barbu et moustachu, ça doit chatouiller…
Apéro au salon, douillet et confortable, kir, et whisky, jus de fruit, bière pour JM…

Nous faisons connaissance, Annie mène le bal, me présente, chef de service, acharnée au travail, mais douce et très sociale…
On se détend, on passe une bonne soirée, et dans la voiture, JM me confie que lui aussi a aimé mes amis…

6 mois, Charles m’a présenté son plan, pour notre après…
Je garde la maison, on réduit le domaine, en vendant les terres pour 3 hectares, dont on ne s’occupait plus…
Il me donne ma part sur l’entreprise, sur des plus-values, des placements, j’hériterai de près d’un million d’euros…
Il a décidé de changer de ville, d’aller en campagne, avec une nouvelle compagne…
On s’est embrassés en sortant de chez le notaire…
Ça m’a fait tout drôle, de sentir sa barbe sur ma joue. Il a été réglo, il me fait un beau cadeau d’adieu, surtout qu’il a laissé une enveloppe pour notre fils…

J’ai tout signé, il s’occupe de la vente du terrain, des investisseurs sont intéressés…

Je peux déménager lundi…
Je ne dis rien à JM, je m’inscris sur le planning de l’entreprise, pour grand nettoyage…

En douce, je retourne chez mon ex moi… Sans personne…
Je fais un tour du domaine, enfin de ma partie désormais, il me reste 5000 m2…
C’est vivable…
Charles a vidé ses affaires, ce qu’il n’a pas emporté est au sous-sol, un bureau…
Il a tout vidé…
C’est impersonnel…
Je reçois un coup de fil de JM…

- Allo ?
- Oui…
- Ah, pour la journée ? Oui, je viendrai… Sois à la villa à l’heure, j’ai du taf au bureau.

J’attends, patiente, comme l’autre fois, la première fois, notre premier contact…
Il arrive avec son camion, sort ses affaires…

- Voilà, oui, je n’ai rien inscrit, mais en fait c’est tout à refaire… Si tu as des idées… Je pense garder la piscine telle qu’elle est, ajouter un espace détente, de la fraîcheur, de la verdure, des allées, des coins pour abriter ma nudité en été…
- Mais ???
- Oui, chéri, tout cela est à moi, c’est là que vas me rejoindre demain…
- Demain, tu pars de chez moi ?
- Non, c’est toi qui vient, tu auras la place pour ta moto, pour ton camion, pour notre amour, qui va encore grossir et prendre toute la place…
- C’est pas vrai, il te laisse tout ?
- Non, on vend le bas, après la grande haie, on n’y allait jamais. Et tout, on partage tout et il donne à notre fils une part de ses bénéfices… Je ne te dis pas encore la somme qu’il me laisse, de quoi payer la taxe foncière pendant des années… On va être heureux, on va tout changer, à nos goûts, les tiens, les miens, tu auras ton domaine, et j’aurai le mien, salon, télé, salle de jeu, salle de gym, etc… Je t’aime, c’est à toi, je te garde, je t’enchaine, on invite Annie et ses amis ce samedi pour inaugurer notre nouveau nid d’amour…
- On devrait tout fermer et faire les travaux, je garde mon logis le temps que ça se fasse ?
- C’est aussi possible, on s’y met rapidement, on fait les plans, les changements, les plus, notre territoire…
- C’est divin… Tu es un amour…
- Et de plus, je deviens libertine… Annie m’a fait l’amour au bureau pour la première fois, dans les archives et j’ai trouvé ça génial… Elle aimerait devenir notre complice avec son amant…
- Echangistes ?
- Elle te plait ?
- Je ne dis pas non, et lui, il te plait ?
- J’espère que ça ne gratte pas…
- Oh ! sa barbe et ses moustaches… Tu deviens coquine…
- Je l’étais, mais c’était enfoui… Ton pic a tout mis à jour, à force de me sonder !
- Viens, on va au restaurant, le mien, l’italien, on va fêter tout ça avec du chianti et de la pizza de chez Gino !
- Oh, oui ! Avec des fraises et de la chantilly…
- Après on fera l’amour, ivres et amoureux, dans ton grand lit douillet, je serai tienne toute la nuit…
- J’ai hâte…

FIN
Marika84 février 2024
Published by marika842010
10 months ago
Comments
4
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bicomplice
bicomplice 10 months ago
to marika842010 : Bises
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marika842010
marika842010 Publisher 10 months ago
to bicomplice : Merci... Bises
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bicomplice
bicomplice 10 months ago
Quel récit magnifique 
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ccandau
ccandau 10 months ago
Marika comme toujours tu m'enchante c'est divinement écrit ton Christian
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