LE PAYSAGISTE (HISTOIRE VÉCUE)
Dans cette ville du sud-ouest, chaque soir, ou plutôt chaque nuit se déroulait un étrange ballet. Un parc partiellement boisé, cerné d’une route facile d’accès se trouvait investi de voitures circulant le plus souvent à faible allure. Appels de phares discrets pour celles qui se croisaient, petits coups de freins pour les autres qui se suivaient… Signes ostentatoires d’un désir de rencontre. Homosexuels discrets à la recherche d’un compagnon, hétéros éconduits venant y trouver une âme sœur ou simplement curieux et voyeurs se mêlaient à la ronde. C’était le lieu de rencontre de cette grande ville, fuit de ceux qui ne voulaient pas être catalogués mais arpenté par ceux qui voulaient une aventure fugace.
Les plus entreprenants osaient se garer et s’aventurer dans les allées boisées mais souvent, les participants se contentaient de se suivre afin de s’éloigner de l’endroit. Ce qui restait certain, c’est qu’à cette heure tardive, la plupart venait ici en connaissance de cause : le marié esseulé, parfois un travesti, le vieux monsieur vicieux, la tapette en manque ou le voyeur se croisaient. Nombreux sont ceux qui allaient s’y perdre la nuit mais personne n’en parlait en journée. Bien des couples contre-nature se sont formés dans ces lieux. Bon nombre d’hétéros est venu y découvrir une autre sexualité et s’initier aux plaisirs de la chair sans jamais l’avouer. En ces années-là, il n’était pas bon d’être pédé.
C’est là, qu’un soir parmi tant d’autres, après quelques circonvolutions discrètes, j’attirais derrière moi cet homme qui m’avait remarqué. Quelques « appels de freins », une vitesse réduite, une réponse des phares et je l’entrainais plus loin. Je me garais dans une ruelle plus sombre, à l’abri des regards. Il s’arrêta derrière moi. Un petit moment après, plus entreprenant que moi, il sorti de sa voiture. Feignant se promener, Il est passé devant moi en me dévisageant, et fit demi-tour un peu plus loin pour revenir à la hauteur de ma porte passager. J’avais ouvert la vitre…
Souriant, il s’est baissé pour me questionner :
-On se balade ?
-Oui, il fait bon, j’en profite…
Il trouva ma tête pour vérifier que personne ne venait de l’entrée de la ruelle, puis de même pour l’autre côté. Semblant rassuré et convaincu que j’étais là pour les mêmes raisons que lui, il reprit :
-Je peux monter ?
-Ce n’est pas très discret ici.
-Oui… On devrait aller ailleurs… Tu connais un coin tranquille ?
-Non, je ne traine pas souvent dans le coin.
Il s’est probablement aperçu que je mentais effrontément mais, respectueux, il ajouta :
-Si tu veux, on va chez moi, on sera plus tranquille
-C’est discret, je ne voudrais pas être vu avec un homme
Il sourit, amusé de la candeur de son interlocuteur
-Oui, ne t’inquiète pas, j’habite dans une résidence discrète, on ne verra pas où tu vas. Je n’ai pas non plus envie que les voisins sachent !
Je sentais que mes tripes se nouaient dans mon ventre mais surtout, j’avais envie d’aller plus loin. L’homme un peu plus âgé que moi était plutôt mignon et sympathique.
-D’accord, ne roule pas trop vite et il faut que je rentre avant 7 heures
Par cette dernière phrase, je venais inconsciemment d’avouer que j’étais prêt à passer la nuit chez lui. Un trouble indéfinissable m’envahissait quand je me mis à le suivre. Un cocktail honte-excitation qui m’enivrait : « Pascal, que fais-tu ? Tu deviens une tapette ! Et si tu y prenais goût ? »
Trop tard, nous rentrions dans un parking bordé d’une pelouse et d’allées menants à plusieurs bâtiments. Il se gare, sort et m’indique une place à coté de la sienne. Un peu paniqué par ce no-man’s land que je vais devoir traverser au risque d’être découvert, je sors de la voiture et d’un pas rapide, le rattrape pour m’engager dans un hall d’entrée. La lumière s’allume, il s’aperçoit de ma panique :
-N'aie pas peur, y’a personne à cette heure… Et personne ne sait que tu viens chez moi !
Deux étages plus hauts, il ouvrait enfin la porte de son appartement où je pourrais alors me sentir plus à l’aise. Un petit couloir donnait sur une grande pièce servant de salon dont un coin était dédié à la cuisine. De l’autre côté, un grand rideau cachait le coin chambre. Et sur toute la longueur, une baie vitrée par laquelle je devinais un grand balcon.
-Tu veux boire quelque chose ?
-Oui, je n’ai pas l’habitude d’aller chez un homme, ça me calmera.
-Je vois bien… Souffle, n’ai pas peur, je ne te mangerai pas… Whisky ?
-Oui, mais avec du coca ou de l’orange
-Alors de l’orange…
Il était très gentil et rassurant. Il posa deux verres sur la table basse devant le divan, les servi pour finalement m’en tendre un.
-Assieds-toi et si tu veux, on va discuter un peu... Tu sais, t’es le premier mec qui vient ici !
-Ah bon ?
-Je n’amène jamais personne chez moi, mais toi, tu m’as paru sympa et j’ai tout de suite eu confiance
-Merci, c’est sympa… Moi, c’est la première fois que je suis un homme pour aller chez lui !
S’en suivi une série d’aveux, de plus en plus personnels. J’ai appris qu’il venait de divorcer, qu’il était paysagiste et que comme moi, il était attiré aussi par les hommes. Je lui ai expliqué que je n’étais dans cette ville que le temps d’un stage, que j’étais marié et que de temps en temps, j’allais « draguer » dans les lieux de rencontres. Nous étions donc, tous deux, à la recherche d’une aventure purement sexuelle pour ne pas dire homosexuelle. L’atmosphère se débridait, détendus, nous étions maintenant assis l’un contre l’autre. Nos cuisses se touchaient. Il posa son verre sur la table et pris le mien pour qu’il le rejoigne. Il se tourna vers moi et m’embrassa alors. Un baiser que je lui rendis aussitôt et qui fini par une pelle mémorable.
Nos mains caressaient les cuisses de l’autre, s’attardant parfois sur la bosse que faisait une queue encore prisonnière et qui tendait de se dresser malgré le pantalon. Nos jambes s’ouvraient, se mêlaient dans un tendre silence.
-On se met à l’aise, on sera mieux !
Nous nous sommes relevés, face à lui, j’ai baissé sa braguette et fais glisser son pantalon sur ses cuisses alors qu’il faisait de même pour moi. Pantalon et slips au sol, ce sont les tee-shirts qui ont suivis. Nous sourions tous les deux, partagions des baisers furtifs dès que nos visages s’approchaient suffisamment. Enfin nus, exposants tous deux notre virilité, j’osais lui demander :
-J’aimerais que tu me prennes, debout…
Désappointé, il m’avoua être plutôt passif et incertain de pouvoir me satisfaire mais fini par accepter.
-Je vais essayer mais tu ne m’en voudras pas si je n’y arrive pas ?
-Bien sûr que non ; mais j’ai envie de me faire prendre, te sentir en-moi si tu peux.
Délicate attention de sa part, il sortit une boite de préservatifs et se para de cette protection. Je n’avais pas encore le comportement débridé que j’ai aujourd’hui. J’avais toujours rempli le rôle d’actif dans mes précédentes aventures. J’étais toujours le baiseur, le mec et pas celui qui se laisser enculer. Mais cette fois, je désirais m’offrir à mon tour. Une envie profondément ancrée en moi, que je n’avais jamais pu réaliser. Passif en attente d’un mâle dominant…
Je ne devais pas l’exciter suffisamment. Malgré des préliminaires dirigés, il ne bandait pas totalement. J’ai bien senti le gland appuyer sur ma rondelle mais échouer lamentablement au contact de mon intimité. Les quelques tentatives d’intromission se sont toutes soldées d’un échec. Je n’étais pas vraiment furieux, mais désappointé. Il se fondait en excuses dont je n’avais que faire ! Nous décidions alors de changer de rôle et passions dans la chambre attenante au salon.
- On sera mieux au lit !
- Si ce n’est pas pour y dormir…
Lui désirait tout autant que moi être pénétré et probablement plus… Par chance, mon érection n’était pas défaillante. Quand il s’allongea sur le lit en me tendant la main, m’invitant de la sorte à le rejoindre je n’ai pas hésité : Je me suis agenouillé entre ses jambes. Comme lui, précédemment, j’enfilais une capote. De mes mains, lui ai écarté et relevé les cuisses. Sans autre forme de procès, comme si j’étais pressé, je me suis glissé entre ses fesses. La pression de mon gland sur sa rondelle accru encore ma raideur. Ses mains appuyées sur le lit, il tentait de relever son bassin pour mieux s’aligner. Il se comportait comme toutes celles qui avaient partagé ma couche en se tortillant fébrilement. S’il n’avait pas été capable de me baiser, il semblait bien décidé à l’être lui-même.
- Vas-y, prend moi… j’en ai envie.
- Oui, je vais te baiser, tu m’excites !
Je me sentais instinctivement devenir plus bestial ; j’avais envie de le pénétrer en oubliant toute forme de tendresse et je le voyais maintenant comme une tarlouze. Conscient de ce qu’il désirait tellement, j’allais l’enculer ! J’allais lui faire subir ce que j’avais souhaité et faire de lui une gonzesse. Et tandis qu’il se laissait faire en me regardant, je relâchais une cheville pour venir mouiller de salive mes doigts pour le lubrifier ensuite.
J’étais surpris de bander comme un âne et surtout rassuré. Finalement, je me résignais à ce rôle de mec dont j’étais plus aguerri en le considérant comme une nana que j’aurais pu séduire. J’en oubliais presque ces couilles qui semblaient reposer sur ma queue, cette bite qui gigotait mollement sur son ventre. Raide come jamais, ma queue n’eu pas de mal à trouver le passage ; je sentais sa rondelle serrer doucement la base de gland quand celui-ci disparut dans le fourreau de chair de ma lopette. Sa respiration s’accélérait, son ventre se tendait…
J’ai poussé sans délicatesse mais sans brutalité pour m’enfoncer en lui. Ma queue glissait dans ses entrailles irrémédiablement. Il n’aurait pas pu s’y opposer même de ses mains qu’il avait maintenant posées sur mon ventre. Essayait-il de me retenir ou plutôt de me tirer à lui… En lui ? Je me retirais doucement pour revenir me planter aussitôt dans son cul offert et renouvelais la sanction, plus rapidement, plus profondément. Je ne voyais qu’une femelle que je pouvais enculer.
J’avouerai que j’aimais ça : Voir cette petite tapette se trémousser sous mes coups, l’entendre gémir, sentir ses chairs si accueillantes masser ma queue. Maintenant, appuyé sur les coudes, je le limais avec délice en percutant ses cuisses des miennes. Chaque claquement sec était accompagné de ses geignements discrets. J’écrasais ses petites couilles de mon ventre quand les miennes percutaient ses fesses. J’avais envie de le pilonner en repoussant ses jambes sur sa poitrine. Mais pris dans mes élans, sous un coup plus rageur, il me repoussa dans un cri de douleur.
- Aieeee ! … ça me fait mal ! (Je devinais ne plainte dans sa voix, comme s’il allait pleurer ; une vraie lopette…)
- Désolé, j’avais tellement envie et je suis si bien dans ta chatte
- Continue, j’aime ça, mais va moins profond sinon tu vas me déchirer
Continuer ? Evidemment, je n’avais pas l’intention d’en rester là. Peut-on arrêter une saillie avant sa fin ? Il n’était plus qu’un objet sexuel entre mes mains pour ne pas dire sur ma queue. A ce moment précis, je ne le voyais plus que comme une femelle en chaleur souhaitant instinctivement être fécondée. J’ai donc repris ma besogne après m’être redressé en profitant de la vue sur ma conquête grâce à la lumière du salon. Je sortais parfois pour constater le trou resté béant que j’avais investi pour y replonger bien vite. J’essayais tant bien que mal à refreiner mes pulsions mais sentais déjà le plaisir m’envahir.
Je me suis à nouveau retiré en le prévenant, assis confortablement sur mes talons. Il reposa ses pieds sur mes côtés, ses mains sur mes genoux et releva le bassin pour venir de lui-même s’empaler sur le pieu dressé entre ses cuisses. Ses mouvements étaient plus délicats. Je le pris par la taille pour l’accompagner, lui signifier le rythme qui me convenait. Il couinait, son souffle saccadé témoignait de son état. Il n’était plus le même, juste une salope en quête de bite. Je voyais sa queue molle rebondir sur son bas ventre me rappelant que j’enculais un mec sans pour autant en être gêné puisque tout ça se passait dans le secret le plus total.
- Oh oui, ouiiiii… J’vais jouir s’exclama-t-il en lâchant un « Oh, putain »
- T’es ma putain ! remue ton petit cul, vas-jouis
Alors que la cadence s’élevait, il gesticulait comme un pantin en gémissant sans retenue. Je sentais moi aussi être proche de la délivrance. Cette fois, c’est de lui-même qu’il s’empalait le plus profondément possible pour venir figer finalement sur mes cuisses et rester ancré sur le gourdin de chair qui le perforait en laissant écouler son sperme par petits jets sur son ventre. Qu’elles étaient agréables ses petites contractions réflexes de son trou. Ses tremblements de jouissances déclenchant à leur tour la mienne. Je fermais les yeux et l’agrippant fermement comme pour lui interdire toute retraite, me laissais à mon tour profiter de cette débauche des sens. Les flots de ma semence se rependaient en lui (dans la capote), en spasmes rapprochés.
Quand nous furent rassasiés tous deux, je rouvrais les yeux et le découvrais souriant. Il me caressait partout où ses mains pouvaient aller, avec une tendresse toute féminine. J’étais aussi bien que dans une vraie chatte. Malheureusement, toute chose, aussi agréable soit-elle, a une fin. Je me sentais ramollir doucement et glisser hors de son cul et lui fit remarquer. Il s’est redressé pour se retrouver assis sur mes cuisses et m’enlaça amoureusement.
- Merci… Merci de m’avoir aussi bien baisé
- Merci à toi… j’ai pas eu de blocage : J’ai eu l’impression de baiser une nana
- J’espère que « la nana » a été bonne alors (dans un ton moqueur)
Ma queue étant retombée entre mes cuisses, nous nous sommes relevés. Très délicat, il m’a enlevé le préservatif non sans préciser que c’était bien dommage de ne pas profiter version nature de ce nectar. J’ajoutais alors que c’était plus un remède contre l’amour qu’autre chose. Une petite blague qui l’a amusé. Il m’a proposé d’aller prendre une douche, ensemble. Une offre que j’ai déclinée car l’heure tardive m’imposait de rentrer vite chez moi car il me restait peu de temps.
Il m’a aidé à me rhabiller, me proposant de revenir quand je le voudrais et m’a finalement accompagné jusqu’à sa porte. Un baiser de sa part pour clore notre heureuse rencontre et je quitte les lieux.
Un peu déçu de ne pas avoir pu me faire prendre, j’ai toutefois vraiment apprécié cette aventure. Finalement, je me suis trouvé une nana docile et discrète pour répondre à mes besoins de mec.
Les plus entreprenants osaient se garer et s’aventurer dans les allées boisées mais souvent, les participants se contentaient de se suivre afin de s’éloigner de l’endroit. Ce qui restait certain, c’est qu’à cette heure tardive, la plupart venait ici en connaissance de cause : le marié esseulé, parfois un travesti, le vieux monsieur vicieux, la tapette en manque ou le voyeur se croisaient. Nombreux sont ceux qui allaient s’y perdre la nuit mais personne n’en parlait en journée. Bien des couples contre-nature se sont formés dans ces lieux. Bon nombre d’hétéros est venu y découvrir une autre sexualité et s’initier aux plaisirs de la chair sans jamais l’avouer. En ces années-là, il n’était pas bon d’être pédé.
C’est là, qu’un soir parmi tant d’autres, après quelques circonvolutions discrètes, j’attirais derrière moi cet homme qui m’avait remarqué. Quelques « appels de freins », une vitesse réduite, une réponse des phares et je l’entrainais plus loin. Je me garais dans une ruelle plus sombre, à l’abri des regards. Il s’arrêta derrière moi. Un petit moment après, plus entreprenant que moi, il sorti de sa voiture. Feignant se promener, Il est passé devant moi en me dévisageant, et fit demi-tour un peu plus loin pour revenir à la hauteur de ma porte passager. J’avais ouvert la vitre…
Souriant, il s’est baissé pour me questionner :
-On se balade ?
-Oui, il fait bon, j’en profite…
Il trouva ma tête pour vérifier que personne ne venait de l’entrée de la ruelle, puis de même pour l’autre côté. Semblant rassuré et convaincu que j’étais là pour les mêmes raisons que lui, il reprit :
-Je peux monter ?
-Ce n’est pas très discret ici.
-Oui… On devrait aller ailleurs… Tu connais un coin tranquille ?
-Non, je ne traine pas souvent dans le coin.
Il s’est probablement aperçu que je mentais effrontément mais, respectueux, il ajouta :
-Si tu veux, on va chez moi, on sera plus tranquille
-C’est discret, je ne voudrais pas être vu avec un homme
Il sourit, amusé de la candeur de son interlocuteur
-Oui, ne t’inquiète pas, j’habite dans une résidence discrète, on ne verra pas où tu vas. Je n’ai pas non plus envie que les voisins sachent !
Je sentais que mes tripes se nouaient dans mon ventre mais surtout, j’avais envie d’aller plus loin. L’homme un peu plus âgé que moi était plutôt mignon et sympathique.
-D’accord, ne roule pas trop vite et il faut que je rentre avant 7 heures
Par cette dernière phrase, je venais inconsciemment d’avouer que j’étais prêt à passer la nuit chez lui. Un trouble indéfinissable m’envahissait quand je me mis à le suivre. Un cocktail honte-excitation qui m’enivrait : « Pascal, que fais-tu ? Tu deviens une tapette ! Et si tu y prenais goût ? »
Trop tard, nous rentrions dans un parking bordé d’une pelouse et d’allées menants à plusieurs bâtiments. Il se gare, sort et m’indique une place à coté de la sienne. Un peu paniqué par ce no-man’s land que je vais devoir traverser au risque d’être découvert, je sors de la voiture et d’un pas rapide, le rattrape pour m’engager dans un hall d’entrée. La lumière s’allume, il s’aperçoit de ma panique :
-N'aie pas peur, y’a personne à cette heure… Et personne ne sait que tu viens chez moi !
Deux étages plus hauts, il ouvrait enfin la porte de son appartement où je pourrais alors me sentir plus à l’aise. Un petit couloir donnait sur une grande pièce servant de salon dont un coin était dédié à la cuisine. De l’autre côté, un grand rideau cachait le coin chambre. Et sur toute la longueur, une baie vitrée par laquelle je devinais un grand balcon.
-Tu veux boire quelque chose ?
-Oui, je n’ai pas l’habitude d’aller chez un homme, ça me calmera.
-Je vois bien… Souffle, n’ai pas peur, je ne te mangerai pas… Whisky ?
-Oui, mais avec du coca ou de l’orange
-Alors de l’orange…
Il était très gentil et rassurant. Il posa deux verres sur la table basse devant le divan, les servi pour finalement m’en tendre un.
-Assieds-toi et si tu veux, on va discuter un peu... Tu sais, t’es le premier mec qui vient ici !
-Ah bon ?
-Je n’amène jamais personne chez moi, mais toi, tu m’as paru sympa et j’ai tout de suite eu confiance
-Merci, c’est sympa… Moi, c’est la première fois que je suis un homme pour aller chez lui !
S’en suivi une série d’aveux, de plus en plus personnels. J’ai appris qu’il venait de divorcer, qu’il était paysagiste et que comme moi, il était attiré aussi par les hommes. Je lui ai expliqué que je n’étais dans cette ville que le temps d’un stage, que j’étais marié et que de temps en temps, j’allais « draguer » dans les lieux de rencontres. Nous étions donc, tous deux, à la recherche d’une aventure purement sexuelle pour ne pas dire homosexuelle. L’atmosphère se débridait, détendus, nous étions maintenant assis l’un contre l’autre. Nos cuisses se touchaient. Il posa son verre sur la table et pris le mien pour qu’il le rejoigne. Il se tourna vers moi et m’embrassa alors. Un baiser que je lui rendis aussitôt et qui fini par une pelle mémorable.
Nos mains caressaient les cuisses de l’autre, s’attardant parfois sur la bosse que faisait une queue encore prisonnière et qui tendait de se dresser malgré le pantalon. Nos jambes s’ouvraient, se mêlaient dans un tendre silence.
-On se met à l’aise, on sera mieux !
Nous nous sommes relevés, face à lui, j’ai baissé sa braguette et fais glisser son pantalon sur ses cuisses alors qu’il faisait de même pour moi. Pantalon et slips au sol, ce sont les tee-shirts qui ont suivis. Nous sourions tous les deux, partagions des baisers furtifs dès que nos visages s’approchaient suffisamment. Enfin nus, exposants tous deux notre virilité, j’osais lui demander :
-J’aimerais que tu me prennes, debout…
Désappointé, il m’avoua être plutôt passif et incertain de pouvoir me satisfaire mais fini par accepter.
-Je vais essayer mais tu ne m’en voudras pas si je n’y arrive pas ?
-Bien sûr que non ; mais j’ai envie de me faire prendre, te sentir en-moi si tu peux.
Délicate attention de sa part, il sortit une boite de préservatifs et se para de cette protection. Je n’avais pas encore le comportement débridé que j’ai aujourd’hui. J’avais toujours rempli le rôle d’actif dans mes précédentes aventures. J’étais toujours le baiseur, le mec et pas celui qui se laisser enculer. Mais cette fois, je désirais m’offrir à mon tour. Une envie profondément ancrée en moi, que je n’avais jamais pu réaliser. Passif en attente d’un mâle dominant…
Je ne devais pas l’exciter suffisamment. Malgré des préliminaires dirigés, il ne bandait pas totalement. J’ai bien senti le gland appuyer sur ma rondelle mais échouer lamentablement au contact de mon intimité. Les quelques tentatives d’intromission se sont toutes soldées d’un échec. Je n’étais pas vraiment furieux, mais désappointé. Il se fondait en excuses dont je n’avais que faire ! Nous décidions alors de changer de rôle et passions dans la chambre attenante au salon.
- On sera mieux au lit !
- Si ce n’est pas pour y dormir…
Lui désirait tout autant que moi être pénétré et probablement plus… Par chance, mon érection n’était pas défaillante. Quand il s’allongea sur le lit en me tendant la main, m’invitant de la sorte à le rejoindre je n’ai pas hésité : Je me suis agenouillé entre ses jambes. Comme lui, précédemment, j’enfilais une capote. De mes mains, lui ai écarté et relevé les cuisses. Sans autre forme de procès, comme si j’étais pressé, je me suis glissé entre ses fesses. La pression de mon gland sur sa rondelle accru encore ma raideur. Ses mains appuyées sur le lit, il tentait de relever son bassin pour mieux s’aligner. Il se comportait comme toutes celles qui avaient partagé ma couche en se tortillant fébrilement. S’il n’avait pas été capable de me baiser, il semblait bien décidé à l’être lui-même.
- Vas-y, prend moi… j’en ai envie.
- Oui, je vais te baiser, tu m’excites !
Je me sentais instinctivement devenir plus bestial ; j’avais envie de le pénétrer en oubliant toute forme de tendresse et je le voyais maintenant comme une tarlouze. Conscient de ce qu’il désirait tellement, j’allais l’enculer ! J’allais lui faire subir ce que j’avais souhaité et faire de lui une gonzesse. Et tandis qu’il se laissait faire en me regardant, je relâchais une cheville pour venir mouiller de salive mes doigts pour le lubrifier ensuite.
J’étais surpris de bander comme un âne et surtout rassuré. Finalement, je me résignais à ce rôle de mec dont j’étais plus aguerri en le considérant comme une nana que j’aurais pu séduire. J’en oubliais presque ces couilles qui semblaient reposer sur ma queue, cette bite qui gigotait mollement sur son ventre. Raide come jamais, ma queue n’eu pas de mal à trouver le passage ; je sentais sa rondelle serrer doucement la base de gland quand celui-ci disparut dans le fourreau de chair de ma lopette. Sa respiration s’accélérait, son ventre se tendait…
J’ai poussé sans délicatesse mais sans brutalité pour m’enfoncer en lui. Ma queue glissait dans ses entrailles irrémédiablement. Il n’aurait pas pu s’y opposer même de ses mains qu’il avait maintenant posées sur mon ventre. Essayait-il de me retenir ou plutôt de me tirer à lui… En lui ? Je me retirais doucement pour revenir me planter aussitôt dans son cul offert et renouvelais la sanction, plus rapidement, plus profondément. Je ne voyais qu’une femelle que je pouvais enculer.
J’avouerai que j’aimais ça : Voir cette petite tapette se trémousser sous mes coups, l’entendre gémir, sentir ses chairs si accueillantes masser ma queue. Maintenant, appuyé sur les coudes, je le limais avec délice en percutant ses cuisses des miennes. Chaque claquement sec était accompagné de ses geignements discrets. J’écrasais ses petites couilles de mon ventre quand les miennes percutaient ses fesses. J’avais envie de le pilonner en repoussant ses jambes sur sa poitrine. Mais pris dans mes élans, sous un coup plus rageur, il me repoussa dans un cri de douleur.
- Aieeee ! … ça me fait mal ! (Je devinais ne plainte dans sa voix, comme s’il allait pleurer ; une vraie lopette…)
- Désolé, j’avais tellement envie et je suis si bien dans ta chatte
- Continue, j’aime ça, mais va moins profond sinon tu vas me déchirer
Continuer ? Evidemment, je n’avais pas l’intention d’en rester là. Peut-on arrêter une saillie avant sa fin ? Il n’était plus qu’un objet sexuel entre mes mains pour ne pas dire sur ma queue. A ce moment précis, je ne le voyais plus que comme une femelle en chaleur souhaitant instinctivement être fécondée. J’ai donc repris ma besogne après m’être redressé en profitant de la vue sur ma conquête grâce à la lumière du salon. Je sortais parfois pour constater le trou resté béant que j’avais investi pour y replonger bien vite. J’essayais tant bien que mal à refreiner mes pulsions mais sentais déjà le plaisir m’envahir.
Je me suis à nouveau retiré en le prévenant, assis confortablement sur mes talons. Il reposa ses pieds sur mes côtés, ses mains sur mes genoux et releva le bassin pour venir de lui-même s’empaler sur le pieu dressé entre ses cuisses. Ses mouvements étaient plus délicats. Je le pris par la taille pour l’accompagner, lui signifier le rythme qui me convenait. Il couinait, son souffle saccadé témoignait de son état. Il n’était plus le même, juste une salope en quête de bite. Je voyais sa queue molle rebondir sur son bas ventre me rappelant que j’enculais un mec sans pour autant en être gêné puisque tout ça se passait dans le secret le plus total.
- Oh oui, ouiiiii… J’vais jouir s’exclama-t-il en lâchant un « Oh, putain »
- T’es ma putain ! remue ton petit cul, vas-jouis
Alors que la cadence s’élevait, il gesticulait comme un pantin en gémissant sans retenue. Je sentais moi aussi être proche de la délivrance. Cette fois, c’est de lui-même qu’il s’empalait le plus profondément possible pour venir figer finalement sur mes cuisses et rester ancré sur le gourdin de chair qui le perforait en laissant écouler son sperme par petits jets sur son ventre. Qu’elles étaient agréables ses petites contractions réflexes de son trou. Ses tremblements de jouissances déclenchant à leur tour la mienne. Je fermais les yeux et l’agrippant fermement comme pour lui interdire toute retraite, me laissais à mon tour profiter de cette débauche des sens. Les flots de ma semence se rependaient en lui (dans la capote), en spasmes rapprochés.
Quand nous furent rassasiés tous deux, je rouvrais les yeux et le découvrais souriant. Il me caressait partout où ses mains pouvaient aller, avec une tendresse toute féminine. J’étais aussi bien que dans une vraie chatte. Malheureusement, toute chose, aussi agréable soit-elle, a une fin. Je me sentais ramollir doucement et glisser hors de son cul et lui fit remarquer. Il s’est redressé pour se retrouver assis sur mes cuisses et m’enlaça amoureusement.
- Merci… Merci de m’avoir aussi bien baisé
- Merci à toi… j’ai pas eu de blocage : J’ai eu l’impression de baiser une nana
- J’espère que « la nana » a été bonne alors (dans un ton moqueur)
Ma queue étant retombée entre mes cuisses, nous nous sommes relevés. Très délicat, il m’a enlevé le préservatif non sans préciser que c’était bien dommage de ne pas profiter version nature de ce nectar. J’ajoutais alors que c’était plus un remède contre l’amour qu’autre chose. Une petite blague qui l’a amusé. Il m’a proposé d’aller prendre une douche, ensemble. Une offre que j’ai déclinée car l’heure tardive m’imposait de rentrer vite chez moi car il me restait peu de temps.
Il m’a aidé à me rhabiller, me proposant de revenir quand je le voudrais et m’a finalement accompagné jusqu’à sa porte. Un baiser de sa part pour clore notre heureuse rencontre et je quitte les lieux.
Un peu déçu de ne pas avoir pu me faire prendre, j’ai toutefois vraiment apprécié cette aventure. Finalement, je me suis trouvé une nana docile et discrète pour répondre à mes besoins de mec.
2 mies. temu