Une rencontre à Paris - 4

Marion et moi reprenions notre souffle, enveloppées dans de larges draps de bain, lorsque le téléphone sonna à nouveau.

Cette fois-ci, Marion répondit.
Je n’entendais pas ce que disait la fille, au bout du fil, mais le timbre de la voix était féminin, à n’en pas douter. Marion semblait très embêtée.

- Mais, où es-tu ? demanda t’elle.

On tambourina à la porte et Marion raccrocha pour aller ouvrir.

- Mais, enfin, où étais-tu ? fit une voix de femme. Je t’appelle et tu…tu…

Il y eu un blanc dans la diatribe un brin énervée et la voix reprit.

- Mais, tu es nue sous ta serviette ?
- Oui, je ne me baigne jamais habillée, répondit Marion, avec un certain sens de l’à-propos.
- Marion… Je… Enfin, n’en parlons plus ! fit la voix.

J’entendis des bruits de succions très caractéristiques. La femme embrassait Marion, à moins que ce ne fût le contraire.

- Viens ! fit la voix.

Et j’entendis des pas. Elles montaient vers la chambre. Je me réfugiais dans la partie de la salle de bains qui n’était pas visible depuis le lit et j’attendis un moment. Les bruits de succions reprirent, puis ce fut le bruit caractéristique d’un corps tombant de tout son poids sur le lit.

Je m’approchais doucement. Marion était sur le lit, nue. La fille me tournait le dos et enlevait un gros pull en laine. Dessous, elle portait un jean et un tee-shirt. Le jean fut descendu à grande vitesse et le tee-shirt suivit rapidement.

La fille était une blonde plutôt bien nourrie. Elle avait de belles épaules et de belles fesses rondes et larges qu’on avait envie de caresser ou de fesser. Un léger bourrelet ceinturait sa taille et je remarquais que son soutien-gorge était un peu trop serré, faisant saillir ce qu’elle avait en surplus de chair.

Malgré cela, il se dégageait d’elle un charme indéniable et j’aurais bien aimé la voir de face, afin d’admirer ses seins nus, que je supposais ronds et lourds, et le petit ventre sexy qui allait généralement avec ce genre de silhouette.

Mais elle ne se tourna pas. Elle s’agenouilla devant le bord du lit et plongea son visage entre les cuisses de Marion en émettant un étrange borborygme.
Je souriais de la voir aussi affamée. Et il me vint alors une idée.

J’attendis un moment. Marion, qui avait visiblement oublié ma présence, gémissait sous la langue visiblement experte de la nouvelle venue. La blonde, tout en la léchant, lui pinçait les seins et caressait ses hanches.

J’avais une vue imprenable sur les fesses et la croupe de la fille. Je remarquais qu’une tâche humide souillait désormais sa culotte blanche et je décidais d’intervenir.

Je m’approchais afin de me placer juste derrière son derrière. Marion ouvrit ses yeux comme des soucoupes lorsqu’elle me vit, mais elle ne dit rien.
La fille blonde ne pouvait pas me voir, trop occupée qu’elle était à donner du plaisir à Marion.

Je m’accroupis et je la pris par les hanches. Puis, je caressais ses fesses. Elle poussa un petit cri et se souleva.

- Mais ! Qu’est-ce que… ?

J’appuyais sur ses omoplates pour qu’elle reprenne sa position. Marion guida sa tête et poussa un long soupir quand la blonde remit sa bouche sur son sexe.

- Laisse faire Chan et lèche-moi ! dit-elle en riant à moitié.

Mes doigts étaient entre les fesses de la blonde, descendant son sillon pour mieux caresser sa chatte. Elle n’opposa pas une grande résistance lorsque mon index entra dans son vagin, ce qui était la preuve de ses grandes capacités d’adaptation.

Tout en la doigtant, je passais ma langue entre ses cuisses, qu’elle m’ouvrit volontiers, cambrant les reins.
Elle était trempée et je savourais avec plaisir, à la fois ses chairs intimes et le jus qui en coulait.

Marion haletait et je me rendis compte qu’elle allait jouir incessamment. J’augmentais la pression de ma langue et de mes lèvres sur les nymphes de ma nouvelle amie et elle réagit comme je l’espérais en laissant échapper une plainte étouffée.

Marion gémissait et se tordait. La blonde l’avait pénétrée avec ses doigts et elle faisait le maximum afin que sa victime consentante prenne le premier aller simple, en première classe, pour le paradis.

Alors que la longue plainte de Marion se mêlait au clapotis de la pluie sur la verrière, la fille tendit vers moi son joli cul. J’écartais les deux globes de chair blanche et je touchais, de mon index, l’entrée rose de son anus.

- Hmmm…. Oui…. Fit-elle.

Je passais alors ma langue sur sa rondelle délicate et je l’entendis gémir. Je continuais à lui lécher l’anus, tout en sollicitant son clitoris avec mes doigts.
Elle était désormais presqu’entièrement couchée sur le lit, sauf son derrière qui pointait vers le haut afin que je puisse continuer à lui donner du plaisir.

C’est alors que je sentis le matériau froid du gode de Marion frotter contre ma chatte. Elle me prit et je poussais un cri de surprise et de plaisir.
Marion me saisit par les hanches et commença à me baiser en cadence.

La copine de Marion, que j’avais un peu abandonnée, se retourna et découvrit la scène. Elle se mit sur le dos et écarta ses cuisses, me proposant un joli sexe tout rose, encadré par une toison blonde.
Elle me sourit. Elle était vraiment charmante, avec d’adorables fossettes sur chaque joue et des yeux d’un bleu méditerranéen.

Comme je l’avais imaginé, elle avait de beaux seins qui appelaient la caresse et le baiser. Mais elle semblait plutôt avoir envie de ma langue sur ses nymphes, aussi je commençais à la lécher.
Pendant ce temps, Marion me baisait avec ardeur et je me sentais prête à escalader quatre à quatre les marches du nirvana.

- Est-ce que tu aimes que Marion te baises ? me demanda l’inconnue.
- Oui… soufflais-je.
- Tu voudrais qu’elle t’encule avec son truc ?

C’était déjà acrobatique de lui prodiguer un cunnilingus alors que Marion me pilonnait le vagin, alors si, en plus, il fallait que je fasse un discours, ça devenait compliqué.
‘’On ne parle pas la bouche pleine’’, m’avait toujours dit ma maman.

- C’est prévu ! fit Marion en rigolant. Tu es arrivée au moment ou j’allais le faire !

La fille ne répondit pas. Je voyais son ventre se soulever au rythme de mes caresses buccales et je me dis qu’elle n’allait pas tarder à jouir. Elle se tendit soudain et émit une longue mélopée tout en me caressant la tête.

- Hmmm…. C’était trop bon ! fit l’inconnue. Jamais on ne m’avait léchée comme ça !
- Je te remercie… fit Marion, d’un ton si vexé que la fille blonde et moi éclatâmes de rire en même temps.
- En plus, j’adore les jolies asiatiques ! renchérit l’inconnue
- Je sais, c’est pour ça que je l’ai choisie ! fit Marion

Je restais stupéfaite de ce gros mensonge et mon regard croisa celui de la blonde qui éclata à nouveau de rire.

Marion retira le gode de mon vagin. Je laissais échapper un ‘’oh !’’ de frustration. Mais, déjà, Marion passait ses doigts sur la rondelle sensible de mon anus, lécha mon petit trou avant de le badigeonner de gel et d’y introduire son doigt, sous l’œil intéressé de la blonde.

Marion positionna le gode puis, doucement et lentement, poussa afin de me pénétrer. La fille semblait passionnée par le spectacle. J’entendis qu’elle échangeait un baiser avec Marion.

Soudain Marion entra dans mon cul. Elle poussa un peu plus fort et la seconde porte s’ouvrit. La blonde passa sa main sous mon menton et le souleva, avant d’échanger avec moi un tendre baiser.

Puis elle passa sous moi, tête-bêche, et, pendant que Marion m’enculait, elle me léchait la chatte.
Ses doigts écartèrent mes lèvres intimes, puis elle aspira mon clitoris entre ses lèvres, m’arrachant une longue plainte.

Sa toison blonde était juste au dessous de ma tête. J’y plongeais mon visage et ce fut, l’espace d’un long moment, une étrange connexion à trois qui nous mena vers le plaisir.

Mon anus était douloureux et Marion le léchait et le massait, après s’être retirée.

Le lit de Marion était assez grand pour trois et nous nous endormirent blotties toutes les trois ensemble.
Et là, tandis que la pluie redoublait sa sarabande sur la verrière, je réalisais que je ne connaissais même pas le prénom de mon amante blonde.

(à suivre)
Published by pantheredesneiges
1 year ago
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pantheredesneiges
pantheredesneiges Publisher 1 year ago
to Catwomanmeows : For what ? When there's enough for two, there's enough for three !
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Catwomanmeows
Catwomanmeows 1 year ago
Marion’s blonde girlfriend arrives, and Chan can’t wait to join them! Chan, you need to be considerate and let them two play, lol.
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DrWhoWhatandWhere
to pantheredesneiges : That's what I expect and hope for....love it so far
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pantheredesneiges
pantheredesneiges Publisher 1 year ago
to DrWhoWhatandWhere : And that's just the beginning...
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DrWhoWhatandWhere
It is not often we see Chan take a somewhat dominant and it was so nice to "watch" her surprise and satify this full breasted blonde. Yet a night would not be complete without focus by Marion on a most sensitive  area.
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pantheredesneiges
pantheredesneiges Publisher 1 year ago
to laurent7891 : Oui, je crois aussi que je préfèrerais un aller-retour sans fin ! :smile: Merci pour votre commentaire, Laurent !
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laurent7891
laurent7891 1 year ago
Une délicieuse, délicate et tellement excitante suite.... un trio des plus érotique....une fête des sens que ne regrette pas le voyeur/lecteur...par contre pour moi, à la différence de Mario, je préfèrerai l’aller-retour à l’aller simple, pour le paradis de l’extase, pour mieux recommencer encore et encore....et jouir sans fin... merci Chan pour ce très beau texte.
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