Petit apéritif
Prêts à l’amour, nos corps se rapprochent, se collent, s’enchevêtrent. Nos sexes se cherchent, se frottent, se mouillent, s’unissent et fusionnent. Nos ventres se heurtent, s’accompagnent, s’écartent pour mieux se réunir. Je vais et je viens en toi lascivement, mécaniquement, profondément. Durant les courtes pauses que je m’octroie pour ne pas jouir trop tôt, tu rues sans ménagement. Impatiente, tu réclames mon sexe toujours plus profond, tu me conjures de te labourer, de te posséder, de te prendre sans attendre. Tu ordonnes, tu revendiques, tu supplies. Pour te faire taire, je t’embrasse. Ta bouche est agressive, ta langue invasive, les lèvres gourmandes. Lorsque d’un coup de rein je m’enfonce en toi, tu renverses la tête, ouvres grands les yeux et clame ta satisfaction dans un « oui » sonore. Ton pubis se hisse vers mon ventre, tes reins se creusent, tes mains s’agrippent à ma taille. Désormais, incapable de maîtriser mon plaisir, je te besogne sans retenue. Je me projette en toi sans ménagement et t’arrache des grognements sourds. Mon sexe presque douloureux de raideur et de dilatation glisse, plonge, ressort et replonge dans ta chatte. Lorsque tu perçois l’imminence de ma jouissance, quand mon corps se raidit, que mon souffle se fait court, tu te plaques à moi et m’enserres dans tes bras afin que j’éjacule au plus profond de toi. Enfin, je t’inonde de salves chaudes et puissantes qui déclenchent instantanément ton orgasme. Quelques minutes encore, tant notre excitation était forte, nous continuons de copuler vigoureusement. Ma semence pompée de ta chatte par les aller retour de ma verge coule dans ta raie et chatouille ton cul. Tu en frissonnes de plaisir et tu le dis.
6 years ago