LES CHANTIERS (FICTION)
Mes pérégrinations sur tout le territoire français étaient à cette époque ma raison de vivre. L’avantage étant ces week-ends que je pouvais passer loin du domicile conjugal.
Mes déplacements comme technicien étaient souvent partagés avec mon ami de l’atelier. Nous partions régulièrement pour plusieurs jours, parfois, quelques semaines. Employés d’une petite entreprise en très bonne santé, nous intervenions sur différents chantiers et profitions de frais de déplacements plus que corrects, pour ne pas dire « intéressants » : Proches et plutôt complices, nous nous entendions très bien. Un simple sandwich sur le chantier pour midi, un repas restau le soir pour finir en partageant une chambre à deux lits. De cette façon, nous pouvions économiser plus de la moitié du forfait alloué à nos déplacements.
C’est ainsi, qu’un soir parmi tant d’autres, après un repas copieusement arrosé, nous nous retrouvions dans la même chambre. Il faisait chaud et malgré une douche fraiche, l’atmosphère était irrespirable, je ne pouvais pas dormir. A plus forte raison quand j’ai entendu de petits bruits suspects provenir de l’autre lit. Patrice, persuadé que j’étais plongé dans un profond sommeil, essayant de rester silencieux, se masturbait discrètement. Les bruits étouffés par le drap et sa respiration saccadées trahissaient ses agissements.
Par respect, un peu amusé, je gardais le silence. Pourtant, je sentais l’excitation monter en moi. Quand ma main m’a confirmé cet état de fait lorsqu’elle s’est glissée entre mes cuisses : Oui, je bandais… Je bandais sacrement, de savoir qu’à moins de deux mètres de moi, un mec s’astiquait.
Je commençais à me caresser à mon tour en évitant de faire le moindre bruit. Pourtant, sans comprendre ce qui a pu éveiller ses soupçons, il s’est arrêté et comme pour se rassurer, m’a demandé tout bas :
- T’arrives à dormir avec cette chaleur ?
Je ne sais pas ce qui m’a pris de lui répondre du tac au tac :
- Non, et comme tu fais du bruit en te branlant, encore moins !
L’aurais-je vexé ? Il ne répondait pas. Après un court silence, j’ai rajouté :
- Bon, vas-y mais dépêche-toi à te finir !
J’imagine que les quelques verres bus plus tôt, n’étaient pas étrangers à ce qui se passait à l’instant.
A son tour, rassuré, il me jeta la phrase magique :
- T’en as de bonnes toi, tout seul, c’est pas facile !
Désarçonné, je restais muet… Lui, conscient d’avoir repris l’ascendant :
- Si tu m’aides, ça ira plus vite !
Il se mis à rire, comme si cette proposition n’était qu’une plaisanterie. Quant à moi, l’idée me troublait vraiment, ce qui motiva ma réponse :
- Tu déconnes ou quoi ?
- Ben… Devine !
Nous étions tous deux dans cette joute verbale ; à l’origine, un simple jeu de défis dont l’issue était encore incertaine. Pourtant, dans un sursaut de fierté (mais avec humour), j’osais alors l’impensable, la proposition joker, celle qui me dira s’il plaisante ou pas.
- Il n’est pas un peu petit le lit pour deux ? On va être serré si Je te rejoins !
Il n’a pas répondu tout de suite, se contentant de rejeter son drap sur le bas du lit. La lumière blafarde qui s’infiltrait par les persiennes, me permis alors de découvrir sa queue dressée et conquérante. Il se glissa sur le côté du lit comme pour m’inviter.
- On pourra toujours s’empiler ! Aller, viens là !
Je ne me fis pas prier plus pour changer de lit. Nous étions maintenant tous deux, allongés sur le dos, partageant la même couche. Aucun de nous, fanfarons prétentieux, n’osait pourtant prendre les devants. J’avais une envie dingue de le toucher, m’imaginant à le sucer et rêvant qu’il me prenne. Je n’arrivais pas à le lui avouer, envahi par la honte qu’il découvre que je suis attiré par les hommes.
C’est encore lui qui reprit les rennes en recommençant sa branlette, mais cette fois, il passa son bras derrière mon cou pour m’entrainer contre lui.
- Ça restera notre petit secret, personne ne le saura. Y’a pas de mal à se faire du bien.
- Y’a intérêt ! J’aimerais pas que ça s’ébruite et que ma femme l’apprenne.
Presque machinalement, je me lovais contre lui et me surpris à lui déposer des baisers sur la poitrine, les yeux fixés sur ce gland qui semblait me regarder. Malgré moi, ma main était maintenant posée sur sa cuisse. Je sentais ses couilles sur mes doigts. La sienne se posa doucement sur ma tête et tout aussi délicatement, la poussa plus bas. J’embrassais son ventre sans quitter sa queue des yeux, comme hypnotisé ! Mais comment pouvait-il se douter de cette envie folle que j’avais…
- Laisse-toi aller, je vois que tu en as envie… Je me trompe ou pas ?!
Je n’osais pas répondre, ce serait avouer que je n’étais qu’une tapette. Mais comme si la balle était dans mon camp, il ajouta :
- Alors ? Réponds-moi ! … Tu en as envie, ou pas ?
Bien sûr que j’en avais envie et bien qu’il soit inconcevable pour moi d’endosser le rôle de tafiole, je ne pouvais plus me défiler et acquiesçais d’un timide « oui ». Il avait bien compris l’ascendant qu’il exerçait maintenant sur moi et insista :
- Mais de quoi tu as envie ? dis-moi, ne soit pas timide… Je veux t’entendre me le dire !
- J’ai envie de te prendre dans ma bouche (laissais-je échapper tout bas)
- Alors dis que tu veux me sucer ... Ne sois pas timide ! Non, demandes-moi plutôt !
- Est-ce que je peux te sucer ? … S’il te plait ?
Les dés étaient jetés, j’allais m’offrir à mon collègue. Je lui demandais même de pouvoir lui tailler une pipe, comme une vulgaire salope. Paradoxalement, je me sentais envahi d’une chaleur inconnue en découvrant que je désirais vraiment lui prodiguer une fellation digne du nom.
- Vas-y, montre-moi ce que tu peux faire
C’est ainsi que j’ai glissé vers sa queue. Avec délicatesse, je l’ai prise en main pour la diriger vers mes lèvres ouvertes. Ma langue ne put s’empêcher de venir gouter le gland qui se dégageait déjà. Je léchais maintenant le fruit qu’il m’accordait. Très vite, j’entrepris de le gober et découvrais qu’il me plaisait à le faire. Exercer des sucions pour mieux le sentir dans ma bouche, l’avaler petit à petit, de plus en plus sans négliger de le faire avec des va-et-vient réguliers. J’avais fait les premiers pas vers ma condition de tapette. Les yeux fermés, j’en acceptais totalement l’idée, bercé parfois par ses encouragements.
- Oui… Oh oui… Suce moi… Tu te débrouilles bien… Putain, je suis trop bien dans ta bouche !
Comme je suis bien élevé, je ne répondais pas la bouche pleine en me contentant de petits gloussements en forme de réponse.
Il avait tendu le bras vers mes reins. Sa main posée sur mes fesses m’électrisait. Tendrement, il me caressait, laissant ses doigts glisser vers l’endroit le plus sacré de ma personne. Bien sûr, je me cambrais suffisamment pour lui faciliter la tâche.
- C’est bon ma chérie, continues…
Bizarrement, j’appréciais qu’il m’appelle ainsi, car oui, secrètement, c’est ainsi que je voulais qu’il me considère. Je n’aurais pas osé parler au féminin avant qu’il me qualifie en ces termes.
- Pardon, ça ne te dérange pas que je te traite en femme ?
- Non… Au contraire !
- Alors, ok, tu vas être ma femme ce soir… T’aimerais que je m’occupe de ta chatte ?
- Oui, j’ai envie d’être prise
A cet instant, il n’y avait plus d’ambiguïté : j’acceptais de devenir sa femelle et de m’offrir comme telle à celui qui allait devenir « mon mec » Il avait fallu bien peu de temps pour que le masque tombe et qu’il puisse découvrir mon autre personnalité. Au boulot, il me voyait comme son collègue, son ami ; en peu de temps, dans l’intimité, il trouvait une salope en chaleur.
Il porta ses doigts à sa bouche pour mieux revenir entre mes fesses. Il me titillait la rondelle, la préparant déjà à le recevoir alors que j’essayais d’avaler toute sa queue, au point d’en avoir quelques fois envie de rendre. Je bavais comme jamais, mais ne renonçais pas, sa queue était mienne et j’en profitais. Je sentais ses doigts me fouiller maintenant…
- Je vois que tu es prête ma salope… Mets-toi à quatre pattes ! Je vais m’occuper de ta chatte.
Il se redressa en se dégageant de ma bouche. Je me dépêchais de me mettre dans cette position qui lui laisserait tous les pouvoirs sur moi. Instinctivement impudique, le visage collé sur l’oreiller, je relevais les fesses. Ses mains s’y sont posées, me les écartant pour mieux laisser apparaitre ce qui était encore « mon petit trou ».
Chose inattendue, il plongea son visage entre elles, me piquant les chairs de sa barbe naissante, et vint me prodiguer le câlin qu’on réserve aux femmes. Je gémissais plus encore quand sa langue tentait de me pénétrer. Ma chatte se relâchait, s’ouvrait presque. Si un instant j’avais pu ressentir une certaine honte d’une telle situation, je me raisonnais finalement en me convaincant qu’il partageait le même dessein que moi et me libérais pour qu’il atteigne plus facilement son objectif
Il se remis à genoux, comme pour admirer le tableau que je lui offrais en me disant :
- T’es prête… Je vais te baiser maintenant… Ta chatte est à moi !
Ces mots, j’en avais toujours rêvé. Jamais je n’aurais pensé que je puisse devenir la femelle d’un gars de mon entourage. Je dois bien avouer pourtant que cette scène, je l’avais déjà vécue en fantasmes dans mes rêves. C’était donc l’occasion ou jamais de mettre en œuvre ces derniers !
- T’as des capotes ma chérie ?
- Non, je n’avais pas prévu… Mais je suis saine de mon côté.
- Moi aussi, normalement. Je n’ai jamais baisé de mecs…
Je le remercie d’avoir eu cette attention. Il était raisonnable de penser qu’aucun de nous soit atteint car mariés tous deux et sans aventures extraconjugales. S’il déconseillé d’avoir de rapports qui puissent être risqués, il était fortement improbable que ce soit notre cas. C’est ainsi, qu’avant que l’excitation ne retombe, je pris les devants :
- Baise-moi, s’il te plait, j’ai trop envie !
Je remontais encore ma croupe, telle une chienne en chaleur. Je me rassurais enfin quand j’ai senti ses mains s’agripper à mes hanches et me tirer à lui. Son gland pressait maintenant sur ma rondelle.
- Tu m’excites vraiment… salope !
- Je suis TA salope.
- Tu sais que je vais te remplir la chatte, comme une vraie fille, tellement tu m’excites !?
- J’ai envie d’être à toi, sans limites… que tu me limes comme tu le ferais avec une vraie femme.
- Tu vas le devenir, t’inquiètes pas… T’en redemanderas !
Sur ces paroles, il poussa presque violent entre mes fesses. Il est entré sans que je ressente de réelle douleur, juste une bien agréable brulure qui s’estompa très vite quand il fut planté en moi. Je l’encourageais, gesticulais doucement sur le membre qui me perforais pour mieux en profiter. Il entreprit alors les vat et vient de l’accouplement tant attendu. Il percutait mes fesses dans un claquement que seuls mes gémissements pouvaient couvrir. Ses couilles frappaient la base des miennes en confirmant que j’étais devenue sa proie.
- T’as une chatte d’enfer et tu t’en sers vraiment comme une femme… T’es une sacrée pute !
Comme réponse, je me contentais de couiner, de pousser parfois quelques « encore », « plus fort » ou simple « ouiiiii ». Il lui arrivait de ralentir, de s’enfoncer au plus profond comme pour faire une pause avant de redémarrer par des coups bien plus violents me faisant presque bondir vers la tête de lit. J’essayais par moment de le retenir par les couilles en les attrapant entre mes cuisses pour les malaxer. Ma bite, presque molle, se dandinait au rythme de ses coups.
Il me repoussa finalement, abandonnant ma chatte pour mon plus grand désespoir, écartant mes fesses de ses mains pour vérifier l’état dans lequel j’étais :
- Tu ne te refermes même pas ! c’est un vrai trou à bites que tu as !
D’une voix que des sanglots naissants rendaient tremblante, le suppliais de continuer, de me baiser encore et encore.
- Aller, mets-toi sur le dos et écarte bien les cuisses !
J’obéis très vite, relevais les jambes pour lui faciliter l’accès et tendais les bras vers lui pour l’appeler à moi. Assis sur ses talons, il me saisit les chevilles pour m’ouvrir plus encore les cuisses et avoir ainsi une vue imprenable sur son terrain de jeux.
- Tu ne bandes pas, ça ne te plait pas ?
- Oh si ! J’adore ça… Je ressens tout par ma chatte.
- Il lâcha une de mes chevilles pour att****r le bout de chair molle et en le remuant :
- C’est un gros clito ! … Ton clito de salope !
- Ouiiiiiiiiiiiiii
Il s’allongea sur moi, pesant de tout son poids sur mon ventre. Il vint alors m’embrasser, me rouler une pelle mémorable. Je le serrais dans mes bras comme le ferait une femme amoureuse.
Sa main glissa entre nous pour guider sa queue qui ne tardait pas à retrouver le chemin de mes entrailles. Nous baisions ainsi enlacés comme tout couple. Mes talons sur ces fesses tentaient de le forcer à aller plus profond, de le plaquer contre moi quand nos langues se mêlaient encore dans un ballet érotique. Un homme, mon collègue, me faisait l’amour !
Il s’est redressé, me repoussant les cuisses sur la poitrine, entreprenant alors des assauts plus forts. Son pieux percutait ce qui me semblait être le fond de ma chatte quand sa respiration me parue plus rapide et saccadée. Bien que coincée, j’essayais de venir vers lui à chacun de ses coups. Pour ne pas hurler, j’étouffais dans ma gorge des plaintes de plaisir. Mes mains posées sur ma poitrine, faisaient rouler mes tétons sous mes doigts. Un spectacle qui, probablement, déclencha son désir de m’engrosser enfin.
- Putain, salope, je vais jouir…
- Oh oui, mais ne te retire pas, s’il te plait.
- Tu veux mon jus dans ta chatte ?
- Oui, oui… Engrosse moi !!!
J’ai pris un coup à me casser le bassin, une petite pause, un autre coup et j’ai senti sa queue parcourue de contactions rapides. Il râlait en jouissant… En me jouissant dedans ! Les quelques mouvements qu’il entreprit déclenchèrent une série de convulsions dans mon bas ventre. Je fus à mon tour prise dans un tourbillon de sensations inconnues, un orgasme intérieur, purement féminin que mon clito confirmait alors en laissant mon sperme s’échapper à son tour. Une série de tremblements incontrôlables de ma part lui confirmaient que j’avais moi aussi éprouvé un plaisir certain.
Sans quitter le fourreau dans lequel il venait de s’épancher, Il est retombé sur moi, épuisé. Remplie d’une émotion indéfinissable, j’espérais qu’il reste ainsi bien longtemps, figé en moi, allongé entre mes cuisses. Je le serrais avec tendresse dans mes bras.
Nous sommes restés silencieux ainsi un moment, à profiter de cet instant magique. Nos corps unis ne faisaient qu’un, presque immobiles si ce n’est quelques caresses tendrement partagées. J’aurais pu le laisser s’endormir ainsi, garder sa queue en moi pour le reste de la nuit, mais il rompit le silence en reprenant ses esprits :
- J’ai pris un pied d’enfer !
- Moi aussi ; j’ai vraiment aimé… J’aurais voulu que ça ne s’arrête jamais.
- Ça te plairait qu’on recommence ? Qu’on le fasse à chaque chantier ?
- Oui, j’aimerais bien
- Alors, ok, tu seras ma nana à chaque fois qu’on sera en déplacement
- Oui, j’en ai envie, vraiment envie !
- Mais j’aimerais que tu portes des dessous sexy, de la dentelle… Que tu fasses femme
- Je n’osais pas te le demander
- Demain en fin de journée, on ira t’acheter ça !
Le sort en était jeté ; je devenais officiellement sa maitresse et en éprouvait d’ailleurs une certaine fierté. Si la journée, nous paraissions aux yeux de tous comme de simples collègues, deux mecs qui bossaient ensemble, le soir venu, nous formions un couple « contre-nature » diraient certains.
Mes déplacements comme technicien étaient souvent partagés avec mon ami de l’atelier. Nous partions régulièrement pour plusieurs jours, parfois, quelques semaines. Employés d’une petite entreprise en très bonne santé, nous intervenions sur différents chantiers et profitions de frais de déplacements plus que corrects, pour ne pas dire « intéressants » : Proches et plutôt complices, nous nous entendions très bien. Un simple sandwich sur le chantier pour midi, un repas restau le soir pour finir en partageant une chambre à deux lits. De cette façon, nous pouvions économiser plus de la moitié du forfait alloué à nos déplacements.
C’est ainsi, qu’un soir parmi tant d’autres, après un repas copieusement arrosé, nous nous retrouvions dans la même chambre. Il faisait chaud et malgré une douche fraiche, l’atmosphère était irrespirable, je ne pouvais pas dormir. A plus forte raison quand j’ai entendu de petits bruits suspects provenir de l’autre lit. Patrice, persuadé que j’étais plongé dans un profond sommeil, essayant de rester silencieux, se masturbait discrètement. Les bruits étouffés par le drap et sa respiration saccadées trahissaient ses agissements.
Par respect, un peu amusé, je gardais le silence. Pourtant, je sentais l’excitation monter en moi. Quand ma main m’a confirmé cet état de fait lorsqu’elle s’est glissée entre mes cuisses : Oui, je bandais… Je bandais sacrement, de savoir qu’à moins de deux mètres de moi, un mec s’astiquait.
Je commençais à me caresser à mon tour en évitant de faire le moindre bruit. Pourtant, sans comprendre ce qui a pu éveiller ses soupçons, il s’est arrêté et comme pour se rassurer, m’a demandé tout bas :
- T’arrives à dormir avec cette chaleur ?
Je ne sais pas ce qui m’a pris de lui répondre du tac au tac :
- Non, et comme tu fais du bruit en te branlant, encore moins !
L’aurais-je vexé ? Il ne répondait pas. Après un court silence, j’ai rajouté :
- Bon, vas-y mais dépêche-toi à te finir !
J’imagine que les quelques verres bus plus tôt, n’étaient pas étrangers à ce qui se passait à l’instant.
A son tour, rassuré, il me jeta la phrase magique :
- T’en as de bonnes toi, tout seul, c’est pas facile !
Désarçonné, je restais muet… Lui, conscient d’avoir repris l’ascendant :
- Si tu m’aides, ça ira plus vite !
Il se mis à rire, comme si cette proposition n’était qu’une plaisanterie. Quant à moi, l’idée me troublait vraiment, ce qui motiva ma réponse :
- Tu déconnes ou quoi ?
- Ben… Devine !
Nous étions tous deux dans cette joute verbale ; à l’origine, un simple jeu de défis dont l’issue était encore incertaine. Pourtant, dans un sursaut de fierté (mais avec humour), j’osais alors l’impensable, la proposition joker, celle qui me dira s’il plaisante ou pas.
- Il n’est pas un peu petit le lit pour deux ? On va être serré si Je te rejoins !
Il n’a pas répondu tout de suite, se contentant de rejeter son drap sur le bas du lit. La lumière blafarde qui s’infiltrait par les persiennes, me permis alors de découvrir sa queue dressée et conquérante. Il se glissa sur le côté du lit comme pour m’inviter.
- On pourra toujours s’empiler ! Aller, viens là !
Je ne me fis pas prier plus pour changer de lit. Nous étions maintenant tous deux, allongés sur le dos, partageant la même couche. Aucun de nous, fanfarons prétentieux, n’osait pourtant prendre les devants. J’avais une envie dingue de le toucher, m’imaginant à le sucer et rêvant qu’il me prenne. Je n’arrivais pas à le lui avouer, envahi par la honte qu’il découvre que je suis attiré par les hommes.
C’est encore lui qui reprit les rennes en recommençant sa branlette, mais cette fois, il passa son bras derrière mon cou pour m’entrainer contre lui.
- Ça restera notre petit secret, personne ne le saura. Y’a pas de mal à se faire du bien.
- Y’a intérêt ! J’aimerais pas que ça s’ébruite et que ma femme l’apprenne.
Presque machinalement, je me lovais contre lui et me surpris à lui déposer des baisers sur la poitrine, les yeux fixés sur ce gland qui semblait me regarder. Malgré moi, ma main était maintenant posée sur sa cuisse. Je sentais ses couilles sur mes doigts. La sienne se posa doucement sur ma tête et tout aussi délicatement, la poussa plus bas. J’embrassais son ventre sans quitter sa queue des yeux, comme hypnotisé ! Mais comment pouvait-il se douter de cette envie folle que j’avais…
- Laisse-toi aller, je vois que tu en as envie… Je me trompe ou pas ?!
Je n’osais pas répondre, ce serait avouer que je n’étais qu’une tapette. Mais comme si la balle était dans mon camp, il ajouta :
- Alors ? Réponds-moi ! … Tu en as envie, ou pas ?
Bien sûr que j’en avais envie et bien qu’il soit inconcevable pour moi d’endosser le rôle de tafiole, je ne pouvais plus me défiler et acquiesçais d’un timide « oui ». Il avait bien compris l’ascendant qu’il exerçait maintenant sur moi et insista :
- Mais de quoi tu as envie ? dis-moi, ne soit pas timide… Je veux t’entendre me le dire !
- J’ai envie de te prendre dans ma bouche (laissais-je échapper tout bas)
- Alors dis que tu veux me sucer ... Ne sois pas timide ! Non, demandes-moi plutôt !
- Est-ce que je peux te sucer ? … S’il te plait ?
Les dés étaient jetés, j’allais m’offrir à mon collègue. Je lui demandais même de pouvoir lui tailler une pipe, comme une vulgaire salope. Paradoxalement, je me sentais envahi d’une chaleur inconnue en découvrant que je désirais vraiment lui prodiguer une fellation digne du nom.
- Vas-y, montre-moi ce que tu peux faire
C’est ainsi que j’ai glissé vers sa queue. Avec délicatesse, je l’ai prise en main pour la diriger vers mes lèvres ouvertes. Ma langue ne put s’empêcher de venir gouter le gland qui se dégageait déjà. Je léchais maintenant le fruit qu’il m’accordait. Très vite, j’entrepris de le gober et découvrais qu’il me plaisait à le faire. Exercer des sucions pour mieux le sentir dans ma bouche, l’avaler petit à petit, de plus en plus sans négliger de le faire avec des va-et-vient réguliers. J’avais fait les premiers pas vers ma condition de tapette. Les yeux fermés, j’en acceptais totalement l’idée, bercé parfois par ses encouragements.
- Oui… Oh oui… Suce moi… Tu te débrouilles bien… Putain, je suis trop bien dans ta bouche !
Comme je suis bien élevé, je ne répondais pas la bouche pleine en me contentant de petits gloussements en forme de réponse.
Il avait tendu le bras vers mes reins. Sa main posée sur mes fesses m’électrisait. Tendrement, il me caressait, laissant ses doigts glisser vers l’endroit le plus sacré de ma personne. Bien sûr, je me cambrais suffisamment pour lui faciliter la tâche.
- C’est bon ma chérie, continues…
Bizarrement, j’appréciais qu’il m’appelle ainsi, car oui, secrètement, c’est ainsi que je voulais qu’il me considère. Je n’aurais pas osé parler au féminin avant qu’il me qualifie en ces termes.
- Pardon, ça ne te dérange pas que je te traite en femme ?
- Non… Au contraire !
- Alors, ok, tu vas être ma femme ce soir… T’aimerais que je m’occupe de ta chatte ?
- Oui, j’ai envie d’être prise
A cet instant, il n’y avait plus d’ambiguïté : j’acceptais de devenir sa femelle et de m’offrir comme telle à celui qui allait devenir « mon mec » Il avait fallu bien peu de temps pour que le masque tombe et qu’il puisse découvrir mon autre personnalité. Au boulot, il me voyait comme son collègue, son ami ; en peu de temps, dans l’intimité, il trouvait une salope en chaleur.
Il porta ses doigts à sa bouche pour mieux revenir entre mes fesses. Il me titillait la rondelle, la préparant déjà à le recevoir alors que j’essayais d’avaler toute sa queue, au point d’en avoir quelques fois envie de rendre. Je bavais comme jamais, mais ne renonçais pas, sa queue était mienne et j’en profitais. Je sentais ses doigts me fouiller maintenant…
- Je vois que tu es prête ma salope… Mets-toi à quatre pattes ! Je vais m’occuper de ta chatte.
Il se redressa en se dégageant de ma bouche. Je me dépêchais de me mettre dans cette position qui lui laisserait tous les pouvoirs sur moi. Instinctivement impudique, le visage collé sur l’oreiller, je relevais les fesses. Ses mains s’y sont posées, me les écartant pour mieux laisser apparaitre ce qui était encore « mon petit trou ».
Chose inattendue, il plongea son visage entre elles, me piquant les chairs de sa barbe naissante, et vint me prodiguer le câlin qu’on réserve aux femmes. Je gémissais plus encore quand sa langue tentait de me pénétrer. Ma chatte se relâchait, s’ouvrait presque. Si un instant j’avais pu ressentir une certaine honte d’une telle situation, je me raisonnais finalement en me convaincant qu’il partageait le même dessein que moi et me libérais pour qu’il atteigne plus facilement son objectif
Il se remis à genoux, comme pour admirer le tableau que je lui offrais en me disant :
- T’es prête… Je vais te baiser maintenant… Ta chatte est à moi !
Ces mots, j’en avais toujours rêvé. Jamais je n’aurais pensé que je puisse devenir la femelle d’un gars de mon entourage. Je dois bien avouer pourtant que cette scène, je l’avais déjà vécue en fantasmes dans mes rêves. C’était donc l’occasion ou jamais de mettre en œuvre ces derniers !
- T’as des capotes ma chérie ?
- Non, je n’avais pas prévu… Mais je suis saine de mon côté.
- Moi aussi, normalement. Je n’ai jamais baisé de mecs…
Je le remercie d’avoir eu cette attention. Il était raisonnable de penser qu’aucun de nous soit atteint car mariés tous deux et sans aventures extraconjugales. S’il déconseillé d’avoir de rapports qui puissent être risqués, il était fortement improbable que ce soit notre cas. C’est ainsi, qu’avant que l’excitation ne retombe, je pris les devants :
- Baise-moi, s’il te plait, j’ai trop envie !
Je remontais encore ma croupe, telle une chienne en chaleur. Je me rassurais enfin quand j’ai senti ses mains s’agripper à mes hanches et me tirer à lui. Son gland pressait maintenant sur ma rondelle.
- Tu m’excites vraiment… salope !
- Je suis TA salope.
- Tu sais que je vais te remplir la chatte, comme une vraie fille, tellement tu m’excites !?
- J’ai envie d’être à toi, sans limites… que tu me limes comme tu le ferais avec une vraie femme.
- Tu vas le devenir, t’inquiètes pas… T’en redemanderas !
Sur ces paroles, il poussa presque violent entre mes fesses. Il est entré sans que je ressente de réelle douleur, juste une bien agréable brulure qui s’estompa très vite quand il fut planté en moi. Je l’encourageais, gesticulais doucement sur le membre qui me perforais pour mieux en profiter. Il entreprit alors les vat et vient de l’accouplement tant attendu. Il percutait mes fesses dans un claquement que seuls mes gémissements pouvaient couvrir. Ses couilles frappaient la base des miennes en confirmant que j’étais devenue sa proie.
- T’as une chatte d’enfer et tu t’en sers vraiment comme une femme… T’es une sacrée pute !
Comme réponse, je me contentais de couiner, de pousser parfois quelques « encore », « plus fort » ou simple « ouiiiii ». Il lui arrivait de ralentir, de s’enfoncer au plus profond comme pour faire une pause avant de redémarrer par des coups bien plus violents me faisant presque bondir vers la tête de lit. J’essayais par moment de le retenir par les couilles en les attrapant entre mes cuisses pour les malaxer. Ma bite, presque molle, se dandinait au rythme de ses coups.
Il me repoussa finalement, abandonnant ma chatte pour mon plus grand désespoir, écartant mes fesses de ses mains pour vérifier l’état dans lequel j’étais :
- Tu ne te refermes même pas ! c’est un vrai trou à bites que tu as !
D’une voix que des sanglots naissants rendaient tremblante, le suppliais de continuer, de me baiser encore et encore.
- Aller, mets-toi sur le dos et écarte bien les cuisses !
J’obéis très vite, relevais les jambes pour lui faciliter l’accès et tendais les bras vers lui pour l’appeler à moi. Assis sur ses talons, il me saisit les chevilles pour m’ouvrir plus encore les cuisses et avoir ainsi une vue imprenable sur son terrain de jeux.
- Tu ne bandes pas, ça ne te plait pas ?
- Oh si ! J’adore ça… Je ressens tout par ma chatte.
- Il lâcha une de mes chevilles pour att****r le bout de chair molle et en le remuant :
- C’est un gros clito ! … Ton clito de salope !
- Ouiiiiiiiiiiiiii
Il s’allongea sur moi, pesant de tout son poids sur mon ventre. Il vint alors m’embrasser, me rouler une pelle mémorable. Je le serrais dans mes bras comme le ferait une femme amoureuse.
Sa main glissa entre nous pour guider sa queue qui ne tardait pas à retrouver le chemin de mes entrailles. Nous baisions ainsi enlacés comme tout couple. Mes talons sur ces fesses tentaient de le forcer à aller plus profond, de le plaquer contre moi quand nos langues se mêlaient encore dans un ballet érotique. Un homme, mon collègue, me faisait l’amour !
Il s’est redressé, me repoussant les cuisses sur la poitrine, entreprenant alors des assauts plus forts. Son pieux percutait ce qui me semblait être le fond de ma chatte quand sa respiration me parue plus rapide et saccadée. Bien que coincée, j’essayais de venir vers lui à chacun de ses coups. Pour ne pas hurler, j’étouffais dans ma gorge des plaintes de plaisir. Mes mains posées sur ma poitrine, faisaient rouler mes tétons sous mes doigts. Un spectacle qui, probablement, déclencha son désir de m’engrosser enfin.
- Putain, salope, je vais jouir…
- Oh oui, mais ne te retire pas, s’il te plait.
- Tu veux mon jus dans ta chatte ?
- Oui, oui… Engrosse moi !!!
J’ai pris un coup à me casser le bassin, une petite pause, un autre coup et j’ai senti sa queue parcourue de contactions rapides. Il râlait en jouissant… En me jouissant dedans ! Les quelques mouvements qu’il entreprit déclenchèrent une série de convulsions dans mon bas ventre. Je fus à mon tour prise dans un tourbillon de sensations inconnues, un orgasme intérieur, purement féminin que mon clito confirmait alors en laissant mon sperme s’échapper à son tour. Une série de tremblements incontrôlables de ma part lui confirmaient que j’avais moi aussi éprouvé un plaisir certain.
Sans quitter le fourreau dans lequel il venait de s’épancher, Il est retombé sur moi, épuisé. Remplie d’une émotion indéfinissable, j’espérais qu’il reste ainsi bien longtemps, figé en moi, allongé entre mes cuisses. Je le serrais avec tendresse dans mes bras.
Nous sommes restés silencieux ainsi un moment, à profiter de cet instant magique. Nos corps unis ne faisaient qu’un, presque immobiles si ce n’est quelques caresses tendrement partagées. J’aurais pu le laisser s’endormir ainsi, garder sa queue en moi pour le reste de la nuit, mais il rompit le silence en reprenant ses esprits :
- J’ai pris un pied d’enfer !
- Moi aussi ; j’ai vraiment aimé… J’aurais voulu que ça ne s’arrête jamais.
- Ça te plairait qu’on recommence ? Qu’on le fasse à chaque chantier ?
- Oui, j’aimerais bien
- Alors, ok, tu seras ma nana à chaque fois qu’on sera en déplacement
- Oui, j’en ai envie, vraiment envie !
- Mais j’aimerais que tu portes des dessous sexy, de la dentelle… Que tu fasses femme
- Je n’osais pas te le demander
- Demain en fin de journée, on ira t’acheter ça !
Le sort en était jeté ; je devenais officiellement sa maitresse et en éprouvait d’ailleurs une certaine fierté. Si la journée, nous paraissions aux yeux de tous comme de simples collègues, deux mecs qui bossaient ensemble, le soir venu, nous formions un couple « contre-nature » diraient certains.
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