EVE et moi (II)
Eve me fait la description de ses jeunes années, puis des événements plus proches. Au fil de son récit, je cerne mieux ses interrogations, son malaise.
Eve avait perdu son pĂšre Ă la suite d'un accident de travail, le pauvre homme Ă©tait tombĂ© dâun Ă©chafaudage culminant Ă 20m de haut, sâĂ©crasant au sol dans une zone dâentreposage de pierres et de ferraillage pour le chantier. Elle avait 4 ans, et se trouvait seule avec sa mĂšre. Triste situation mais somme toute banale. Sa mĂšre refait sa vie avec un homme quâelle croise Ă son travail. Rachid devient ainsi le beau pĂšre de Eve. Il semble que les premiĂšres annĂ©es se passent bien. Mais la mĂšre de Eve avait mal supportĂ© son deuil, lâaccident sans jamais le montrer. Mais au bout dâun certain temps elle avait tendance Ă boire plus que de raison de plus en plus souvent. Eve Ă dans la tĂȘte des images de sa mĂšre totalement ivre morte. MoitiĂ©e nue se cramponnant aux murs et invectivant la gamine qui se cachait de peur de prendre une baffe comme il arrivait souvent. Son beau pĂšre finit par ĂȘtre malade enfin il ne travaillait plus, restait Ă la maison toute la journĂ©e devant la tĂ©lĂ©. Engueulait sa femme, au besoin tapait dessus pour se passer les nerfs. Mais tout ça est le quotidien de plus de gens que lâon ne pense. Eve allait Ă lâĂ©cole rĂ©guliĂšrement. Bien sĂ»r dans cette ambiance, pas question dâĂȘtre la premiĂšre de la classe, mais son intelligence et une sorte de rĂ©silience lui permettaient dâĂȘtre une Ă©lĂšve moyenne.
Vers 7 ou 8 ans, un bouleversement survient. Alors quâelle Ă©tait sur le canapĂ© regardant la tĂ©lĂ© avec Rachid, celui quâelle considĂ©rait comme son pĂšre commença Ă avoir des comportements interdits. Il caressait, son sexe au travers de son pantalon, puis il caressa Eve affolĂ©e qui nâosait que se reculer le plus loin de lui sur le canapĂ©. Nâayant mĂȘme pas la prĂ©sence dâesprit de se sauver. Le salopard finit par sortir sa queue, et lâobligea Ă le prendre dans sa bouche. Cette premiĂšre fois il se branlait finissant par Ă©jaculer sur son visage.
Totalement dĂ©semparĂ©e, choquĂ©e elle nâen parlait mĂȘme pas Ă sa mĂšre qui sans doute nâaurait pas fait grand chose.
Le manĂšge recommençait au dĂ©but de temps en temps, puis de plus en plus souvent jusqu'au jour oĂč Rachid dĂ©cidait dâaller plus loin. Eve me dit quâelle devenait totalement apathique, laissait faire attendant que ça soit fini. Comme on attend la fin dâun orage. Elle eut beau hurler, supplier, tenter de sâĂ©chapper ce jour-lĂ voyant que câĂ©tait autre chose quâil voulait. Rien nây fit il la maintenait et la violait Ă nouveau mais cette fois il la pĂ©nĂ©tra violemment. Il alla jusquâau bout jouissant en elle. La douleur, l'humiliation, l'incomprĂ©hension Ă©taient sur le point de lui faire faire des folies. Le lendemain de ce jour elle se trouva debout sur le rebord de la fenĂȘtre au 6eme Ă©tage. PrĂȘte Ă mettre fin Ă cette vie. Mais la peur eut raison de sa dĂ©termination et elle mit fin Ă cette tentative. Enfin elle eut le courage dâen parler Ă sa mĂšre qui pour toute rĂ©ponse lui rit au nez en lui disant quâil fallait bien que çà arrive et âqu'elle ne devait pas ĂȘtre la seule Ă se faire baiser par Rachidâ. Eve sentait tout sâĂ©crouler autour dâelle. Pensant quâelle avait atteint le fond, elle sâastreint Ă supporter ces viols presque quotidiens maintenant.
La elle arrĂȘta son rĂ©cit et se mit Ă pleurer toutes les larmes de son corps. JâĂ©tais presque dĂ©semparĂ©, secouĂ© par son rĂ©cit, en colĂšre, si ce type me tombait entre les pattes je lui Ă©craserait la gueule Ă coup de pied. Jusque lĂ ceux qui ont eu Ă subir ça, l'on subit au nom de la Nation et pas en mon nom propre. Mais voir cette gamine dans cet Ă©tat Ă©tait un crĂšve-cĆur. Quâon me pardonne si je ne puis parler dâelle quâen tant que femme, pour moi câest ce quâelle est. Jâai bien tentĂ© dâĂ©crire en respectant son genre selon la pĂ©riode mais je nâarrive pas Ă parler dâelle que comme cette petite femme quâest EVE. j'espĂšre que ça ne vous troublera pas trop. Je la pris dans mes bras la laissant sangloter tant quâelle le voulait. Je me sentais coupable mĂȘme de ce rendez-vous que je voulais sexuel. Jâavais lâimpression que moi aussi je voulais la violer. Pourtant je nâaurais pas changĂ© ma place pour un empire. je sentais sans doute confusĂ©ment que nous devions nous rencontrer.
JâĂ©tais je dois dire assez mal dans ma peau, je la tenais contre moi et jâen Ă©tais charmĂ©, hĂ©las ce quâelle avait Ă me confier mettait Ă bas tous les Ă©mois que je pouvais ressentir comme ce qu' elle pourrait ressentir. Doucement elle finit par se reprendre, je lui avait fait boire quelques gouttes de scotch qui lui firent du bien en fait.
Elle sâexcusait longuement de son attitude, ce Ă quoi je ne pouvais pas vraiment rĂ©pondre. Elle ajouta quâelle voulait continuer Ă me parler, pour que je sache qui elle Ă©tait , les tenants et aboutissant des choses. Elle mâexpliquait quâelle Ă©tait Ă bout, quâelle avait lâimpression de sâenfoncer dans des sables mouvants que chaque jour qui passait l'entraĂźne vers le fond. Elle dĂ©plia son bras et me montra dans le pli du coude quelques marques de piqĂ»res en me disant voilĂ oĂč jâen suis.
Je comprenais que toute cette diatribe Ă©tait un appel au secours. Je remarquais aussi que malgrĂ© ses yeux rougis, et son maquillage qui partait en couille, elle avait toujours une jolie petite frimousse, que la façon quâelle avait de repousser ses cheveux Ă©tait si dĂ©licate, naturelle et toute emprunte de fĂ©minitĂ©. Son regard n'Ă©tait pas fuyant, jâavais aussi lâimpression quâelle aimait mon visage. Sa main s'Ă©tait posĂ©e sur la mienne, elle caressait doucement mes doigts dâun geste quasi machinal. Plus je passais du temps prĂšs d'elle, plus jâavais la curieuse impression de la connaĂźtre depuis toujours. Elle a continuĂ© le rĂ©cit glaçant de sa vie. Son beau pĂšre donc, se mit Ă penser quâelle pourrait lui servir Ă arrondir ses fins de mois. Et le samedi aprĂšs midi il prit lâhabitude dâinviter des âcopainsâ qui assistaient intĂ©ressĂ©s au viol et aux autres sĂ©vices que lui rĂ©servait Rachid. Puis le âcopainâ avait le champ libre on lâobligeait Ă sucer parfois jusqu'Ă conclusion celui qui Ă©tait lĂ .Dâautres fois on le mec lâenculait sans la moindre protection mais aussi sans prĂ©paration. Et ainsi de suite tous les samedis, elle se rendit compte que soit en arrivant soit en partant, les âcopainsâ Ă©changeaient avec Rachid quelques billets. Elle eut un grand hoquet et dit jâĂ©tais leur pute, il me vendait. Chaque semaine, il y avait des copains de plus, deux parfois quatre, la soirĂ©e du samedi commençait Ă faire partie des heures maudites. De nouveau la situation de la famille se dĂ©gradait financiĂšrement. LĂ arriva une chose qui la bouleversa, Rachid comme Ă chaque fois le samedi vint la chercher dans sa chambre. Elle savait pourquoi mais elle resta stupĂ©faite quand elle vit sa mĂšre dans le salon. Assise avec 3 inconnus. Elle n'eut pas le temps de dire un mot que sa mĂšre avait ouvert la braguette dâun des gars et lui sortant la queue disant Ă son intention allez au boulot gagne ton fric. Elle se sentit mal dâun coup la tĂȘte lui tournait, elle se mit Ă dĂ©faillir. Sa mĂšre cessa son "travail", lui donna quelques claques et dit Ă un des hommes prĂ©sents, vas-y ça ira bien. Ăve me dit ne plus se souvenir de ce qui câest passĂ© aprĂšs ce jour particulier. Le samedi suivant la mĂȘme chose, tous les samedis la mĂȘme chose. Je voyais que Eve Ă©tait de plus en plus nerveuse, que pouvait-elle me dire de plus dĂ©gueulasse quâon lui avait fait subir? Je tremblais presque dâapprendre une autre horreur. Elle commença par me dire mais le pire.. le pire⊠Elle nâarrivait pas Ă formuler les choses. Je lui pris les mains, lui demandant de se calmer. Je pouvais tout entendre. Ses mains tremblaient vraiment, la pauvre gosse, je ne suis pas un romantiques ou un mou loin de lĂ . On me dit insensible ce qui est faux. Je cache sans doute ma sensibilitĂ© ma condition dâOfficier m'interdisait ce genre de prĂ©rogatives et on ne perd pas les acquis de toute une carriĂšre. Ses yeux Ă©taient fixĂ©s dans les miens, elle me dit trĂšs doucement, jâai honte je me suis rendue compte que ça me donnait des sensations, des fois ça me plaisait vraiment . Câest ma mĂšre qui mâa ouvert le yeux quand une fois elle a dit aux autres âregardez mais câest que ça jouit la petite salopeâ et je sentais mon sexe tendu qui sautait et que je laissais couler mon jus sur le plancher. Je mourrais de honte Ă chaque fois, et çà faisait çà de plus en plus souvent. Je suis moins que rien, juste bonne à ça.. Câest lĂ que jâai compris ce que jâĂ©tais devenue une fille Ă plaisir quâon utilisait quâon vendait et je laissais faire car au fond de moi jâaimais ça. Je croyais quâavoir compris les choses me faciliterait la vie, au contraire pour essayer de ne plus y penser jâai trouvĂ© que la fumette irait bien. MĂȘme si je me crame le cerveau câest mieux que de cracher sur mon image dans les miroirs. Je lui demandais alors, pourquoi moi ? Pourquoi tu veux tout me dire comme ça ? Je sais pas dit elle, jâai la sensation que tu comprendras, tu a tellement lâair dâun mec bien. Tu sais je fais pas ça pour Ă©viter les choses que jâai promis. Jâai juste besoin que tu saches, qui, enfin quoi je suis.
Eve devient doucement une mission dans ma tĂȘte. Je ne pouvais pas laisser cette gamine se dĂ©truire comme elle le faisait, jâai vu des gosses lâesprit bouffĂ© par ces merdes, shit, hĂ©roĂŻne, cocaĂŻne ou bĂȘtement alcool. JâĂ©tais devant une gosse qui se dĂ©teste, qui dĂ©teste ce que lâon a fait dâelle. DĂ©jĂ engluĂ©e dans un dilemme de genre Ă la base. Eve Ă©tait arrivĂ©e Ă un point limite je pense. Câest sans doute de lâordre du divin si elle Ă lancĂ© un appel au secours Ă moi, pas Ă dâautres çà tombe sur moi. Jâaccepte la mission qui me tombe dessus. Vous allez me trouver faux cul de mĂȘler les affaires de sexe car Ă la base ce nâest que çà je le sais. Mais je ne peux pas rester sourd Ă cette dĂ©tresse.
Je lui demande depuis combien de temps elle est passĂ©e de la fumette Ă la shooteuse. Elle me dit une semaine câest rĂ©cent et elle kiffe a mort. comme elle me l'a dit. Câest rĂ©cent tant mieux ce sera plus facile Ă lui faire perdre cette putain de manie. Il faut absolument que je ne l'affole pas, il faut que je reste en contact avec elle. Je dois jouer le jeu et continuer sur le rendez vous sexe sinon elle va mâenvoyer chier et je rompt le contact nouĂ©. De plus, elle a senti que je pouvais entendre qu'elle avait confiance en moi.
Elle Ă©tait toujours contre moi, jâaimais la sentir se lover dans mes bras. Elle me dit quâelle se sentait bien avec moi, elle recommença Ă parler de choses moins graves. Mâexpliquant quâelle Ă©tait dĂ©cidĂ©e Ă faire une transition totale, devenir femme Ă part entiĂšre câĂ©tait son graal. Mais câĂ©tait aussi compliquĂ© les traitements Ă©taient compliquĂ©s Ă obtenir, dĂ©marches, psychologues tout çà aussi coĂ»tait cher. Elle se mordit les lĂšvres et sâempressa de me dire quâelle ne me demandait rien, expliquant que maintenant si elle vendait ses charmes et savoir faire de temps en temps câĂ©tait volontairement Ă son profit et non celui de sa famille quâelle avait quitĂ© pour aller vivre chez une tante. AprĂšs ça elle me dit tu vois jâai plus de secrets pour toi câĂ©tait un mensonge pardonnĂ© depuis longtemps elle mâavait menti sur son Ăąge de quelques annĂ©es. ce qui me mettait dans une situation disons scabreuse. Câest du passĂ©.
Je viendrais la prochaine fois vous dire ce qui suit qui vous intéressera sûrement plus que ces premiÚres parties mais elles sont importantes pour comprendre le contexte de cette relation.
A suivre
Eve avait perdu son pĂšre Ă la suite d'un accident de travail, le pauvre homme Ă©tait tombĂ© dâun Ă©chafaudage culminant Ă 20m de haut, sâĂ©crasant au sol dans une zone dâentreposage de pierres et de ferraillage pour le chantier. Elle avait 4 ans, et se trouvait seule avec sa mĂšre. Triste situation mais somme toute banale. Sa mĂšre refait sa vie avec un homme quâelle croise Ă son travail. Rachid devient ainsi le beau pĂšre de Eve. Il semble que les premiĂšres annĂ©es se passent bien. Mais la mĂšre de Eve avait mal supportĂ© son deuil, lâaccident sans jamais le montrer. Mais au bout dâun certain temps elle avait tendance Ă boire plus que de raison de plus en plus souvent. Eve Ă dans la tĂȘte des images de sa mĂšre totalement ivre morte. MoitiĂ©e nue se cramponnant aux murs et invectivant la gamine qui se cachait de peur de prendre une baffe comme il arrivait souvent. Son beau pĂšre finit par ĂȘtre malade enfin il ne travaillait plus, restait Ă la maison toute la journĂ©e devant la tĂ©lĂ©. Engueulait sa femme, au besoin tapait dessus pour se passer les nerfs. Mais tout ça est le quotidien de plus de gens que lâon ne pense. Eve allait Ă lâĂ©cole rĂ©guliĂšrement. Bien sĂ»r dans cette ambiance, pas question dâĂȘtre la premiĂšre de la classe, mais son intelligence et une sorte de rĂ©silience lui permettaient dâĂȘtre une Ă©lĂšve moyenne.
Vers 7 ou 8 ans, un bouleversement survient. Alors quâelle Ă©tait sur le canapĂ© regardant la tĂ©lĂ© avec Rachid, celui quâelle considĂ©rait comme son pĂšre commença Ă avoir des comportements interdits. Il caressait, son sexe au travers de son pantalon, puis il caressa Eve affolĂ©e qui nâosait que se reculer le plus loin de lui sur le canapĂ©. Nâayant mĂȘme pas la prĂ©sence dâesprit de se sauver. Le salopard finit par sortir sa queue, et lâobligea Ă le prendre dans sa bouche. Cette premiĂšre fois il se branlait finissant par Ă©jaculer sur son visage.
Totalement dĂ©semparĂ©e, choquĂ©e elle nâen parlait mĂȘme pas Ă sa mĂšre qui sans doute nâaurait pas fait grand chose.
Le manĂšge recommençait au dĂ©but de temps en temps, puis de plus en plus souvent jusqu'au jour oĂč Rachid dĂ©cidait dâaller plus loin. Eve me dit quâelle devenait totalement apathique, laissait faire attendant que ça soit fini. Comme on attend la fin dâun orage. Elle eut beau hurler, supplier, tenter de sâĂ©chapper ce jour-lĂ voyant que câĂ©tait autre chose quâil voulait. Rien nây fit il la maintenait et la violait Ă nouveau mais cette fois il la pĂ©nĂ©tra violemment. Il alla jusquâau bout jouissant en elle. La douleur, l'humiliation, l'incomprĂ©hension Ă©taient sur le point de lui faire faire des folies. Le lendemain de ce jour elle se trouva debout sur le rebord de la fenĂȘtre au 6eme Ă©tage. PrĂȘte Ă mettre fin Ă cette vie. Mais la peur eut raison de sa dĂ©termination et elle mit fin Ă cette tentative. Enfin elle eut le courage dâen parler Ă sa mĂšre qui pour toute rĂ©ponse lui rit au nez en lui disant quâil fallait bien que çà arrive et âqu'elle ne devait pas ĂȘtre la seule Ă se faire baiser par Rachidâ. Eve sentait tout sâĂ©crouler autour dâelle. Pensant quâelle avait atteint le fond, elle sâastreint Ă supporter ces viols presque quotidiens maintenant.
La elle arrĂȘta son rĂ©cit et se mit Ă pleurer toutes les larmes de son corps. JâĂ©tais presque dĂ©semparĂ©, secouĂ© par son rĂ©cit, en colĂšre, si ce type me tombait entre les pattes je lui Ă©craserait la gueule Ă coup de pied. Jusque lĂ ceux qui ont eu Ă subir ça, l'on subit au nom de la Nation et pas en mon nom propre. Mais voir cette gamine dans cet Ă©tat Ă©tait un crĂšve-cĆur. Quâon me pardonne si je ne puis parler dâelle quâen tant que femme, pour moi câest ce quâelle est. Jâai bien tentĂ© dâĂ©crire en respectant son genre selon la pĂ©riode mais je nâarrive pas Ă parler dâelle que comme cette petite femme quâest EVE. j'espĂšre que ça ne vous troublera pas trop. Je la pris dans mes bras la laissant sangloter tant quâelle le voulait. Je me sentais coupable mĂȘme de ce rendez-vous que je voulais sexuel. Jâavais lâimpression que moi aussi je voulais la violer. Pourtant je nâaurais pas changĂ© ma place pour un empire. je sentais sans doute confusĂ©ment que nous devions nous rencontrer.
JâĂ©tais je dois dire assez mal dans ma peau, je la tenais contre moi et jâen Ă©tais charmĂ©, hĂ©las ce quâelle avait Ă me confier mettait Ă bas tous les Ă©mois que je pouvais ressentir comme ce qu' elle pourrait ressentir. Doucement elle finit par se reprendre, je lui avait fait boire quelques gouttes de scotch qui lui firent du bien en fait.
Elle sâexcusait longuement de son attitude, ce Ă quoi je ne pouvais pas vraiment rĂ©pondre. Elle ajouta quâelle voulait continuer Ă me parler, pour que je sache qui elle Ă©tait , les tenants et aboutissant des choses. Elle mâexpliquait quâelle Ă©tait Ă bout, quâelle avait lâimpression de sâenfoncer dans des sables mouvants que chaque jour qui passait l'entraĂźne vers le fond. Elle dĂ©plia son bras et me montra dans le pli du coude quelques marques de piqĂ»res en me disant voilĂ oĂč jâen suis.
Je comprenais que toute cette diatribe Ă©tait un appel au secours. Je remarquais aussi que malgrĂ© ses yeux rougis, et son maquillage qui partait en couille, elle avait toujours une jolie petite frimousse, que la façon quâelle avait de repousser ses cheveux Ă©tait si dĂ©licate, naturelle et toute emprunte de fĂ©minitĂ©. Son regard n'Ă©tait pas fuyant, jâavais aussi lâimpression quâelle aimait mon visage. Sa main s'Ă©tait posĂ©e sur la mienne, elle caressait doucement mes doigts dâun geste quasi machinal. Plus je passais du temps prĂšs d'elle, plus jâavais la curieuse impression de la connaĂźtre depuis toujours. Elle a continuĂ© le rĂ©cit glaçant de sa vie. Son beau pĂšre donc, se mit Ă penser quâelle pourrait lui servir Ă arrondir ses fins de mois. Et le samedi aprĂšs midi il prit lâhabitude dâinviter des âcopainsâ qui assistaient intĂ©ressĂ©s au viol et aux autres sĂ©vices que lui rĂ©servait Rachid. Puis le âcopainâ avait le champ libre on lâobligeait Ă sucer parfois jusqu'Ă conclusion celui qui Ă©tait lĂ .Dâautres fois on le mec lâenculait sans la moindre protection mais aussi sans prĂ©paration. Et ainsi de suite tous les samedis, elle se rendit compte que soit en arrivant soit en partant, les âcopainsâ Ă©changeaient avec Rachid quelques billets. Elle eut un grand hoquet et dit jâĂ©tais leur pute, il me vendait. Chaque semaine, il y avait des copains de plus, deux parfois quatre, la soirĂ©e du samedi commençait Ă faire partie des heures maudites. De nouveau la situation de la famille se dĂ©gradait financiĂšrement. LĂ arriva une chose qui la bouleversa, Rachid comme Ă chaque fois le samedi vint la chercher dans sa chambre. Elle savait pourquoi mais elle resta stupĂ©faite quand elle vit sa mĂšre dans le salon. Assise avec 3 inconnus. Elle n'eut pas le temps de dire un mot que sa mĂšre avait ouvert la braguette dâun des gars et lui sortant la queue disant Ă son intention allez au boulot gagne ton fric. Elle se sentit mal dâun coup la tĂȘte lui tournait, elle se mit Ă dĂ©faillir. Sa mĂšre cessa son "travail", lui donna quelques claques et dit Ă un des hommes prĂ©sents, vas-y ça ira bien. Ăve me dit ne plus se souvenir de ce qui câest passĂ© aprĂšs ce jour particulier. Le samedi suivant la mĂȘme chose, tous les samedis la mĂȘme chose. Je voyais que Eve Ă©tait de plus en plus nerveuse, que pouvait-elle me dire de plus dĂ©gueulasse quâon lui avait fait subir? Je tremblais presque dâapprendre une autre horreur. Elle commença par me dire mais le pire.. le pire⊠Elle nâarrivait pas Ă formuler les choses. Je lui pris les mains, lui demandant de se calmer. Je pouvais tout entendre. Ses mains tremblaient vraiment, la pauvre gosse, je ne suis pas un romantiques ou un mou loin de lĂ . On me dit insensible ce qui est faux. Je cache sans doute ma sensibilitĂ© ma condition dâOfficier m'interdisait ce genre de prĂ©rogatives et on ne perd pas les acquis de toute une carriĂšre. Ses yeux Ă©taient fixĂ©s dans les miens, elle me dit trĂšs doucement, jâai honte je me suis rendue compte que ça me donnait des sensations, des fois ça me plaisait vraiment . Câest ma mĂšre qui mâa ouvert le yeux quand une fois elle a dit aux autres âregardez mais câest que ça jouit la petite salopeâ et je sentais mon sexe tendu qui sautait et que je laissais couler mon jus sur le plancher. Je mourrais de honte Ă chaque fois, et çà faisait çà de plus en plus souvent. Je suis moins que rien, juste bonne à ça.. Câest lĂ que jâai compris ce que jâĂ©tais devenue une fille Ă plaisir quâon utilisait quâon vendait et je laissais faire car au fond de moi jâaimais ça. Je croyais quâavoir compris les choses me faciliterait la vie, au contraire pour essayer de ne plus y penser jâai trouvĂ© que la fumette irait bien. MĂȘme si je me crame le cerveau câest mieux que de cracher sur mon image dans les miroirs. Je lui demandais alors, pourquoi moi ? Pourquoi tu veux tout me dire comme ça ? Je sais pas dit elle, jâai la sensation que tu comprendras, tu a tellement lâair dâun mec bien. Tu sais je fais pas ça pour Ă©viter les choses que jâai promis. Jâai juste besoin que tu saches, qui, enfin quoi je suis.
Eve devient doucement une mission dans ma tĂȘte. Je ne pouvais pas laisser cette gamine se dĂ©truire comme elle le faisait, jâai vu des gosses lâesprit bouffĂ© par ces merdes, shit, hĂ©roĂŻne, cocaĂŻne ou bĂȘtement alcool. JâĂ©tais devant une gosse qui se dĂ©teste, qui dĂ©teste ce que lâon a fait dâelle. DĂ©jĂ engluĂ©e dans un dilemme de genre Ă la base. Eve Ă©tait arrivĂ©e Ă un point limite je pense. Câest sans doute de lâordre du divin si elle Ă lancĂ© un appel au secours Ă moi, pas Ă dâautres çà tombe sur moi. Jâaccepte la mission qui me tombe dessus. Vous allez me trouver faux cul de mĂȘler les affaires de sexe car Ă la base ce nâest que çà je le sais. Mais je ne peux pas rester sourd Ă cette dĂ©tresse.
Je lui demande depuis combien de temps elle est passĂ©e de la fumette Ă la shooteuse. Elle me dit une semaine câest rĂ©cent et elle kiffe a mort. comme elle me l'a dit. Câest rĂ©cent tant mieux ce sera plus facile Ă lui faire perdre cette putain de manie. Il faut absolument que je ne l'affole pas, il faut que je reste en contact avec elle. Je dois jouer le jeu et continuer sur le rendez vous sexe sinon elle va mâenvoyer chier et je rompt le contact nouĂ©. De plus, elle a senti que je pouvais entendre qu'elle avait confiance en moi.
Elle Ă©tait toujours contre moi, jâaimais la sentir se lover dans mes bras. Elle me dit quâelle se sentait bien avec moi, elle recommença Ă parler de choses moins graves. Mâexpliquant quâelle Ă©tait dĂ©cidĂ©e Ă faire une transition totale, devenir femme Ă part entiĂšre câĂ©tait son graal. Mais câĂ©tait aussi compliquĂ© les traitements Ă©taient compliquĂ©s Ă obtenir, dĂ©marches, psychologues tout çà aussi coĂ»tait cher. Elle se mordit les lĂšvres et sâempressa de me dire quâelle ne me demandait rien, expliquant que maintenant si elle vendait ses charmes et savoir faire de temps en temps câĂ©tait volontairement Ă son profit et non celui de sa famille quâelle avait quitĂ© pour aller vivre chez une tante. AprĂšs ça elle me dit tu vois jâai plus de secrets pour toi câĂ©tait un mensonge pardonnĂ© depuis longtemps elle mâavait menti sur son Ăąge de quelques annĂ©es. ce qui me mettait dans une situation disons scabreuse. Câest du passĂ©.
Je viendrais la prochaine fois vous dire ce qui suit qui vous intéressera sûrement plus que ces premiÚres parties mais elles sont importantes pour comprendre le contexte de cette relation.
A suivre
3 years ago
Oui j'ai vu que tu a eu une vie bien remplie. Je comprend que les sentiments et l'armĂ©e çà  ne doit pas ĂȘtre facile. Mais je trouve que tu a surement un grand cĆur en voyant comment tu te prĂ©occupe de cette future chĂ©rie si j'ai tout compris. Tu ne pense pas qu'a toi ton plaisir tes envies, .
Guillerm c'est pas courant mais j'aime bien. TrĂšs vieille France je trouve.
Je ne suis pas impartiale tu sais pourquoi je pense. Mais j'ai envie de mieux te connaitre, vous connaitre serait plus juste.
Et j'ai hùte de lire la suite de ce récit. Je pense qu'il aura plus de succÚs. Je suis curieuse de savoir ce qui c'est passé
Bisous Gui
Mon prénom? Guillem en général Gui simplement et pas Guy
Merci ma lectrice préférée et bisous
Vraiment bravo et je lirais tous le reste de vos Ă©crits.
Bisous de Lisa si vous le permettez.