Un matin, juste pour elle


Il est de ces moments magiques car inattendus, qui prennent forme en un instant, aidés par une pulsion ou un contexte particulier
parfois les deux.

Un rai de lumiĂšre entre les rideaux me fit ouvrir les yeux. Comme par reflĂšxe, ils se posĂšrent sur le radio rĂ©veil
8h10 : « Merde ! Ma puce lĂšve toi, le rĂ©veil n’a pas sonnĂ© et on va ĂȘtre Ă  la bourre ! » D’un geste Ă  la fois doux mais ferme, j'avais posĂ© ma main sur l’épaule de charlotte. Elle se retourna lentement et les yeux encore plissĂ©s par ce rĂ©veil soudain, fixa Ă  son tour les chiffres digitaux du maudit appareil. FrappĂ©e par la dure rĂ©alitĂ© d’un matin de semaine, encore Ă©tourdie par le sommeil, elle marqua une pause comme pour analyser la situation puis bondit hors des draps en un Ă©clair. « Fait chier ! J’étais trop bien ! ça va encore ĂȘtre la course. Faut que je sois partie dans 20 minutes ! » Ces paroles, prononcĂ©es alors qu’elle courait Ă  prĂ©sent dans le couloir qui menait Ă  la salle de bain, me ramenĂšrent Ă  mes propres obligations. Je n’avais moi non plus que trĂšs peu de temps pour me prĂ©parer.

Je pris donc en urgence la mĂȘme direction. ArrivĂ© Ă  la porte, je vis que charlotte entrait dĂ©jĂ  dans la douche. Rompue aux situations de crise, elle pouvait compter sur une organisation sans faille que je lui enviais. Ainsi elle avait saisi au passage sa brosse Ă  dents et tout en tournant le robinet de la douche, s’activait dĂ©jĂ  Ă  sa toilette. Hormis certains week end, ce n’était pas dans nos habitudes de prendre notre douche ensemble mais l’horloge jouant contre nous, je m’empressa de la rejoindre. Elle qui ne se dĂ©munissait jamais de son cĂŽtĂ© pratique vit dans cette dĂ©marche une nouvelle occasion de gagner du temps. Me tendant un tube de gel douche : « Savonne moi le dos, ça ira plus vite ! ». Je m'exĂ©cuta et commença Ă  caresser les Ă©paules de ma jolie brune. Je descendis ensuite vers le bas de son dos, puis malaxa ses fesses rebondies. Bien que j'adore jouer avec les rondeurs de ma compagne, mes gestes hĂątifs n’avaient aujourd'hui rien de sensuel et si la pulpeuse brunette se cambra au contact des mains de son homme, c’était plus dans un souci d’efficacitĂ© que par dĂ©sir. Elle se tourna alors et, me faisant face « Lave moi les jambes s’il te plait pendant que je me lave les cheveux. »

Une nouvelle fois, je fis selon ses souhaits. Mettant un genou au sol et gardant l’autre pliĂ©, je lui saisit la jambe pour qu’elle puisse y mettre son pied sans perdre l’équilibre. Dans un mouvement rapide, je la massait gĂ©nĂ©reusement, remontant jusqu’au mollet. Le jet discontinu du pommeau de douche frappant le sommet de mon crĂąne et de ma nuque, j Ă©tais Ă  prĂ©sent pleinement dĂ©barrassĂ© de ma lĂ©thargie. Prolongeant mes caresses sur ses cuisses je pris soudain conscience de ce que cette position avait d’érotique...et de stratĂ©gique. Relevant lĂ©gĂšrement la tĂȘte, mon visage faisait face Ă  la fine toison de charlotte. Dans cette posture, avec cette jambe relevĂ©e, elle m'offrait sans mĂȘme s’en rendre compte le dĂ©licieux spectacle de son intimitĂ©. Elle qui, yeux fermĂ©s, shampouinait vigoureusement sa chevelure, ne perçut pas le trouble qu’elle venait de provoquer, tout comme elle n’eu pas l’air de se rendre compte que mes caresses de son homme ne se voulaient plus seulement hygiĂ©niques.

De mĂ©canique, le geste se faisait dĂ©sormais plus sensuel, se traduisant par un va et viens qui Ă  chaque passage se rapprochait un peu plus de l’entre cuisse de la belle. Mes doigts contournaient habilement son sexe, survolant ses lĂšvres, frĂŽlant sa fine pilositĂ©. Quand ma main se posa sur ses fesses, elle exerça une lĂ©gĂšre pression qui attira son bassin en avant. Le coup de langue qui s’en suivit fut si prĂ©cis qu’il atteignit directement son clitoris et fit l’effet d’une dĂ©charge Ă©lectrique. Le corps de charlotte sursauta et ses yeux se rouvrirent immĂ©diatement : « eh ! qu’est c’que tu fais ! On a pas le temps pour ça ! » je ne l’écoutais pas, ma bouche s’était dĂ©jĂ  posĂ©e sur la fente de mon coquillage prĂ©fĂ©rĂ© que ma langue Ă©cartait en glissant Ă  l’intĂ©rieur. La sensuelle brunette tenta de se libĂ©rer de l’étreinte mais faillit perdre l’équilibre et dĂ» se raccrocher Ă  la chevelure de son « agresseur ». Fort de ma position stratĂ©gique je continuais de la pĂ©nĂ©trer. Ma langue, captive de l’orifice se mit Ă  dĂ©crire des cercles contre ses parois humides. Un deuxiĂšme frisson emporta ma "victime" qui s’accrochait de plus belle. La fougue de son mec lui « bouffant la chatte » et lui interdisant toute rĂ©sistance, elle s’abandonna et si elle continua d’empoigner ma tignasse, ce n’était plus Ă  prĂ©sent une question d’équilibre mais simplement pour me diriger. Quand la langue ne pĂ©nĂ©trait pas, c’est la bouche qui suçait, les lĂšvres qui entouraient son clitoris, l’aspirait, le capturait. A chacune de ces actions, la respiration de la belle s’accĂ©lĂ©rait, se faisait plus audible. Dans un souffle elle tenta une timide rĂ©sistance : « BĂ©bĂ© arrĂȘte, on va ĂȘtre en .. » mais la phrase s’acheva par un « oh putain oui lĂ  ! lĂ  oui c’est bon ! »

L’eau de la douche ruisselait toujours sur nos corps mais le liquide qui coulait sur ma langue n’en Ă©tait pas. Charlotte mouillait tellement que lorsque je prĂ©senta deux doigts devant le sexe ouvert, ils glisserent en elle dans un seul Ă©lan. D’abord lent, le mouvement s’accĂ©lĂ©ra tandis que ma langue continuait de lĂ©cher son bouton de rose, le clitoris de la belle Ă©tait si gonflĂ© que je pu m'en saisir des lĂšvres. Dans un dernier coup de boutoir combinĂ© d’une violente succion j'entendis charlotte jouir bruyamment. Me relevant je vis qu'elle Ă©tait tremblante, Elle avait cet air qu’on aurait pu Ă  la fois associer Ă  du contentement et de l’épuisement, elle sourit et m'embrassa. Ma queue contre son ventre Ă©tait dure comme de la pierre. J'avais vraiment envie de la baiser comme un fou. Elle commença Ă  me caresser mais je lui repondit : « On a plus le temps, il faut y aller. C’était juste pour toi ce matin » ça seule reponse fut : alors file salaud, mais ce soir je vais te faire hurler !
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Published by gotcha75
10 years ago
Comments
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douce-en-vie
Oh ..... un dĂ©lice ... comme vous ĂȘtes " chou " quand vous Ă©crivez ....
J'adore !!
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