Voyage en Italie (fin)

suite

« tu aimes ? »

Un mouvement de la tête suffit à lui signifier mon approbation. Il ne doit pas avoir besoin de cela : dégoulinant, mon abricot luisant et détrempé atteste à lui seul de ma reddition. Si mon esprit pouvait s’insurger, mon corps, lui, crie famine… Et telle une bête en chaleur, je me surprends à dandiner du cul, dans le but d’attiser un peu plus son appétit vicelard. J’aimerais qu’il me prenne. L’excitation que je pensais déjà à son apogée s’intensifie et la seule chose devenue vraiment importante est maintenant de le sentir me transpercer de sa verge. À défaut, il me délaisse. Mon abandon dans cette posture dégradante en rajoute à ma frustration.
Je l’entends se rasseoir .
  « Tu me plais beaucoup et il ne tient qu’à toi d’accentuer encore mon désir. Est-ce à ta portée ? Accepteras-tu tout ? » 
En feu, mon appétit croissant est exacerbé. Il me fait languir alors que j’aimerais déjà en finir. Ses souhaits sonnent tels des ordres car mon assouvissement dépend désormais du sien.
Bien sûr que je lui accorderai tout ! Un gémissement d’exaltation vient confirmer mon dévouement.

Ma gorge est serrée par la timidité et la honte de ma nudité et de ma posture indécente
La porte grince, quelqu’un entre, je me crispe à me faire mal en essayant de ramener mes cuisses écartelées de chaque cotée de la table.
Pas un mot mais je sens que nous ne sommes plus seuls.

Je sens deux doigts effleurer mon clitoris, doucement. La légèreté des caresses du début a laissé la place à des attouchements plus appuyés, plus fermes, mais toujours doux. Plus rien ne m’appartenait, ni mon corps, ni mon cerveau.
J’avais abandonné toute idée de me rebeller depuis longtemps. L’ivresse des sens me rendait soûle.
Je restais de marbre quand je perçois une autre personne à côté de moi. Je frémis quand une troisième main vint effleurer ma peau, divaguer sur mon corps et s’arroger des droits dans mon intimité. Il y avait maintenant deux mains qui jouaient sur son clitoris, de deux hommes différents.
Le troisième homme s’empara d’un sein et le massa fermement. Il s’attardait sur le téton qu’il s’ingéniait à faire durcir le plus possible. Puis sa langue agile l’excitait, sa bouche le mordillait. Douce torture.
Sans avoir le temps de réaliser ce qui se passait, ma bouche fut pénétrée par le sexe d’un des hommes.

Une sensation nouvelle et inattendue. Sans douleur, tellement ouverte par les caresses précédentes. Mes yeux bandés, le fait de ne rien voir décuplait les sensations.
Je reprends une fellation énergique, aspirant avidement le sexe dans ma bouche. Ma langue joue avec le gland,
Je n’avais jamais autant pris de plaisir à prodiguer une fellation.
Le troisième homme ne me touchait plus maintenant. Il devait m’observer.
La chaleur montait dans mon corps. Jamais je me serais crue capable de cela, me livrer complètement, ne pas résister, à aucun moment, me laisser guider par les événements, et être à la merci de mes inconnus.
Que Pietro soit à l’origine de ce moment incroyable m’avait certainement mise en totale confiance, au point de ne pas réfléchir, de ne rien refuser de mon corps.

Le piston dans ma bouche me faisait baver. Ma salive s’écoulait le long de la hampe raide. Je sentais le sexe commencer à se tendre, parcouru de petits tressautements annonciateurs. Maintenant, chienne que je sentais devenir, l’envie de recevoir cette semence dans ma bouche se révélait évidente, dans mon esprit. L’explosion allait me combler mais il se retire avant.
Pendant ce temps une main vient sur ma vulve. Elle excite mon clitoris du pouce et introduisit trois ou quatre doigts dans mon vagin, cherchant à toucher à travers sa fine membrane interne le sexe. L’effet fut immédiat. Je n’ai plus le temps de regretter l’explosion avortée dans ma bouche. L’orgasme me transperce le ventre, fulgurance extraordinaire.
Des orgasmes d’une telle puissance étaient rares.

Mes liens sont libérés , on me lève, je touche enfin la peau nue de mes inconnus.
On me guide afin de me mettre à califourchon pour m’empaler sur un sexe tendu. Je ne résiste pas à chercher mon plaisir en m’employant aux va-et-vient.
Une main ferme sur ma nuque m’incite à embrasser mon tortionnaire.
Ainsi positionnée je sens une queue à proximité de mon anus, il écarte mes lobes pour s’y engouffrer avec vigueur.
Je crie, je hurle sous ces pénétrations successives et en cadence, mes orifices grands ouverts j’entends le bruit des emballages de préservatifs qui prennent place sur leurs sexes pour continuer le pilonnage . Une sexe tendu prend place dans ma bouche pour s’y vider en même temps que les éjaculations dans ma chatte et mon cul.
J’avale cette semence tant désirée, je lèche les trois sexes pour en nettoyer les restes de foutre.

La voix de Pietro résonne comme un ordre :
« mes amis vont te remettre dans ta position initiale »
On me guide, me couche,mes mains et mes pieds sont à nouveau attachés.
Me voila à nouveau offerte à leurs yeux dans cette position dégradante.

« vous avez vu ce que mes amis et moi avons fait de cette femme »
Je n’en crois pas à mes oreilles, je me suis faite baiser devant des élèves et à présent exposée à poil devant eux.
« servez vous en préservatifs et à votre tour de baiser cette chatte que je vous offre »
Je hurle maintenant que je ne veux pas, rien n’y fait une première queue s’engage dans ma chatte grande ouverte et trempée, je ne sais plus combien de fois je sens leurs explosions en moi mais je suis anéantie.

Le calme revient doucement , la porte grince à nouveau, ils partent ?
Je reste là couchée ,immobile quelqu’un me libère, me prend dans ses bras, me cajole, desserre la fermeture de ma cagoule, l’enlève,me relève m’embrasse goulûment : c’est Pietro
Trois jours de connaissance mais je l’aime. Je ne lui demande même pas qui a profité de ma chatte.

Habillée je quitte ce lieu sous la lumière du jour naissant. Arrivée dans ma chambre je récupère mes affaires de toilette pour me doucher. Ce n’est plus la peine de se coucher, je prépare ma valise pour le retour. Il est encore de bonne heure pour le petit déjeuner, je passe par le secrétariat afin de rendre mes effets empruntés.
En sortant je croise Pietro :
« tiens tu l’ouvriras en rentrant chez toi » en me tendant une grosse enveloppe.
« Je te dis au revoir maintenant car je serai absent tout à l’heure » en tournant les talons.
Les premiers élèves arrivent par petits groupes, je ne vois rien dans leurs regards prouvant la présence de l’un ou l’autre cette nuit, à moins que je ne souhaite rien voir.

Les valises et autres sacs rangés dans le car nous repartons chez nous. Une certaine gêne semble régner dans les attitudes mais aucune allusion envers ma personne.
A notre arrivée des parents ou des amis attendent le retour des élèves afin de les ramener chez eux pour les vacances.
Laurent m’accompagne dans l’établissement pour régler les affaires administratives.
On se souhaite une bonne soirée et à demain.

De retour chez moi je m’empresse d’ouvrir l’enveloppe .
Un petit mot accompagne une cassette : « je te rends la cassette de mon appareil photo, je n’en ai plus besoin, tu viendras de ton plein grès pour assouvir tes envies ;
pour te rassurer aucun gars de ton groupe n’a assisté à tes orgasmes mais ce sont des jeunes du domaine que j’avais invité à te baiser »
bise et à bientôt
Pietro

épilogue : nous nous sommes rencontrés souvent pendant quelques mois pour des aventures sans lendemain souhaités et préparés par lui en France ou en Italie