Tel était le jeu inépuisable de ma m

"En nous voyant, la comtesse s’écria:
— Ah! Clémentine! Veuillez vous asseoir dans ce fauteuil, ma toute belle! Pendant ce temps, Stéphanie va s’occuper de votre joli décolleté!

L’intendante s’assit dans le fauteuil que Madame lui avait désigné et, interrogative, me regarda. Durant quelques secondes, j’hésitai, mais Madame de Kerouragan me relança:
— Stéphanie, qu’attendez-vous? Non seulement vous avez la permission, mais c’est un ordre!

M’approchant de Clémentine, debout derrière elle, je glissai ma main dans le décolleté de sa robe. Imperceptiblement, le jeune femme se cambra, regardant ma main caresser son sein. Mais, gênée par le boutonnage qui rendait la manœuvre difficile, je balbutiai:
— Madame, est-ce que je peux… Est-ce que... Défaire les boutons?
— Bien sûr, petite sotte, quelle question!

Avec la permission de Madame, je défis la ligne de boutons qui descendait jusqu’au nombril, puis écartai les deux bords de tissu. Infiniment plus à l’aise, je plongeai mes deux mains sur les rondeurs découvertes qui étaient approximativement de la taille et de la fermeté des miennes. Je palpais, massais, observant en même temps la comtesse. Elle avait repris son livre et, de nouveau, s’était plongée dans sa lecture. Excitée par le caractère insolite du jeu que nous imposait notre maîtresse, je déformai les formes, elles si douces et si agréables entre mes mains, et m'appliquai à les reformer obsessionnellement .

De plus en plus excitée, je finis par m’agenouiller entre les jambes de Clémentine, désireuse de donner à cette affaire un autre rebondissement. Dans cette position, j’eus un autre point de vue sur les fabuleux tétons qui me paraissaient plus gros, plus lourds, plus rebondis. Je suçai leurs pointes avec une avidité sans pareille.

Egalement exaltée, Clémentine tendit sa main vers mon chemisier, mais Madame veillait. Contrairement à toute attente, elle interrompit sa lecture:
— Ta, ta, ta! Pas de ça, Mademoiselle Clémentine! J’ai dit Stéphanie! Stéphanie seulement! C’est bien compris? Sinon, vous aurez du fouet, Mademoiselle!

L’intendante ramena sa main sur le bras du fauteuil, et continua de se tenir tranquille. Durant les merveilleuses minutes qui suivirent, je me délectai complètement de ces deux globes magnifiquement tendus, merveilleusement offerts, ressentant déjà cruellement le regret de me limiter à eux. J’aurais voulu que Clémentine me rendît la pareille, mieux, j'aurais souhaité caresser son sexe qui se trouvait à portée de ma main, mais je me doutais que cela ne me serait pas permis, qu’il ne fallait surtout pas que je m’y hasardasse, de crainte d’entraîner le courroux de ma belle et autoritaire maîtresse.
— Cela suffit! Lança-t-elle soudain. Vous Clémentine, retournez à votre service, et vous Stéphanie, enlevez votre robe!

Etonnée par la soudaine impétuosité de Madame, je demeurai un instant interdite, mais exécutai l’ordre. Nue, j’attendis patiemment que Madame daignât de nouveau s’intéresser à ma personne. Sa lecture semblait si intéressante, si passionnante! Soudain, au moment où je m’y attendais le moins, je l’entendis murmurer:
— Mettez-vous à genoux, ici, à côté de moi! Les mains derrière le dos!

J’eus envie de refuser, de dire à Madame que je n’étais pas sa chose, mais une puissante force intérieure m’interdit de le faire, m’obligeant à m’agenouiller docilement sur l’herbe et à réunir mes deux poignets derrière mon dos. Mon visage se trouva approximativement à la hauteur de celui de ma maîtresse, à un mètre de distance environ, de sorte que je pouvais parfaitement apprécier ses mimiques et les états d’âme qui, imperceptiblement, traversaient ses grands yeux.

Madame paraissait très sereine. Elle poursuivit sa lecture, sans davantage faire attention à moi. De mon côté, je m’efforçai de patienter, me délectant néanmoins de la vue du sein joliment aoûté que j’entrevoyais, se prélassant et palpitant dans l’échancrure de sa robe. Soudain, toujours muette, Madame porta un doigt entre ses lèvres, le majeur de sa main droite. Longuement, elle l’humecta avec sa langue, jouant à le faire sortir et entrer…

Quand le doigt fut humide et tout luisant, Madame s’en servit pour tourner une page. C’est aussi avec lui et son pouce voisin qu’elle retroussa sa robe jusqu’à hauteur de son nombril, dans le but de m’offrir le délicieux et saugrenu spectacle de son sexe…

Madame desserra ses deux jambes qu’elle disposa de chaque côté du repose-pied et, dans cette position décontractée, poursuivit sa lecture.

Toujours agenouillée, les mains derrière mon dos, mon regard s’envola jusqu’au sommet d’une basse colonne de pierre où se trouvait fixé un cadran solaire. Puis il se dirigea, un peu plus loin, en bordure d’une allée de gravier, où un rosier totalement défleuri se dressait dans un fier isolement. Je regardai aussi les hybrides de thé, cultivés pour la beauté de leur fleur, et sur la droite, le vivant jardin de rocaille. Beaucoup plus loin, une glycine luxuriante, mais totalement défleurie, couvrait la totalité d'un mur des communs. Au printemps, le violet de ses grappes devait certainement contraster avec le rouge vif des géraniums plantés dans une jarre ancienne. Mais mon regard ne put s’empêcher de revenir avec envie sur l’admirable triangle, velu sans excès, et sur les lèvres frémissantes du sexe que Madame me montrait, rien qu’à moi…

J’avais très envie de le toucher, mais savais que cela m’était interdit. Je devais attendre la permission, sachant que, peut-être, elle ne viendrait pas. J’en eus la parfaite confirmation quand Madame, sans doute un peu lassée par sa lecture, referma son livre, et murmura les yeux clos:
— Attention, Stéphanie! Si tu touches, tu auras du fouet!

C’était moins l’obéissance que j’apprenais (car avec ma mère et Sœur Angélique, je m’étais longuement entraînée), que l’acceptation sans révolte, l’érotisation de l’interdit, de la frustration qu'il cause. J’apprenais à ne pas toucher quand cela m’était défendu, et à le faire uniquement quand cela m’était autorisé. Je trouvais dans ce jeu beaucoup de plaisir.

Ma station agenouillée dura si longtemps que des crampes grimpèrent dans mes cuisses. A un moment, j’entendis des rires étouffés, ainsi que des moqueries provenant des fenêtres du château. Clémentine et la femme de ménage s’amusaient de me voir si longtemps immobile dans cette position ridicule. Quel plaisir avais-je à me laisser humilier de la sorte? Un formidable sentiment de honte m’envahit, mais ne dura pas. Rapidement, je m’absorbai dans la contemplation du triangle divin. Littéralement fascinée, je crus être en communion avec Dieu, comme autrefois, quand j’allais à la messe et que je priais...

Ma maîtresse rouvrit les yeux et murmura :
— Tu es bien sage! Tu aimes ça, n’est-ce pas, petite salope?

Comme je demeurai sans voix, elle trouva bon de préciser:
— Tu aimes ça, regarder le cul des femmes, n’est-ce pas, petite salope?
— Oui, Madame!
— Les belles chattes t’excitent, petite salope?
— Oui, Madame!
— Est-ce que ma chatte te fait de l’effet?
— Énormément Madame, répondis-je, avec une voix qui vint presque à me manquer.
— Tu n’as pas honte? Regarde-moi bien dans les yeux, petite salope!

Un instant, je fixai les yeux de ma maîtresse, ils étaient vifs, pénétrants, mais muette et terrorisée, je baissai aussitôt les miens. Elle reprit:
— C’est ta sainte mère qui t’a appris ces jolies manières?
— Non, Madame! Balbutiai-je.

Ma poitrine était à portée de sa main. Sans insistance particulière, et presque machinalement, Madame caressa tour à tour mes deux seins, les palpa distraitement. Je sentis mes chéris s’électriser instantanément.
— Tu as de la chance d’être une aussi jolie fille, dit-elle, en pinçant leurs petits bouts entre pouce et index, je te pardonne, mais surtout, ne recommence pas! Tu entends?

J’eus envie de lui demander quelle était la nature de ma faute, mais y renonçai, sachant bien que je n’en avais commis aucune, sinon d’être lesbienne, belle, et à son goût, et d’avoir accepté le principe de ce jeu qui ferait toujours de moi une fautive punissable. Tel était le jeu inépuisable de ma maîtresse.
— Oui, Madame! Répondis-je, bonassement.

Elle humecta trois de ses doigts en les introduisant dans sa bouche et, goulûment, commença à téter. Mais, les retirant brutalement, elle me lança, excédée:
— Va-t-en, je te dis!

Aussitôt sur mes jambes, je la vis introduire ses trois doigts dans sa chatte, ce qui eut pour effet de me scotcher. Hébétée, fascinée, je restai comme une cruche à la regarder se pénétrer…
— Va-t-en! Répéta-t-elle, tu obéis?

Comme je ne bougeais pas, médusée par le spectacle de ses doigts qui la fouillaient, Madame me sanctionna aussitôt, estimant que mon ahurissement était une désobéissance. Elle me confisqua ma robe et m’interdit de me rhabiller jusqu’à nouvel ordre.

En m’éloignant, je me retournai, risquant de voir ma punition augmenter. Mais ma maîtresse ne s’aperçut de rien, bien trop occupée à se donner du plaisir avec ses doigts.

Malgré tout, je ressentais comme une sorte d'ineffable bonheur, le mot n'est pas trop fort. Pour la première fois, Madame m’avait touchée, avait caressé mes seins. J’en étais très fière et j'étais sous le coup d'un étrange, durable et infini frémissement..."


Extrait d'une histoire terriblement érotique et magique !! A lire d'urgence !!

http://conan-la-barbare.erog.fr/article-entre-chiennes-et-louves-79867398.html
Published by AHARDWORLD
9 years ago
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zebre222
zebre222 8 years ago
Une histoires des plus bandantes, l'érotisme à l'état pur.
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