Une rencontre à Paris - 5

J’étais plongée dans une douce torpeur, cette phase du sommeil ou il nous semble que nous sommes éveillées, mais ou, en réalité, notre esprit est en roue libre et imagine des choses.

J’étais couchée sur le ventre. Il me semblait que des doigts massaient ma chatte, poussant doucement mes lèvres intimes afin de les ouvrir, un peu comme une abeille le ferait avec une fleur gorgée de nectar.
Des ondes de plaisir montaient depuis mon ventre, me procurant une douce sensation de bien-être. Cette impression se diffusait doucement dans tout mon corps et je savourais avec volupté ce rêve éveillé.

Pourtant, petit à petit, il m’apparut que ce n’était pas un rêve. M’éveillant progressivement, je sentais de plus en plus clairement que des doigts visitaient mon intimité.
Je devinais une présence à mes côtés, la chaleur d’un corps qui se diffusait au mien.

Puis, un souffle doux sur mon épaule, comme la manifestation concrète que quelqu’un, profitant de mon sommeil, me possédait de ses doigts agiles et souples.
Je bougeais.

- Est-ce que tu aimes ce que je te fais ?

Ma mémoire mit un visage sur cette voix. Je revis ce qui s'était passé la veille, ma rencontre avec Marion, puis l’amour dans son appartement, son lit, sa baignoire, bref partout.
Et, enfin, l’irruption de cette blonde avec laquelle nous avions formé un délicieux trio.

C’était elle qui massait mes chairs intimes et me demandait si j’aimais ça.

- Hmmm…. Oui, j’aime beaucoup ce genre de réveil… répondis-je, d’une voix encore noyée de sommeil.
- J’en étais sûre… petite catin ! fit-elle.

Tout en continuant à explorer mon sexe trempé, elle glissa son autre main dans le sillon qui mène jusqu’à mon petit trou. C’était divin.

- Je vais aussi te visiter par là… Je suis sûre que tu n’attends que ça…
- Oui… fis-je, rentrant dans son jeu

Avec un doigt, elle enduisit mon anus avec ma propre liqueur intime. Elle massait doucement ma rondelle, tout en continuant à agacer mon clitoris et mes nymphes. Je sentais mon corps se soulever un peu, au rythme de mes soupirs de plus en plus affirmés.

- Ta chatte est à moi et, bientôt, je vais aussi introduire mon index par derrière… Tu sais pourquoi?
- …
- Parce que tu es une petite pute, qui se donne à qui la veut… n’est-ce pas ?
- Oui… soufflais-je
- Et moi, je te veux. Tu vas être ma putain… tu veux bien ?
- Oui…
- C’est bien. J’aime les filles dociles, obéissantes… Tu aimes que je te traites de putain ou de salope ?
- Oui… Je suis ta putain…
- Tu es adorable ! fit-elle en riant.

Son index se tortillait dans mon cul, comme si un gros ver y était entré. Bientôt, son majeur rejoignit l’index et mon anus s’ouvrit comme une fleur. Je me sentais prise des deux côtés et je me laissais aller au rythme des mouvements de ses doigts dans mes deux orifices.

- Tu aimes ?
- Oui, répondis-je

Elle émit un petit rire qui vint vibrer à mon oreille. Puis ses lèvres déposèrent un baiser sur ma tempe.

- Bien sûr que tu aimes… Je me demande pourquoi je pose cette question…

Elle accélérait doucement le rythme et je sentais mon corps se nouer puis se détendre, mes reins accompagnant le mouvement de ses doigts. Je m’entendais gémir, la plainte sourde montait du fond de ma gorge sans que je la contrôle.

- Voilà une bien jolie chanson… fit-elle. J’aime t’entendre roucouler de plaisir, ça me fait mouiller ! Tu aimerais voir comment je mouille ?
- Oh oui…
- Plus tard. Je te ferai même goûter mon nectar… si tu es sage !

Elle continuait à me faire monter vers le paradis. Mes doigts se crispaient sur le drap et j’étouffais mes cris avec l’oreiller.

- Tu as trouvé ? demanda t’elle.

J’allais répondre ‘’trouvé quoi ?’’, mais je compris que la question ne m’était pas destinée.

- Oui, les voilà ! répondit Marion.
- Tu as vu comme elle aime jouir, cette petite salope ?
- Oui… Avec nous, elle va être servie !

Je sentis les lèvres et le souffle de la blonde inconnue près de mon oreille. Ses doigts martyrisaient mon clitoris au point que je poussais un cri.

- Marion attend que tu jouisses… Ne la déçois pas… Jouis pour nous, petite salope…

J’avais retenu mon plaisir au maximum. J’étais arrivée au stade ou il est impossible de différer davantage le tsunami qui montait en moi. Alors que, de ma gorge, montait une longue plainte sauvage, je sentis mon corps se tordre et toutes les vannes qui comprimaient mon plaisir furent submergées en même temps.

Les mains de la blonde avaient quitté mon entrecuisse et caressaient mon dos et mes fesses, tandis qu’elle me parlait .

- C’est bien… Doucement… Reviens sur Terre, maintenant…

Je me calmais et me détendais et je basculais sur le dos. La blonde était là, souriante. Marion, un peu plus loin, filmait la scène. Elle avait probablement filmé tout ce qui avait eu lieu avant.

- Dis bonjour à la caméra, mon cœur… fit la blonde

Je me mis à rire. Face à Marion et à son œil électronique, j’écartais largement mes cuisses et je lissais un peu ma toison, afin que la partie la plus intime de mon sexe soit visible. De mon index, je mis en évidence mon clitoris encore un peu douloureux. Puis, je commençais à me caresser.

Je tournais mon visage vers la blonde.

- Comment t’appelles-tu ? demandais-je
- Andrea, répondit-elle en riant. Je connais ton prénom, Marion me l’a dit. Chan…
- Ravie de faire ta connaissance !
- Moi de même. Marion a trouvé quelques petits accessoires intéressants…

Elle me montra deux godes, un vibromasseur et des boules de geisha, qu’elle replaça ensuite sur le lit.

- Tu vas d’abord te donner du plaisir pour la caméra. Il y a des millions de gens qui te regardent, tu sais ?

Je ne répondis rien. C’était surement faux, mais la simple idée que, cachés derrière leurs écrans, des inconnu(e)s me matent en pleine séance de plaisir solitaire, faisait naître en moi un plaisir à la fois intense et pervers.
Andréa semblait me deviner.

- Tu aimes, n’est-ce pas ? Ca te plait de t’exhiber devant des inconnus, de leur dévoiler ton corps et de te masturber pour eux, hein?
- Oui…
- Tu es donc bien une fille perverse, une dépravée…
- Oui, et j’aime ça !

Nos trois rires éclatèrent en même temps. Andréa prit la parole comme pour s’adresser à un public, probablement imaginaire.

- Mesdames et messieurs, profitez bien du spectacle que vous offre notre cochonne du jour ! Ce n’est pas si fréquent de pouvoir vous présenter une créature aussi vicieuse !
- Je n’arrive pas à me concentrer ! protestais-je en riant
- Désolée ! fit Andréa. Continue à te donner en spectacle, je me tais…

Marion changeait d’angle, de temps à autre, afin de me filmer sous toutes les coutures. Je jouais avec la caméra, prenant l’air le plus lascif possible. Mais, malgré le jeu, je sentais bien que la vague montait et que je ne tarderai plus à jouir.

Andréa se pencha vers moi et me donna la première boule de geisha à sucer. C’est en suçant cette bille assez lourde, tout en défiant Andréa du regard, que le plaisir me submergea.

Fin
Published by pantheredesneiges
1 year ago
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pantheredesneiges
pantheredesneiges Publisher 1 year ago
to Catwomanmeows : I'm really afraid of it ! :stuck_out_tongue:
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Catwomanmeows
Catwomanmeows 1 year ago
Waking up to a sensual touch, meow! Andrea plays with our lovely Chan. And Chan presents her naked body as Marion videotapes. The truth is out, Chan is an exhibitionist! 😊
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pantheredesneiges
pantheredesneiges Publisher 1 year ago
to sainte_levrette : Merci !
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sainte_levrette
sainte_levrette 1 year ago
C'est un réel plaisir de te lire! Quelle imagination et quelle belle écriture ! :kiss:
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pantheredesneiges
pantheredesneiges Publisher 1 year ago
to DrWhoWhatandWhere : Thanks to you for reading me  ! :smile:
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DrWhoWhatandWhere
We have been watching you dear Chan "on camera" for years through your exquisite posts. Analogies like "gently pushing my intimate lips to open them, a bit like a bee would do with a flower full of nectar." brings to life what you are experiencing and brings you closer to the reader, Thank you so much for providing me/us with such pleasure and eroticism.
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pantheredesneiges
pantheredesneiges Publisher 1 year ago
to laurent7891 : Merci pour ce commentaire tout à fait charmant ! :smile:
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laurent7891
laurent7891 1 year ago
J’aime cette poésie, imagée et tellement érotique.... la façon dont Chan s’abandonne, voire, se laisse dominer.,  elle en jouit vraiment....que voulez-vous ?....elle aime ça ! ...et alors ? ...."honni soit qui mal y pense " .... cnest même une devise royale...alors pour une telle princesse...
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