Yo et Loa. Episode 16 : Le voyage
PrĂȘtes pour le voyage nous lance Xola, alors que nous sommes toutes les trois au bord du lac.
Loa lui rĂ©pond par un « Oui » hĂ©sitant de la tĂȘte.
Xola nous sourit « Il va falloir me suivre. Surtout pas de panique, respirez sous lâeau comme si de rien nâĂ©tait, vous pouvez me faire toute confiance, il nây a aucun risque.
Xola nage devant nous vers les profondeurs, sa longue chevelure argentĂ©e laisse comme une trace lumineuse qui nous guide et nous Ă©claire dans lâobscuritĂ© totale qui nous entoure.
Rapidement je sens Loa prise de panique, Xola lui saisit alors le poignet et nous continuons. Je ne sens aucune gĂȘne, je peux respirer sous lâeau.
Je nâai plus vraiment la notion du temps, malgrĂ© tout, le lac semble sans fond.
Puis une faible lueur apparait, nous nous approchons de cette source de lumiĂšre qui devient plus intense, jusquâĂ arriver Ă la surface dâun lac Ă ciel ouvert.
Le ciel est comme une toile mouvante aux tons pastel, rose, orange et bleu. Deux magnifiques jeunes femmes nous attendent tout sourire. Elles nous tendent Ă chacune une boule blanche dâune extrĂȘme lĂ©gĂšretĂ© et Ă Loa et moi seulement, une paire de sandalettes faites de cordages.
Attendez, je vous montre nous dit Xola . Elle tire en pinçant de deux doigts la surface de la boule. Elle secoue et la toile se dĂ©ploie. Nous faisons de mĂȘme. Les deux jeunes femmes sâaffairent alors Ă nous vĂȘtir de cette Ă©trange Ă©toffe, dont elles sont-elles mĂȘme vĂȘtues. Je sens la prĂ©sence de cette tenue, totalement transparente, mais aucune contrainte sur mon corps.
Les deux jeunes femmes sont plus petites que Xola, mais encore un peu plus grandes que nous deux.
Lâune a les cheveux courts couleur or comme ses yeux. Elle est trĂšs blanche de peau. Lâautre Ă une longue chevelure bouclĂ©e blonde aux reflets azur, des yeux dâun bleu intense, une peau ocre brun, les poils de son pubis sont tous en nuance de bleus.
Elles nous regardent en souriant, puis se retournent et sâĂ©loignent Ă petits pas. Leurs fesses sont rondes et musclĂ©es et semblent fermes.
Suivez-moi nous dit Xola . Je vais vous montrer votre logis, puis il sera temps de nous restaurer.
Nous marchons dans une sorte de prairie parsemĂ©e de grandes fougĂšres arborescentes et d'une strate herbacĂ©e composĂ©e de plantes de toutes sortes. Nous croisons dâautres jeunes femmes aux couleurs variĂ©es, vĂȘtues comme nous, mais pieds nus, puis un premier petit groupe. Elles sont assises en rond et agitent leurs mains au centre du cercle quâelles forment.
Que font-elles ?
Elles tissent !
Mais je ne vois rien !
Elles si !
Deux autres sortent dâun buisson en forme de dĂŽme recouvert dâune vĂ©gĂ©tation luxuriante dans laquelle abondent des fruits de formes et couleurs variĂ©es.
Les dĂŽmes se font plus nombreux, ce sont en fait des huttes faites de branchages investis par la flore. Les femmes sont plus nombreuses, certaines nous font de grands sourires, dâautres semblent ne pas nous voir.
« Ne pensez pas quâelles soient indiffĂ©rentes Ă votre venue. Elles ne souhaitent pas vous gĂȘner ou vous faire peur, mais je peux vous assurer quâelles sont toutes heureuses de vous voir et quâelles meurent dâenvie de vous toucher dâĂ©changer avec vous.
Nous croisons beaucoup de femmes, elles nâont pas la moindre pudeur. Beaucoup sont assises les jambes pliĂ©es les avant-bras posĂ©s sur leurs genoux jambes Ă©cartĂ©es. Comme pour nous offrir leur intimitĂ©.
Loa ne dit rien elle regarde autour dâelle. Sa tĂȘte va de gauche de droite, on dirait une girouette affolĂ©e.
Regarde ! Me dit-elle, alors quâelle vient de sâarrĂȘter devant une haute hutte. Debout sur le toit, une magnifique femme paraissant encore plus jeune que les autres, nous regarde en nous faisant face, un gros fruit orange vif Ă la main. Dâune roulade elle descend pour se retrouver Ă deux mĂštres devant nous. Elle est plus petite, un petit mĂštre soixante, je pense. Elle Ă la peau trĂšs matte, de trĂšs longs cheveux tressĂ©s aussi noirs que ses yeux dont on ne discerne pas la pupille. Cela lui donne un regard mystĂ©rieux presque angoissant. Elle a une taille trĂšs fine, une poitrine ferme, deux seins ronds aux petites arĂ©oles presque noires, de petites touffes dĂ©placent de ses aisselles et son pubis est garni dâune Ă©paisse toison, toute aussi sombre que ses cheveux.
Xola prend la parole, pendant que cm par cm la belle approche.
Je vous prĂ©sente InĂšsa , notre sĆur mais aussi notre fille, InĂ©sa est la plus jeune dâentre nous. Elle voulait vous souhaiter la bienvenue, ce nâĂ©tait pas prĂ©vu ainsi, mais câest lâimpatience de la jeunesse.
InĂšsa s'approche de moi ! Bonjour Yo ! Puis bonjour Loa, puis je tâembrasser ?
Loa nâa pas le temps de rĂ©pondre quâinĂšsa la saisie des deux mains par la nuque et lui impose un long baiser langoureux. Puis regardant Loa encore sous lâeffet de la surprise, les larmes aux yeux elle lui dit « Merci de mâavoir choisie ! ».
Xola et elle se mettent Ă rire de bon cĆur.
Je demande donc, comment ça elle l'a choisie ?
Oui Loa lâa choisie comme toi tu mâas choisie Yo et Ă mon tour je tâen remercie.
Et je nâai pas le droit Ă un baiser ?
Xola ne me répond pas.
Voilà votre maison nous dit-elle en nous présentant une ouverture dans une imposante masse de végétation fleurie.
Entrez-vous ĂȘtes chez vous comme partout ailleurs ici !
Nous entrons.
Il fait nuit noire ici ! A peine avais-je finie ma phrase que les plantes autour de nous se mettent à scintillées, pour éclairer la grande piÚce végétale du sol au plafond.
Asseyez-vous nous dit-elle en nous faisons signe et en sâasseyant elle-mĂȘme en face de moi, comme InĂšsa en face de Yo !
Sâen suit un long Ă©change ou Ă deux voix elles nous racontent lâhistoire de lâhumanitĂ©, la disparition des hommes mĂąles, la longue Ă©volution vers ce quâelles sont et le monde dans lequel elles vivent.
Puis Xola en sâadressant Ă Loa !
InĂšsa va te montrer oĂč est le petit coin !
Oui ! Ca presse un peu, mais comment tu sais ?
Loa
Mes boyaux se tordent câest affreux, jâespĂšre que ce nâest pas loin ! Me dis-je en suivant ma guide.
Câest lĂ ! Me dit-elle en me montrant une vaste Ă©tendue couverte de plantes aux feuilles larges couvertes dâun fin duvet jaune.
Puis se baissant, elle dĂ©fait, je ne sais comment, le bas de mon vĂȘtement, le remonte et le noue autour de ma taille.
Tu peux peut-ĂȘtre t Ă©loigner un peu, lui dis-je alors quâelle est plantĂ©e devant moi.
Comme tu veux !
Mais jâentends des bruits derriĂšre moi et ne suis pas du tout rassurĂ©e.
Non, en fait reste par-lĂ , retourne-toi et bouche tes oreilles avec les doigts.
Elle rit aux éclats « que tu es drÎle ! ».
Je me soulage bruyamment, ho la honte !
« Câest lâeffet du voyage dans le lac, tu as sans doute retenue ton souffle jusquâĂ lâasphyxie, avant de respirer lâeau «
Heu, oui, oui, je mâessuie comment ? Ces feuilles sont indĂ©chirables.
Laisse ses feuilles tranquilles et attend ! Me répond-elle en se retournant vers moi.
Je sens soudain une douce caresse sur et entre mes fesses, câest dĂ©licat mais prĂ©cis et sans nul doute trĂšs efficace.
Nous vivons en symbiose complĂšte avec notre environnement, tu viens de rendre service Ă ces plantes en fertilisant le sol. Elles Ă leur tour te rendent le service de te nettoyer le popotin.
Alors encore quelques recommandations avant de passer Ă table. Vous pouvez faire tous ce que bon vous semble sans aucunes limites, Ă la seule condition, ceci pour votre sĂ©curitĂ©, quâune de nous deux soit avertie ou mieux vous accompagne.
Ceci dit mangeons vous voulez ?
InĂšsa croque Ă pleines dents Ă plusieurs reprises dans le fruit quâelle avait cueilli au moment de notre rencontre. Elle le mĂąche remplissant ses joues de la pulpe, puis crache celle-ci dans sa main et me la tend. Tiens câest pour toi !
Si tu le permets je vais me débrouiller, dis-je en prenant le fruit que je porte à ma bouche.
Xola rit puis prend-elle aussi un fruit rouge grenat quâelle cueille sur les parois de la « maison ». Comme InĂšsa elle croque et mĂąche minutieusement.
Impossible de faire la moindre entaille dans le fruit, câest dur comme de la pierre. Je me rĂ©signe alors Ă prĂ©lever un peu de cette purĂ©e quâInĂšsa me tend toujours.
Waouh câest super bon ! Je me resserre du bout du doigt pour finir par manger dans sa main.
Yo et moi mangeons ainsi plusieurs fruits, tous aussi bons les uns que les autres, je ne pourrais dĂ©finir exactement leurs gouts si diffĂ©rents de tout ce que jâai pu gouter jusque-lĂ .
Comment vous pouvez croquer dans quelque chose dâaussi dur ?
Nous nous ressemblons beaucoup répond InÚsa mais nous avons quelques petites différences comme celle-ci ! Elle att**** son pied écarte les orteils.
Vos pieds sont palmés !
Xola intervient sâadressant Ă InĂšsa elle dit « Ce sera tout pour aujourdâhui InĂšsa , nous sommes bien dâaccord.
Oui ! Oui ! Lui rĂ©pond-elle lâair un peu déçu !
Le soir est vite arrivé, au bord du lac nous admirons, ce qui ressemble à un coucher de soleil, sans pour autant voire clairement l'astre lumineux. Le ciel est rouge vif avec quelques nuages vaporeux teintés de jaune.
A nos questions Xola et InÚsa répondent souvent de maniÚre évasive. Mais nous comprenons qu'elles sont végétariennes et qu'il y a quelque chose comme "un accord" avec le monde vivant qui peuple leur terre. Ceci dit ça reste trÚs flou.
Il fait pratiquement nuit, nous retournons Ă notre logis.
Il est l'heure de dormir nous dit Xola en prenant une de ces boules qu'elle déploie en un grand drap pour toutes nous en couvrir entiÚrement.
Nous nous couchons en chien de fusil, Yo en face de moi ,Xola collĂ©e Ă son dos et InĂšsa dans la mĂȘme position derriĂšre moi.
La luminosité s'atténue, mais je vois encore clairement ma belle, les yeux brillants et le sourire radieux.
Xola passe une main sous sa taille pour venir la poser sur son sein gauche. Passant son autre main au-dessus de sa hanche elle vient caresser le pubis roux de Yo. InĂšsa enserre ma taille de ses deux bras. Elle a posĂ© sa tĂȘte sur mon Ă©paule.
Yo relÚve ses cheveux dégageant son cou et sa nuque. Xola vient alors l'embrasser, la lécher de la pointe de la langue jusque dans l'oreille. Ses caresses sur ses seins deviennent plus franches. Elle les masse, les presse, pour finir par faire rouler ses tétons érigés entre ses doigts. Son autre main caresse sa hanche, son ventre, son pubis. Lentement, Yo relÚve sa jambe pliée, écartant ses cuisses, elle nous laisse admirer sa chatte et invite ainsi Xola à des caresses plus intimes.
Xola ne se fait pas prier et glisse sa main entre les cuisses de ma chérie. InÚsa et moi n'en perdons pas une miette, tout cela dans un silence religieux.
Les doigts de Xola se promÚnent entre les chairs intimes de Yo, celle-ci deviennent luisantes. La caresse devient alors plus intrusive et le silence fait place à une douce mélodie liquide.
A chaque fois que je relĂšve le regard je vois Les yeux de Yo qui me fixent, ils sont remplis d'amour mais aussi d'un intense plaisir.
Xola retire sa main aux doigts humides de la liqueur de son amante. Elle les porte à sa bouche, les suçant l'un aprÚs l'autre. Elle prend ensuite la main de Yo la pose sur sa fesse gauche lui faisant comprendre qu'elle doit écarter ses jolis globes afin de lui donner l'accÚs à sa petite étoile. Il n'est pas nécessaire à ce moment de voir pour comprendre que Xola d'un doigt vient de pénétrer le petit anneau de Yo.
InĂšsa me souffle alors Ă l'oreille "Vas-y fait la jouir, nous sommes prĂȘtes !"
De mon index et de mon majeur je viens donc caresser vigoureusement le clitoris de Yo. Un puissant orgasme nous emporte toutes les quatre.
A SUIVRE
Loa lui rĂ©pond par un « Oui » hĂ©sitant de la tĂȘte.
Xola nous sourit « Il va falloir me suivre. Surtout pas de panique, respirez sous lâeau comme si de rien nâĂ©tait, vous pouvez me faire toute confiance, il nây a aucun risque.
Xola nage devant nous vers les profondeurs, sa longue chevelure argentĂ©e laisse comme une trace lumineuse qui nous guide et nous Ă©claire dans lâobscuritĂ© totale qui nous entoure.
Rapidement je sens Loa prise de panique, Xola lui saisit alors le poignet et nous continuons. Je ne sens aucune gĂȘne, je peux respirer sous lâeau.
Je nâai plus vraiment la notion du temps, malgrĂ© tout, le lac semble sans fond.
Puis une faible lueur apparait, nous nous approchons de cette source de lumiĂšre qui devient plus intense, jusquâĂ arriver Ă la surface dâun lac Ă ciel ouvert.
Le ciel est comme une toile mouvante aux tons pastel, rose, orange et bleu. Deux magnifiques jeunes femmes nous attendent tout sourire. Elles nous tendent Ă chacune une boule blanche dâune extrĂȘme lĂ©gĂšretĂ© et Ă Loa et moi seulement, une paire de sandalettes faites de cordages.
Attendez, je vous montre nous dit Xola . Elle tire en pinçant de deux doigts la surface de la boule. Elle secoue et la toile se dĂ©ploie. Nous faisons de mĂȘme. Les deux jeunes femmes sâaffairent alors Ă nous vĂȘtir de cette Ă©trange Ă©toffe, dont elles sont-elles mĂȘme vĂȘtues. Je sens la prĂ©sence de cette tenue, totalement transparente, mais aucune contrainte sur mon corps.
Les deux jeunes femmes sont plus petites que Xola, mais encore un peu plus grandes que nous deux.
Lâune a les cheveux courts couleur or comme ses yeux. Elle est trĂšs blanche de peau. Lâautre Ă une longue chevelure bouclĂ©e blonde aux reflets azur, des yeux dâun bleu intense, une peau ocre brun, les poils de son pubis sont tous en nuance de bleus.
Elles nous regardent en souriant, puis se retournent et sâĂ©loignent Ă petits pas. Leurs fesses sont rondes et musclĂ©es et semblent fermes.
Suivez-moi nous dit Xola . Je vais vous montrer votre logis, puis il sera temps de nous restaurer.
Nous marchons dans une sorte de prairie parsemĂ©e de grandes fougĂšres arborescentes et d'une strate herbacĂ©e composĂ©e de plantes de toutes sortes. Nous croisons dâautres jeunes femmes aux couleurs variĂ©es, vĂȘtues comme nous, mais pieds nus, puis un premier petit groupe. Elles sont assises en rond et agitent leurs mains au centre du cercle quâelles forment.
Que font-elles ?
Elles tissent !
Mais je ne vois rien !
Elles si !
Deux autres sortent dâun buisson en forme de dĂŽme recouvert dâune vĂ©gĂ©tation luxuriante dans laquelle abondent des fruits de formes et couleurs variĂ©es.
Les dĂŽmes se font plus nombreux, ce sont en fait des huttes faites de branchages investis par la flore. Les femmes sont plus nombreuses, certaines nous font de grands sourires, dâautres semblent ne pas nous voir.
« Ne pensez pas quâelles soient indiffĂ©rentes Ă votre venue. Elles ne souhaitent pas vous gĂȘner ou vous faire peur, mais je peux vous assurer quâelles sont toutes heureuses de vous voir et quâelles meurent dâenvie de vous toucher dâĂ©changer avec vous.
Nous croisons beaucoup de femmes, elles nâont pas la moindre pudeur. Beaucoup sont assises les jambes pliĂ©es les avant-bras posĂ©s sur leurs genoux jambes Ă©cartĂ©es. Comme pour nous offrir leur intimitĂ©.
Loa ne dit rien elle regarde autour dâelle. Sa tĂȘte va de gauche de droite, on dirait une girouette affolĂ©e.
Regarde ! Me dit-elle, alors quâelle vient de sâarrĂȘter devant une haute hutte. Debout sur le toit, une magnifique femme paraissant encore plus jeune que les autres, nous regarde en nous faisant face, un gros fruit orange vif Ă la main. Dâune roulade elle descend pour se retrouver Ă deux mĂštres devant nous. Elle est plus petite, un petit mĂštre soixante, je pense. Elle Ă la peau trĂšs matte, de trĂšs longs cheveux tressĂ©s aussi noirs que ses yeux dont on ne discerne pas la pupille. Cela lui donne un regard mystĂ©rieux presque angoissant. Elle a une taille trĂšs fine, une poitrine ferme, deux seins ronds aux petites arĂ©oles presque noires, de petites touffes dĂ©placent de ses aisselles et son pubis est garni dâune Ă©paisse toison, toute aussi sombre que ses cheveux.
Xola prend la parole, pendant que cm par cm la belle approche.
Je vous prĂ©sente InĂšsa , notre sĆur mais aussi notre fille, InĂ©sa est la plus jeune dâentre nous. Elle voulait vous souhaiter la bienvenue, ce nâĂ©tait pas prĂ©vu ainsi, mais câest lâimpatience de la jeunesse.
InĂšsa s'approche de moi ! Bonjour Yo ! Puis bonjour Loa, puis je tâembrasser ?
Loa nâa pas le temps de rĂ©pondre quâinĂšsa la saisie des deux mains par la nuque et lui impose un long baiser langoureux. Puis regardant Loa encore sous lâeffet de la surprise, les larmes aux yeux elle lui dit « Merci de mâavoir choisie ! ».
Xola et elle se mettent Ă rire de bon cĆur.
Je demande donc, comment ça elle l'a choisie ?
Oui Loa lâa choisie comme toi tu mâas choisie Yo et Ă mon tour je tâen remercie.
Et je nâai pas le droit Ă un baiser ?
Xola ne me répond pas.
Voilà votre maison nous dit-elle en nous présentant une ouverture dans une imposante masse de végétation fleurie.
Entrez-vous ĂȘtes chez vous comme partout ailleurs ici !
Nous entrons.
Il fait nuit noire ici ! A peine avais-je finie ma phrase que les plantes autour de nous se mettent à scintillées, pour éclairer la grande piÚce végétale du sol au plafond.
Asseyez-vous nous dit-elle en nous faisons signe et en sâasseyant elle-mĂȘme en face de moi, comme InĂšsa en face de Yo !
Sâen suit un long Ă©change ou Ă deux voix elles nous racontent lâhistoire de lâhumanitĂ©, la disparition des hommes mĂąles, la longue Ă©volution vers ce quâelles sont et le monde dans lequel elles vivent.
Puis Xola en sâadressant Ă Loa !
InĂšsa va te montrer oĂč est le petit coin !
Oui ! Ca presse un peu, mais comment tu sais ?
Loa
Mes boyaux se tordent câest affreux, jâespĂšre que ce nâest pas loin ! Me dis-je en suivant ma guide.
Câest lĂ ! Me dit-elle en me montrant une vaste Ă©tendue couverte de plantes aux feuilles larges couvertes dâun fin duvet jaune.
Puis se baissant, elle dĂ©fait, je ne sais comment, le bas de mon vĂȘtement, le remonte et le noue autour de ma taille.
Tu peux peut-ĂȘtre t Ă©loigner un peu, lui dis-je alors quâelle est plantĂ©e devant moi.
Comme tu veux !
Mais jâentends des bruits derriĂšre moi et ne suis pas du tout rassurĂ©e.
Non, en fait reste par-lĂ , retourne-toi et bouche tes oreilles avec les doigts.
Elle rit aux éclats « que tu es drÎle ! ».
Je me soulage bruyamment, ho la honte !
« Câest lâeffet du voyage dans le lac, tu as sans doute retenue ton souffle jusquâĂ lâasphyxie, avant de respirer lâeau «
Heu, oui, oui, je mâessuie comment ? Ces feuilles sont indĂ©chirables.
Laisse ses feuilles tranquilles et attend ! Me répond-elle en se retournant vers moi.
Je sens soudain une douce caresse sur et entre mes fesses, câest dĂ©licat mais prĂ©cis et sans nul doute trĂšs efficace.
Nous vivons en symbiose complĂšte avec notre environnement, tu viens de rendre service Ă ces plantes en fertilisant le sol. Elles Ă leur tour te rendent le service de te nettoyer le popotin.
Alors encore quelques recommandations avant de passer Ă table. Vous pouvez faire tous ce que bon vous semble sans aucunes limites, Ă la seule condition, ceci pour votre sĂ©curitĂ©, quâune de nous deux soit avertie ou mieux vous accompagne.
Ceci dit mangeons vous voulez ?
InĂšsa croque Ă pleines dents Ă plusieurs reprises dans le fruit quâelle avait cueilli au moment de notre rencontre. Elle le mĂąche remplissant ses joues de la pulpe, puis crache celle-ci dans sa main et me la tend. Tiens câest pour toi !
Si tu le permets je vais me débrouiller, dis-je en prenant le fruit que je porte à ma bouche.
Xola rit puis prend-elle aussi un fruit rouge grenat quâelle cueille sur les parois de la « maison ». Comme InĂšsa elle croque et mĂąche minutieusement.
Impossible de faire la moindre entaille dans le fruit, câest dur comme de la pierre. Je me rĂ©signe alors Ă prĂ©lever un peu de cette purĂ©e quâInĂšsa me tend toujours.
Waouh câest super bon ! Je me resserre du bout du doigt pour finir par manger dans sa main.
Yo et moi mangeons ainsi plusieurs fruits, tous aussi bons les uns que les autres, je ne pourrais dĂ©finir exactement leurs gouts si diffĂ©rents de tout ce que jâai pu gouter jusque-lĂ .
Comment vous pouvez croquer dans quelque chose dâaussi dur ?
Nous nous ressemblons beaucoup répond InÚsa mais nous avons quelques petites différences comme celle-ci ! Elle att**** son pied écarte les orteils.
Vos pieds sont palmés !
Xola intervient sâadressant Ă InĂšsa elle dit « Ce sera tout pour aujourdâhui InĂšsa , nous sommes bien dâaccord.
Oui ! Oui ! Lui rĂ©pond-elle lâair un peu déçu !
Le soir est vite arrivé, au bord du lac nous admirons, ce qui ressemble à un coucher de soleil, sans pour autant voire clairement l'astre lumineux. Le ciel est rouge vif avec quelques nuages vaporeux teintés de jaune.
A nos questions Xola et InÚsa répondent souvent de maniÚre évasive. Mais nous comprenons qu'elles sont végétariennes et qu'il y a quelque chose comme "un accord" avec le monde vivant qui peuple leur terre. Ceci dit ça reste trÚs flou.
Il fait pratiquement nuit, nous retournons Ă notre logis.
Il est l'heure de dormir nous dit Xola en prenant une de ces boules qu'elle déploie en un grand drap pour toutes nous en couvrir entiÚrement.
Nous nous couchons en chien de fusil, Yo en face de moi ,Xola collĂ©e Ă son dos et InĂšsa dans la mĂȘme position derriĂšre moi.
La luminosité s'atténue, mais je vois encore clairement ma belle, les yeux brillants et le sourire radieux.
Xola passe une main sous sa taille pour venir la poser sur son sein gauche. Passant son autre main au-dessus de sa hanche elle vient caresser le pubis roux de Yo. InĂšsa enserre ma taille de ses deux bras. Elle a posĂ© sa tĂȘte sur mon Ă©paule.
Yo relÚve ses cheveux dégageant son cou et sa nuque. Xola vient alors l'embrasser, la lécher de la pointe de la langue jusque dans l'oreille. Ses caresses sur ses seins deviennent plus franches. Elle les masse, les presse, pour finir par faire rouler ses tétons érigés entre ses doigts. Son autre main caresse sa hanche, son ventre, son pubis. Lentement, Yo relÚve sa jambe pliée, écartant ses cuisses, elle nous laisse admirer sa chatte et invite ainsi Xola à des caresses plus intimes.
Xola ne se fait pas prier et glisse sa main entre les cuisses de ma chérie. InÚsa et moi n'en perdons pas une miette, tout cela dans un silence religieux.
Les doigts de Xola se promÚnent entre les chairs intimes de Yo, celle-ci deviennent luisantes. La caresse devient alors plus intrusive et le silence fait place à une douce mélodie liquide.
A chaque fois que je relĂšve le regard je vois Les yeux de Yo qui me fixent, ils sont remplis d'amour mais aussi d'un intense plaisir.
Xola retire sa main aux doigts humides de la liqueur de son amante. Elle les porte à sa bouche, les suçant l'un aprÚs l'autre. Elle prend ensuite la main de Yo la pose sur sa fesse gauche lui faisant comprendre qu'elle doit écarter ses jolis globes afin de lui donner l'accÚs à sa petite étoile. Il n'est pas nécessaire à ce moment de voir pour comprendre que Xola d'un doigt vient de pénétrer le petit anneau de Yo.
InĂšsa me souffle alors Ă l'oreille "Vas-y fait la jouir, nous sommes prĂȘtes !"
De mon index et de mon majeur je viens donc caresser vigoureusement le clitoris de Yo. Un puissant orgasme nous emporte toutes les quatre.
A SUIVRE
2 years ago