Visite au sexshop (3)
Le lendemain, je réveillais tard. Je n’avais même pas entendu le réveil sonner.
J’appelais mon boulot pour me faire porter pale et je finissais ma matinée dans le canapé. Les souvenirs de la veille se bousculaient dans ma tête. La cage, à chaque début d’érection, se rappelait à mon souvenir. La sensation était bizarre, agréable et gênante. La cage en elle-même était discrète, je ne la sentais pas, mon sexe s’était habitué à sa présence. La sensation de poids était agréable. Elle ne devenait gênante que pour aller aux toilettes ou quand je m’asseyais avec un pantalon serré. Là, mes couilles étaient écrasées, coincées entre la cage et le pantalon. Il me fallait trouver une position adéquate.
Comment allais je faire pour que les gens ne s’aperçoivent pas de ce problème, ni de la légère bosse que faisait mon pantalon…
Déjà, je pouvais changer mes pantalons pour des coupes plus amples, ce qui devrait atténuer mes difficultés à m’asseoir.
Je déjeunais, puis je partis faire mes courses. Comme je l’avais craint la position du conducteur ne fut pas du tout agréable. Je n’arrivais pas à trouver une position confortable et me permettant d’être à l’aise pour conduire. Je privilégiais donc la sécurité de conduite, tant pis pour mes boules.
Je me garais sur le parking de K…. je rentrais dans le magasin. Ouf pas trop de monde. Malgré cela, j’avais l’impression que tout le monde regardait en direction de ma braguette. J’en ai même vu qui avait un sourire ironique sur les lèvres. Je me hâtais dans rayon « hommes ». je regardais les modèles et en sélectionnais 2 -3.
Arrivé aux cabines d’essayage, la préposé me regarda avec attention « avait’ elle, elle aussi, compris… ». Elle me regarda me diriger vers les cabines.
J’essayais les pantalons, il m’allait bien. J’essayais de m’asseoir sur la chaise présente. Ça allait, mes couilles trouvaient leurs places sans trop de problèmes. Il ne restait plus qu’un problème, la longueur du pantalon. Etant célibataire, je fais pas mal de choses, y compris un peu de couture, mais la, ça dépasse mes competences.la mort dans l’âme, je sors de la cabine et demande à la préposée si elle peut faire la longueur de mes pantalons.
« pas de problème, Monsieur, venez vous installer sur le podium. ».
Je monte sur ledit podium, elle s’accroupit devant moi et me dit :
« tenez vous droit, s’il vous plait ».
À ce moment, je m’aperçus que son visage était juste à hauteur de ma braguette. « Mon dieu, pourvu qu’elle ne s’aperçoive de rien. »
Elle se baissa, plia le bas du pantalon et me demanda :
« ca vous va comme ca ? »
Je jetais un rapide coup d’œil dans la glace sur le coté.
« - oui, très bien. »
Elle planta ses aiguilles dans l’ourlet avant de se relever.
« - j’ai plusieurs pantalons à faire, est ce que je dois les mettre pour refaire les longueurs ?? »
« - non, non, ça ira, je prendrais celui-là comme modèle »
j’avoue que cette réponse me convenait parfaitement.
Je retournais dans la cabine remettre mon pantalon. Je donnais les 3 pantalons à la préposée et lui demandais dans combien de temps ils pourraient être prêts ?
« - il n’y a pas grand monde aujourd’hui. Je peux vous les faire pour dans une heure, ça ira ? »
« -très bien. Je vais aller faire un tour et je reviens. Merci. »
Je quittais le magasin et regardais autour de moi. Qu’allais-je pouvoir pendant une heure ???
Je me dirigeais vers ma voiture quand le téléphone sonna, un numéro caché.
je n’aime pas que l’on m’appelle en numéro caché, mais je décidais de répondre quand même.
« -allo ? »
« -bonjour ma pute, tu as bien dormi ? »
C’était mon maitre, je ne pensais pas qu’il appellerait si vite.
« - oui maitre, merci, et vous ? »
« - moi aussi, depuis que j’ai trouve une bonne gagneuse, je dors comme un bébé Ou es-tu ? »
je rougis à ces mots.
« -je suis sur le parking de K…... je suis venu acheter des pantalons, les miens ne vont pas avec la cage. »
« -OK, mais on refera ta garde-robe ensemble, tu vas avoir besoin de tenues correspondant à ton statut. »
Je ne compris pas exactement de quoi il voulait parler.
« - passes au sex-shop ce soir à 22h00. »
« - bien, Maitre »
Le temps de répondre, il avait déjà raccroché. Je ne savais pas s’il avait entendu ma réponse. D’ailleurs je ne crois pas qu’il ait attendu une réponse de ma part. C’était un ordre et un ordre, ça s’exécute.
J’hésitais à remonter dans ma voiture. A coté de K…., il y avait deux autres magasins. Je décidais d’aller y faire un tour. A peine dans le magasin, j’ai eu l’impression que tout le monde regarda la bosse de mon pantalon. J’avais honte.
Bientôt, il fut l’heure d’aller récupérer mes pantalons. La préposée avait terminé mes pantalons. Elle me les tendit en me disant :
« -voila, Monsieur, ils vous attendaient. Bon après-midi. »
Je passais à la caisse et quittais le magasin rapidement.
De retour chez moi, je quittais mon pantalon et mon slip pour laisser « respirer mon service 3 pièces ». Je le massais un peu.
Il était 18h30. Plus que 3h30 avant mon rendez-vous, j’avais le temps de regarder mes mails. Je me connectais à MSN. Pas grand-chose d’intéressant.
À ce moment-là, mon téléphone m’indiqua que j’avais un SMS. Je ne reconnaissais pas le numéro. Je lus le message :
« ce soir ne mets pas de sous- vêtement ! Pantalon et polo, c’est tout ! »
Je rougis à l’idée de me balader dans les rues habillées comme ca.
Ma vie évoluait à la vitesse grand V, elle avait tellement changé en si peu de temps que j’avais le vertige. A quoi ressemblerait’ elle dans un mois, dans 6mois…
je dinais légèrement, une boule à l’estomac me coupait l’appétit. Un peu avant 22h00, je quittais mon appartement vêtu comme mon maitre me l’avait ordonné.
À 22h00, j’appuyais sur le bouton d’ouverture de la porte.
Mon maitre était déjà la à discuter avec le patron du sex-shop.
« - c’est bien, ma chienne, tu es à l’heure. Mais je n’en attendais pas moins d’une salope comme toi. Je te présente Pierre, c’est le patron de ce sex-shop. Il va m’aider à faire de toi une pute honorable. »
je restais devant lui les yeux baissés.
« - il va nous fournir tout ce dont tu as besoin. Tu le paieras sur tes gains futurs ou en nature. Déshabille-toi !»
ça y est, me revoilà à poil dans le sex-shop… quand je pense que je n’étais rentré ici que pour acheter un plug… et que ce simple acte me faisait rougir de honte. J’obéissais. Mes vêtements disparurent derrière le comptoir.
« - on va commencer par enlever tous ces poils disgracieux. Pierre, donnes toi ta crème dépilatoire. »
Pierre lui tendit un tube. Maitre l’ouvrit et commença à étaler la crème sur mon torse puis, après m’avoir ordonné de mettre mes bras à l’horizontale, il enduisit mes aisselles.
« - ne bouges pas le temps que la crème agisse. »
Je restais la debout, les bras écartés à l’horizontale, comme un épouvantail. La crème me chauffait.
Au bout d’une dizaine de minutes, Maitre prit une raclette en plastique et racla la crème et les poils. Rapidement mon torse fut lisse. Mes aisselles subirent le même traitement rapidement. Puis avec une lingette, il nettoya les dernières traces de crème. Il enleva les derniers poils récalcitrants à la pince à épiler.
« - allez au bas, maintenant. »
Et il recommença à étaler la crème sur mes jambes cette fois.
« -tournes toi ! »
J’obtempérais. Mes fesses à leur tour furent recouvertes de crème.
« - écartes les jambes ! »
Il continua à étaler la crème sur l’intérieur de mes cuisses, il s’intéressa à mes fesses, il les écarta et les enduisit de crème.
« -maintenant, ne bouges plus ! »
Et il me laissa à nouveau seul au milieu de la pièce.
Quand il revint quelques minutes plus tard, il n’était pas seul. Le patron du sex-shop l’accompagnait.
« - regardes comme elle est lisse, dans quelques minutes, il ne lui restera plus que les poils du sexe. Mais je vais les enlever aussi. Elle sera toute lisse de partout. »
« - oui, ce que j’ai préparé lui ira parfaitement ! »
Mon maitre prit la raclette et, comme pour mon torse et mes aisselles, racla la creme.ma moitié inferieur devint lisse. Un coup de lingette finit le travail. Les seuls poils qui me restaient étaient ceux de mon pubis, mais je ne me faisais pas d’illusion, ils n’allaient pas rester longtemps.
Mon maitre enleva le cadenas de ma cage puis la retira.
« - ne t’inquiètes pas, ma pute, je vais te la remettre ! »
J’avais une envie furieuse de masser mon sexe mais je n’osais pas. Mon maitre fixa deux pinces sur le prépuce après avoir recouvert le gland, puis il enduisit mon pubis, mes couilles et ma queue de crème.
« - allez encore quelques minutes de patience et tu seras lisse de partout. »
Après quelques minutes de patience, il revint et racla la crème, passa un coup de lingette et finit à la pince à épiler. Mon sexe est lisse et les boules aussi. Pour tous poils, il ne me restait que mes cheveux.
J’étais plus nu que nu. J’avais honte d’être ainsi exhibé.
« - allez, viens avec moi, on va faire le marché. Tu ne peux pas rester dans cette tenue ! Tu es indécente. »
Je le suivis sans dire un mot. Je n’avais rien contre le fait de me rhabiller.
Il passa dans le rayon « vêtement cuir ». Il y avait des tenues superbes. Il choisit une robe noire sans manche et apparemment très courte. Puis il alla dans l’allée des chaussures. La, il prit des escarpins noirs aussi avec des talons de 8cms. Il continua ensuite par le rayon « travestis ». La, il s’arrêta devant les faux seins. Il choisit une sorte de bustier. Il y avait un torse et deux « bras » d’une quinzaine de centimètres. Deux énormes obus pointaient devant. Il me le tendit. La texture du bustier était très douce. En passant la main dessus, on sentait bien que ce n’était pas de la peau mais le contact était très agréable. La couleur aussi était assez proche de la peau, une peau blanche légèrement bronzée. La taille des seins devait correspondre à du 110 ou 120 avec des bonnets E ou F.
je le regardai avec de grands yeux. Moi qui aime les gros seins, je les trouvais très réaliste, jusqu’au poids qui devait correspondre à peu prés à la taille des seins.
« - il suffit de cacher les extrémités sous des vêtements ou des accessoires. Un collier de chienne fera très bien l’affaire pour le cou. Pour les bras, des bracelets tatouage devraient aller. »
Puis il se dirigea vers les perruques, il en choisit une brune mi longue avec une frange devant. La encore, l’effet était très réaliste.
« - allez, on va essayer tout ca. »
nous retournâmes dans la salle principale.
« - commences par le bustier ! »
Je l’enfilais par-dessus la tête. Ca faisait la même impression que d’enfiler une combinaison de plongée mais en glissant plus facilement.une fois en place, j’en sentis vite le poids. Mon centre de gravité s’était avancé. Je me sentis tiré vers l’avant. Je corrigeais ma position.
« - attends avant de mettre la robe, il faut que je remette la cage en place. »
Aussitôt dit, aussitôt fait.
« - voila, tu peux mettre la robe. Je vais chercher des bas. »
J’enfilais la robe. Elle était à ma taille. Mais comme je le craignais ; elle était courte, très courte. Elle devait à peine cacher le bas de mes fesses.
j’en étais la de mes réflexions quand mon maitre revint, tenant une boite dans la main.
« - tu es bandante habillée comme ca, salope. Tu vas faire des ravages dans les braguettes ! Allez enfiles ces bas, et mets bien la couture en place. »
Je mis les bas en faisant attention à la couture. Pas facile ! Je dus m’y reprendre à plusieurs fois. C’était des bas auto-fixants. La sensation de la bande de maintien au niveau la cuisse était agréable, tout comme le contact du nylon. J’aimais bien.
Une fois les bas en place, je mis les escarpins. Encore une nouvelle sensation. Un équilibre précaire, une posture différente, plus cambré que d’habitude, le poids de ma poitrine n’arrangeait rien. Mon équilibre était bel et bien modifié.
Mes premiers me rappelèrent ceux d’un bébé, hésitants, maladroits.
Je me souvins d’avoir entendu quelque chose pour avoir une belle démarche. Imaginer une ligne au sol et marcher dessus.
Petit à petit, ma démarche s’assura. Je me sentais moins gauche.
à ce moment, je m’aperçus que mon maitre me regardait sans rien dire, un sourire sur les lèvres.
« - ca a l’air de te plaire de marcher avec des talons hauts… »
« - euhhh, oui, Maitre. C’est vrai que j’aime bien. Je me sens différente. »
« - allez suis moi, on va passer aux finitions ! »
Il retourna dans le rayon SM. Il prit un collier en cuir clouté et deux bracelets métalliques.
Il me mit le collier. Il cachait le haut du bustier, à part une légère différence de carnation avec ma peau, le bustier ne se voyait presque plus. Il fixa ensuite les deux bracelets à la démarcation entre ma peau et les « bras » du bustier. Cette fois le bustier ne se voyait plus.
« - assieds-toi sur la chaise et mets tes mains sur la table ! »
Sagement, une fois assise (vu ma tenue maintenant, je vais parler de moi au féminin.) Je posais les mains à plat sur la table. Une femme vint s’asseoir en face de moi. Elle avait une trousse de maquillage avec elle. Elle sortit des faux ongles et s’appliqua à les mettre en place.
« - il faudra faire attention, c’est de la colle forte. Tu risques de t’arracher l’ongle si tu t’accroches. Pense bien que tes doigts se sont allongés d’un bon centimètre et demi. Elle les lima pour leur donner une forme naturelle et féminine. Puis elle prit du vernis à ongles rouge carmin et commença à me faire les ongles.
« - ca s’enlève facilement ??? » Demandais-je inquiet
« - non, celui est très résistant, il tient plusieurs jours. »
Je palis. Comment allais-je faire demain pour aller travailler…
une fois les mains terminées, elle passa au maquillage. Elle étala plusieurs produits sur mon visage, finissant au « blaireau ». Elle me fixa ensuite des faux-cils avant de mettre de l’eye-liner, du fard et du rimmel.
Elle choisit une rouge à lèvres bien carmin, rouge baiser (exactement la couleur qui portait par une femme donne ce que les hommes nomment « une bouche à pipes ». Elle l’appliqua lentement.
Puis elle se recula pour voir le résultat d’ensemble. Un sourire éclaira son visage. Apparemment le résultat lui plaisait.
Elle prit la perruque et me la mit.
La, encore elle se recula, sembla hésiter un peu, se rapprocha, bougea un peu la perruque, se recula à nouveau.
« - voila, tu es parfaite. Tu veux te voir ? »
Bien sur, je répondis par l’affirmative. Elle prit un miroir et le place devant moi.
J’en eus le souffle coupé. En face de moi, la dans le miroir, je voyais une femme. Au quotidien, j’ai un visage assurément masculin, par sa forme, il est sans équivoque. Et pourtant, la, c’est bien une femme que je voyais. La femme appela mon maitre.
« - ça y est, j’ai fini, venez voir comme votre salope est belle. »
Mon maitre revint. Il s’arrêta sur le seuil de la pièce, me regarda. Il souriait, manifestement je lui plaisais.
« - lèves toi et tournes sur toi-même lentement, salope »
j’obtempérais rapidement.
En tournant, je m’aperçus que je me cambrais plus que d’habitude. Je prenais des poses avantageuses comme une femelle. Comme si je voulais séduire…
« - je me doutais bien que tu ferais un beau travesti, mais la, je suis bluffé. Véro a fait un superbe travail. Je suis sur que tu vas plaire. Ca tombe bien, j’ai du boulot pour toi. Il faut que tu payes tous ces accessoires. »
Je me demandais bien ce qu’il avait imaginé et jusqu’ou allais je tomber…
J’appelais mon boulot pour me faire porter pale et je finissais ma matinée dans le canapé. Les souvenirs de la veille se bousculaient dans ma tête. La cage, à chaque début d’érection, se rappelait à mon souvenir. La sensation était bizarre, agréable et gênante. La cage en elle-même était discrète, je ne la sentais pas, mon sexe s’était habitué à sa présence. La sensation de poids était agréable. Elle ne devenait gênante que pour aller aux toilettes ou quand je m’asseyais avec un pantalon serré. Là, mes couilles étaient écrasées, coincées entre la cage et le pantalon. Il me fallait trouver une position adéquate.
Comment allais je faire pour que les gens ne s’aperçoivent pas de ce problème, ni de la légère bosse que faisait mon pantalon…
Déjà, je pouvais changer mes pantalons pour des coupes plus amples, ce qui devrait atténuer mes difficultés à m’asseoir.
Je déjeunais, puis je partis faire mes courses. Comme je l’avais craint la position du conducteur ne fut pas du tout agréable. Je n’arrivais pas à trouver une position confortable et me permettant d’être à l’aise pour conduire. Je privilégiais donc la sécurité de conduite, tant pis pour mes boules.
Je me garais sur le parking de K…. je rentrais dans le magasin. Ouf pas trop de monde. Malgré cela, j’avais l’impression que tout le monde regardait en direction de ma braguette. J’en ai même vu qui avait un sourire ironique sur les lèvres. Je me hâtais dans rayon « hommes ». je regardais les modèles et en sélectionnais 2 -3.
Arrivé aux cabines d’essayage, la préposé me regarda avec attention « avait’ elle, elle aussi, compris… ». Elle me regarda me diriger vers les cabines.
J’essayais les pantalons, il m’allait bien. J’essayais de m’asseoir sur la chaise présente. Ça allait, mes couilles trouvaient leurs places sans trop de problèmes. Il ne restait plus qu’un problème, la longueur du pantalon. Etant célibataire, je fais pas mal de choses, y compris un peu de couture, mais la, ça dépasse mes competences.la mort dans l’âme, je sors de la cabine et demande à la préposée si elle peut faire la longueur de mes pantalons.
« pas de problème, Monsieur, venez vous installer sur le podium. ».
Je monte sur ledit podium, elle s’accroupit devant moi et me dit :
« tenez vous droit, s’il vous plait ».
À ce moment, je m’aperçus que son visage était juste à hauteur de ma braguette. « Mon dieu, pourvu qu’elle ne s’aperçoive de rien. »
Elle se baissa, plia le bas du pantalon et me demanda :
« ca vous va comme ca ? »
Je jetais un rapide coup d’œil dans la glace sur le coté.
« - oui, très bien. »
Elle planta ses aiguilles dans l’ourlet avant de se relever.
« - j’ai plusieurs pantalons à faire, est ce que je dois les mettre pour refaire les longueurs ?? »
« - non, non, ça ira, je prendrais celui-là comme modèle »
j’avoue que cette réponse me convenait parfaitement.
Je retournais dans la cabine remettre mon pantalon. Je donnais les 3 pantalons à la préposée et lui demandais dans combien de temps ils pourraient être prêts ?
« - il n’y a pas grand monde aujourd’hui. Je peux vous les faire pour dans une heure, ça ira ? »
« -très bien. Je vais aller faire un tour et je reviens. Merci. »
Je quittais le magasin et regardais autour de moi. Qu’allais-je pouvoir pendant une heure ???
Je me dirigeais vers ma voiture quand le téléphone sonna, un numéro caché.
je n’aime pas que l’on m’appelle en numéro caché, mais je décidais de répondre quand même.
« -allo ? »
« -bonjour ma pute, tu as bien dormi ? »
C’était mon maitre, je ne pensais pas qu’il appellerait si vite.
« - oui maitre, merci, et vous ? »
« - moi aussi, depuis que j’ai trouve une bonne gagneuse, je dors comme un bébé Ou es-tu ? »
je rougis à ces mots.
« -je suis sur le parking de K…... je suis venu acheter des pantalons, les miens ne vont pas avec la cage. »
« -OK, mais on refera ta garde-robe ensemble, tu vas avoir besoin de tenues correspondant à ton statut. »
Je ne compris pas exactement de quoi il voulait parler.
« - passes au sex-shop ce soir à 22h00. »
« - bien, Maitre »
Le temps de répondre, il avait déjà raccroché. Je ne savais pas s’il avait entendu ma réponse. D’ailleurs je ne crois pas qu’il ait attendu une réponse de ma part. C’était un ordre et un ordre, ça s’exécute.
J’hésitais à remonter dans ma voiture. A coté de K…., il y avait deux autres magasins. Je décidais d’aller y faire un tour. A peine dans le magasin, j’ai eu l’impression que tout le monde regarda la bosse de mon pantalon. J’avais honte.
Bientôt, il fut l’heure d’aller récupérer mes pantalons. La préposée avait terminé mes pantalons. Elle me les tendit en me disant :
« -voila, Monsieur, ils vous attendaient. Bon après-midi. »
Je passais à la caisse et quittais le magasin rapidement.
De retour chez moi, je quittais mon pantalon et mon slip pour laisser « respirer mon service 3 pièces ». Je le massais un peu.
Il était 18h30. Plus que 3h30 avant mon rendez-vous, j’avais le temps de regarder mes mails. Je me connectais à MSN. Pas grand-chose d’intéressant.
À ce moment-là, mon téléphone m’indiqua que j’avais un SMS. Je ne reconnaissais pas le numéro. Je lus le message :
« ce soir ne mets pas de sous- vêtement ! Pantalon et polo, c’est tout ! »
Je rougis à l’idée de me balader dans les rues habillées comme ca.
Ma vie évoluait à la vitesse grand V, elle avait tellement changé en si peu de temps que j’avais le vertige. A quoi ressemblerait’ elle dans un mois, dans 6mois…
je dinais légèrement, une boule à l’estomac me coupait l’appétit. Un peu avant 22h00, je quittais mon appartement vêtu comme mon maitre me l’avait ordonné.
À 22h00, j’appuyais sur le bouton d’ouverture de la porte.
Mon maitre était déjà la à discuter avec le patron du sex-shop.
« - c’est bien, ma chienne, tu es à l’heure. Mais je n’en attendais pas moins d’une salope comme toi. Je te présente Pierre, c’est le patron de ce sex-shop. Il va m’aider à faire de toi une pute honorable. »
je restais devant lui les yeux baissés.
« - il va nous fournir tout ce dont tu as besoin. Tu le paieras sur tes gains futurs ou en nature. Déshabille-toi !»
ça y est, me revoilà à poil dans le sex-shop… quand je pense que je n’étais rentré ici que pour acheter un plug… et que ce simple acte me faisait rougir de honte. J’obéissais. Mes vêtements disparurent derrière le comptoir.
« - on va commencer par enlever tous ces poils disgracieux. Pierre, donnes toi ta crème dépilatoire. »
Pierre lui tendit un tube. Maitre l’ouvrit et commença à étaler la crème sur mon torse puis, après m’avoir ordonné de mettre mes bras à l’horizontale, il enduisit mes aisselles.
« - ne bouges pas le temps que la crème agisse. »
Je restais la debout, les bras écartés à l’horizontale, comme un épouvantail. La crème me chauffait.
Au bout d’une dizaine de minutes, Maitre prit une raclette en plastique et racla la crème et les poils. Rapidement mon torse fut lisse. Mes aisselles subirent le même traitement rapidement. Puis avec une lingette, il nettoya les dernières traces de crème. Il enleva les derniers poils récalcitrants à la pince à épiler.
« - allez au bas, maintenant. »
Et il recommença à étaler la crème sur mes jambes cette fois.
« -tournes toi ! »
J’obtempérais. Mes fesses à leur tour furent recouvertes de crème.
« - écartes les jambes ! »
Il continua à étaler la crème sur l’intérieur de mes cuisses, il s’intéressa à mes fesses, il les écarta et les enduisit de crème.
« -maintenant, ne bouges plus ! »
Et il me laissa à nouveau seul au milieu de la pièce.
Quand il revint quelques minutes plus tard, il n’était pas seul. Le patron du sex-shop l’accompagnait.
« - regardes comme elle est lisse, dans quelques minutes, il ne lui restera plus que les poils du sexe. Mais je vais les enlever aussi. Elle sera toute lisse de partout. »
« - oui, ce que j’ai préparé lui ira parfaitement ! »
Mon maitre prit la raclette et, comme pour mon torse et mes aisselles, racla la creme.ma moitié inferieur devint lisse. Un coup de lingette finit le travail. Les seuls poils qui me restaient étaient ceux de mon pubis, mais je ne me faisais pas d’illusion, ils n’allaient pas rester longtemps.
Mon maitre enleva le cadenas de ma cage puis la retira.
« - ne t’inquiètes pas, ma pute, je vais te la remettre ! »
J’avais une envie furieuse de masser mon sexe mais je n’osais pas. Mon maitre fixa deux pinces sur le prépuce après avoir recouvert le gland, puis il enduisit mon pubis, mes couilles et ma queue de crème.
« - allez encore quelques minutes de patience et tu seras lisse de partout. »
Après quelques minutes de patience, il revint et racla la crème, passa un coup de lingette et finit à la pince à épiler. Mon sexe est lisse et les boules aussi. Pour tous poils, il ne me restait que mes cheveux.
J’étais plus nu que nu. J’avais honte d’être ainsi exhibé.
« - allez, viens avec moi, on va faire le marché. Tu ne peux pas rester dans cette tenue ! Tu es indécente. »
Je le suivis sans dire un mot. Je n’avais rien contre le fait de me rhabiller.
Il passa dans le rayon « vêtement cuir ». Il y avait des tenues superbes. Il choisit une robe noire sans manche et apparemment très courte. Puis il alla dans l’allée des chaussures. La, il prit des escarpins noirs aussi avec des talons de 8cms. Il continua ensuite par le rayon « travestis ». La, il s’arrêta devant les faux seins. Il choisit une sorte de bustier. Il y avait un torse et deux « bras » d’une quinzaine de centimètres. Deux énormes obus pointaient devant. Il me le tendit. La texture du bustier était très douce. En passant la main dessus, on sentait bien que ce n’était pas de la peau mais le contact était très agréable. La couleur aussi était assez proche de la peau, une peau blanche légèrement bronzée. La taille des seins devait correspondre à du 110 ou 120 avec des bonnets E ou F.
je le regardai avec de grands yeux. Moi qui aime les gros seins, je les trouvais très réaliste, jusqu’au poids qui devait correspondre à peu prés à la taille des seins.
« - il suffit de cacher les extrémités sous des vêtements ou des accessoires. Un collier de chienne fera très bien l’affaire pour le cou. Pour les bras, des bracelets tatouage devraient aller. »
Puis il se dirigea vers les perruques, il en choisit une brune mi longue avec une frange devant. La encore, l’effet était très réaliste.
« - allez, on va essayer tout ca. »
nous retournâmes dans la salle principale.
« - commences par le bustier ! »
Je l’enfilais par-dessus la tête. Ca faisait la même impression que d’enfiler une combinaison de plongée mais en glissant plus facilement.une fois en place, j’en sentis vite le poids. Mon centre de gravité s’était avancé. Je me sentis tiré vers l’avant. Je corrigeais ma position.
« - attends avant de mettre la robe, il faut que je remette la cage en place. »
Aussitôt dit, aussitôt fait.
« - voila, tu peux mettre la robe. Je vais chercher des bas. »
J’enfilais la robe. Elle était à ma taille. Mais comme je le craignais ; elle était courte, très courte. Elle devait à peine cacher le bas de mes fesses.
j’en étais la de mes réflexions quand mon maitre revint, tenant une boite dans la main.
« - tu es bandante habillée comme ca, salope. Tu vas faire des ravages dans les braguettes ! Allez enfiles ces bas, et mets bien la couture en place. »
Je mis les bas en faisant attention à la couture. Pas facile ! Je dus m’y reprendre à plusieurs fois. C’était des bas auto-fixants. La sensation de la bande de maintien au niveau la cuisse était agréable, tout comme le contact du nylon. J’aimais bien.
Une fois les bas en place, je mis les escarpins. Encore une nouvelle sensation. Un équilibre précaire, une posture différente, plus cambré que d’habitude, le poids de ma poitrine n’arrangeait rien. Mon équilibre était bel et bien modifié.
Mes premiers me rappelèrent ceux d’un bébé, hésitants, maladroits.
Je me souvins d’avoir entendu quelque chose pour avoir une belle démarche. Imaginer une ligne au sol et marcher dessus.
Petit à petit, ma démarche s’assura. Je me sentais moins gauche.
à ce moment, je m’aperçus que mon maitre me regardait sans rien dire, un sourire sur les lèvres.
« - ca a l’air de te plaire de marcher avec des talons hauts… »
« - euhhh, oui, Maitre. C’est vrai que j’aime bien. Je me sens différente. »
« - allez suis moi, on va passer aux finitions ! »
Il retourna dans le rayon SM. Il prit un collier en cuir clouté et deux bracelets métalliques.
Il me mit le collier. Il cachait le haut du bustier, à part une légère différence de carnation avec ma peau, le bustier ne se voyait presque plus. Il fixa ensuite les deux bracelets à la démarcation entre ma peau et les « bras » du bustier. Cette fois le bustier ne se voyait plus.
« - assieds-toi sur la chaise et mets tes mains sur la table ! »
Sagement, une fois assise (vu ma tenue maintenant, je vais parler de moi au féminin.) Je posais les mains à plat sur la table. Une femme vint s’asseoir en face de moi. Elle avait une trousse de maquillage avec elle. Elle sortit des faux ongles et s’appliqua à les mettre en place.
« - il faudra faire attention, c’est de la colle forte. Tu risques de t’arracher l’ongle si tu t’accroches. Pense bien que tes doigts se sont allongés d’un bon centimètre et demi. Elle les lima pour leur donner une forme naturelle et féminine. Puis elle prit du vernis à ongles rouge carmin et commença à me faire les ongles.
« - ca s’enlève facilement ??? » Demandais-je inquiet
« - non, celui est très résistant, il tient plusieurs jours. »
Je palis. Comment allais-je faire demain pour aller travailler…
une fois les mains terminées, elle passa au maquillage. Elle étala plusieurs produits sur mon visage, finissant au « blaireau ». Elle me fixa ensuite des faux-cils avant de mettre de l’eye-liner, du fard et du rimmel.
Elle choisit une rouge à lèvres bien carmin, rouge baiser (exactement la couleur qui portait par une femme donne ce que les hommes nomment « une bouche à pipes ». Elle l’appliqua lentement.
Puis elle se recula pour voir le résultat d’ensemble. Un sourire éclaira son visage. Apparemment le résultat lui plaisait.
Elle prit la perruque et me la mit.
La, encore elle se recula, sembla hésiter un peu, se rapprocha, bougea un peu la perruque, se recula à nouveau.
« - voila, tu es parfaite. Tu veux te voir ? »
Bien sur, je répondis par l’affirmative. Elle prit un miroir et le place devant moi.
J’en eus le souffle coupé. En face de moi, la dans le miroir, je voyais une femme. Au quotidien, j’ai un visage assurément masculin, par sa forme, il est sans équivoque. Et pourtant, la, c’est bien une femme que je voyais. La femme appela mon maitre.
« - ça y est, j’ai fini, venez voir comme votre salope est belle. »
Mon maitre revint. Il s’arrêta sur le seuil de la pièce, me regarda. Il souriait, manifestement je lui plaisais.
« - lèves toi et tournes sur toi-même lentement, salope »
j’obtempérais rapidement.
En tournant, je m’aperçus que je me cambrais plus que d’habitude. Je prenais des poses avantageuses comme une femelle. Comme si je voulais séduire…
« - je me doutais bien que tu ferais un beau travesti, mais la, je suis bluffé. Véro a fait un superbe travail. Je suis sur que tu vas plaire. Ca tombe bien, j’ai du boulot pour toi. Il faut que tu payes tous ces accessoires. »
Je me demandais bien ce qu’il avait imaginé et jusqu’ou allais je tomber…
2 years ago