Claire, obscure

Claire 32 ans, est responsable clientĂšle dans une concession automobile, elle vit en couple avec Marc, dans un appartement en banlieue de Montpellier.

Blonde, yeux marron, svelte, elle travaille au sein de l’équipe commerciale.
DĂšs la commande signĂ©e et approuvĂ©e par le directeur des ventes, c’est elle qui pilote le dossier jusqu’à la livraison du vĂ©hicule.

10 ans de fidélité, un salaire correct, un véhicule de fonction, Claire est appréciée par tout le monde, pour son caractÚre, sa patience avec certains clients, chose rare, et difficile à trouver

Le Directeur a toute confiance en elle, elle a appris à le connaütre, et aime son humour anglais


Claire est secondĂ©e par Nadine, jeune femme de 25 ans, cĂ©libataire, en couple Ă©pisodiquement
 Dynamique et souriante, qui aime son mĂ©tier, c’est elle qui rĂ©alise une partie du travail, pour collationner, vĂ©rifier, et suivre le dossier administratif, afin que le vĂ©hicule soit immatriculĂ©, prĂ©parĂ© et livrĂ© en temps et en heures


Marc Ă©tait commercial dans cette concession, puis il Ă©tait parti chez un concurrent.
Claire avait apprĂ©ciĂ© ce jeune homme dynamique, sĂ©rieux, et avait flashé 
Mais elle n’aimait pas les liaisons entre collùgues

Aussi, quand Marc est parti, ils se sont revus, ils se sont aimés, et se sont mis en couple.
Cela fait 5 ans
 Claire est heureuse, libre, mais elle espĂ©rait un enfant, son horloge biologique avançant Ă  grands pas

Marc Ă©tait d’accord, mais


Ce matin, il est sorti assez tît

Quand elle a rangĂ© la chambre, elle a trouvĂ© un cheveu blond et long, sur la veste qu’il portait hier.

Claire n’est pas spĂ©cialement jalouse, et Marc a un mĂ©tier qui le met en contact avec la clientĂšle
 En essayant un vĂ©hicule
 Ou au bureau

Ce n’est pas une preuve formelle
 Mais

Marc est brun, yeux verts, svelte, souriant, agréable, il plait aux femmes

C’est un peu pour cela qu’elle avait craqué 

C’est la premiùre fois qu’elle ressent un pincement au cƓur

Oh ! Pas une réelle jalousie, juste un sentiment nouveau
 Une ombre au tableau

Les hommes sont attirés par le sexe faible
 Et ils sont souvent faibles devant lui


Quand Marc lui fait l’amour, elle est au paradis ! Ivresse des sens, elle a appris à participer, à rendre les caresses, pour atteindre le nirvana

C’est la seconde raison, car il le fait bien et souvent !

Claire a eu quelques amants, dont un pendant 7 ans
 Entre 20 et 27 ans

Elle avait dĂ©chantĂ©, peu Ă  peu, jusqu’à la fin de cette premiĂšre aventure sĂ©rieuse

Leur passion s’était Ă©teinte et ils s’étaient sĂ©parĂ©s d’un commun accord.

Marc, c’était rĂ©flĂ©chi. Elle avait hĂ©sitĂ©, mais quand l’amour frappe Ă  la porte

Quand elle parle mariage, il sourit
 Elle pense qu’un jour, il l’invitera quelque part, et lui offrira une bague


Le cheveu est revenu

Hier soir

A l’intĂ©rieur de sa veste en cuir, un cadeau qu’elle lui avait fait pour leur premiĂšre annĂ©e

Elle avait un peu oubliĂ©, mais c’est le mĂȘme ! Blond et long

De plus le cuir a une odeur
 Un parfum ?
Ses yeux s’assombrissent


Non ! Pas lui ! Pas maintenant !
Pourtant, avant de s’*******r, il lui fait l’amour passionnĂ©ment

Une sĂ©ance divine, comme souvent, sans protocole, avec tendresse, oĂč elle prend les rĂȘnes, enchainant les orgasmes
 Puis plus macho, jubilation totale, qui se termine en sodomie, avec les Ă©toiles, dans un lit dĂ©vastĂ©, Ă  refaire


Elle aime s’*******r enlacĂ©e dans ses bras, leurs corps repus, leurs dĂ©sirs assouvis, sensation de plĂ©nitude et sommeil assuré 

Ce matin, il a pris sa douche en premier, ils ont déjeuné, puis il est parti, souriant, en chantant, aprÚs un baiser


Je me fais des films
 La maniùre dont il m’a prise hier soir !
Cela a duré  Duré  J’étais sur mon nuage, et je lui rendais caresse pour caresse, amoureuse et dĂ©chaĂźnĂ©e

Il m’en faut guùre pour m’exciter
 Mais je ne devrais pas le dire à haute voix


Bref, pendant 2 jours, aucune trace, ni cheveu, ni rouge, ni d’autres tĂąche sur ses vĂȘtements


Nadine, m’en parlait encore il n’y a pas longtemps, elle venait de rencontrer un homme, mariĂ© sans doute, manquant de tendresse et de sexe, et elle se rĂ©galait. Elle n’avait que rarement vu ça !... Un sexe hors du commun et un passionnĂ© de la femme, avec tout ce qui va avec
 Ils ont fait l’amour tout le week-end, elle Ă©tait Ă©reintĂ©e


- Tu sais Claire, on se connait un peu, si toi aussi tu veux te confier
 Je trouve que cela est normal de nous confier sur nos amants
 D’échanger nos points de vue sur les hommes, de les comparer
 On apprend de nos expĂ©riences et de nos Ă©changes

- Le rythme du travail nous isole
 Mais le Covid nous avait rapprochées sur ce plan

- Ah, tu parles du baiser
 Oui
 Un trop plein de rancƓur pour ma part, et toi un manque de tendresse
 Et on s’est embrassĂ©es dans ce bar, soudainement, dans un Ă©lan mutuel
 Un baiser furtif, qui sans doute cache des penchants lesbiens

- Tu crois ? Pas pour moi
 Tu es jolie, adorable, sensuelle quand je te regarde, mais j’ai un frein
 Rien avec les collĂšgues de bureau
 C’était la raison du non avec Marc quand il Ă©tait ici
 Et puis je ne me sens pas lesbienne
 Je l’aime

- Tu t’es rattrapĂ©e
 J’espĂšre qu’il est Ă  la hauteur de tes espoirs
 On en avait discutĂ© un peu
 Tu Ă©tais sur un nuage

- Oui, je le suis toujours parfois
 5 ans c’est un peu tombé  Mais juste hier soir ! Il s’est rattrapĂ© du mois dernier ! Il m’a mis des papillons, m’a fait briller les Ă©toiles, le kamasoutra n’a pas suffi !
- Pas possible ! Mon ex-ami Ă©tait pareil
 J’avais hĂąte d’ĂȘtre au lundi pour me reposer

- Je m’en souviens !... Tu avais des poches sous les yeux
 Tu marchais de travers

- C’est vrai ! Du bon temps
 Du sexe dans toutes les positions, dans toute la maison, et mĂȘme dehors, dans le jardin
 Le banc s’en souvient encore, il a perdu une planche

- Tu ne m’en veux pas pour le baiser ?
- C’était moi ou toi ?
- On n’en n’a plus reparlé 
- Oui, c’était un instant d’évasion alcoolisĂ©e

- Un manque aussi, car le Covid nous isolait

- Un fantasme partagé ?
- Tu crois ? Tu avais aimé ?
- Et toi ?
- Ah !... Bon, je suis ta chef, je te rĂ©ponds
 Oui ! Je n’avais pas repris contact avec Marc
 Ma libido faisait des siennes
 Pas de plan Q, mais des envies
 J’ai senti mon ventre s’embraser quand nos lĂšvres se sont touchĂ©es, puis ouvertes

- Oui, pareil
 Un dĂ©lice de sentir ce partage
 Tu m’as rendu le baiser, je te l’ai rendu encore
 Et on a rĂ©agi ensemble !
- Surprises, mais pas fĂąchĂ©es
 Un instant d’égarement comme tu dis, Ă  cause de ces cocktails antillais

- Je n’en n’ai plus commandĂ©s

- Moi non plus

- Je
 J’ai pensĂ© souvent Ă  te le demander

- Quoi ?
- Si tu aimerais recommencer ?

- Ah !... En ce moment Marc me laisse des messages inopinĂ©s
 Des cheveux blonds, des absences
 Je pensais hier soir qu’il se faisait pardonner

- Ah ! A ce point ? Le mien aussi, on a un creux
 Flirter ne serait pas tromper ?
- On m’a toujours dit ça

- Tu peux te libérer ?
- Jeudi soir, je suis sensĂ©e ĂȘtre invitĂ©e par une amie

- Alors moi aussi, je suis seule en ce moment
 Il est dans sa famille

- Vrai ?
- Oui, sa mĂšre n’est pas trĂšs bien. Elle vit Ă  Strasbourg, ça fait une trotte
 Il est montĂ© la semaine

- Bon tu m’invites ? Officiel ? Un repas entre filles ?
- OK, une soirée pyjamas !
- Ah, oui, génial ! Je vais le lui annoncer ce soir


La journée est passée vite

Je ne me souvenais pas trop de cette incartade avec Nadine
 Un instant de folie, une attirance subite et partagĂ©e, nos lĂšvres qui se joignent, dans un bar avec des espaces privĂ©s
 Il ne restait que ça et on voulait parler de nos dĂ©boires amoureux, au calme

Assises cĂŽte-Ă -cĂŽte, on discutait et soudain, une onde de cafard, 2 verres de Ti-punch, on se regardait, nos lĂšvres se rapprochaient, et on s’est enlacĂ©es tendrement en s’embrassant

Pour moi, c’était comme un avec un homme
 Un flirt

Elle aussi, on a rĂ©gi ensemble, surprises
 J’étais encore sous le choc, mon ventre se calmait
 Je n’ai jamais dit que j’aurais aimĂ© continuer
 Mon esprit avait mis un stop


On s’est sĂ©parĂ©es en disant que c’était idiot, qu’on avait nos vies, nos hommes, mĂȘme si justement, on Ă©tait lĂ  pour faire un point

Et puis elle Ă©tait ma collĂšgue, et je l’apprĂ©ciais en tant que telle

Je n’avais jamais eu de relations sexuelles avec une femme, juste des attouchements dans ma tendre *********


- Salut toi

- On s’embrasse ?

Un bisou sur les joues, comme entrée en matiÚre

Elle a préparé un repas, servi dans sa cuisine, vaste et claire, avec vue sur la campagne

Apéro, on trinque, on en revient à ce fameux soir

On est lĂ  pour le faire, ce saut dans l’inconnu d’une relation lesbienne Ă  titre d’expĂ©rience


- Tu le veux toujours ? On n’en n’a pas reparlĂ© au bureau

- J’y ai pensĂ©, et repensĂ©, et oui, je suis, comment ils disent, consentante !
- Viens sur le canapé, on mangera aprÚs
 A moins que tu ne préfÚres ma belle chambre de célibataire ?
- La chambre, rideaux fermés, lumiÚres tamisées, lit douillet, ambiance érotique


Son baiser est merveilleux et mon ventre s’illumine

D’un seul coup, debout, une Ă©treinte sauvage, le mĂȘme Ă©lan mutuel qui nous avait rĂ©unies

On Ă©change nos salives
 Le flirt est acté 
On dĂ©couvre cette complicité  Ce silence, cette tendresse, et nos mains qui dĂ©couvrent l’autre femme


La chaleur de son corps qui épouse le mien, et ce frottement délicieux de nos ventres et de nos poitrines, qui nous mettent en émoi, qui nous mettent le feu !

Nos bras qui nous enserrent, nos mains qui se glissent, qui rendent compte de notre dĂ©sir qui monte, qui s’installe


On se calme
 Nous regardant dans les yeux, puis serrĂ©es, tĂȘte contre tĂȘte, comme si on dansait

Ses lùvres dans mon cou
 Je frissonne

Mon corps réagit à ces sollicitations sensuelles

Ses mains glissent le long de ma robe

Elle m’offre ses seins


Nous sommes sur la mĂȘme longueur d’onde

On flirte en nous déshabillant, tendrement enlacées, jetant nos effets sur une chaise devant nous, restant en culotte


- Tu es belle

- Je suis bien dans tes bras

- J’ai ressenti la mĂȘme chose, quand tu m’as embrassĂ©e

- Moi aussi
 Mon ventre, une onde de chaleur
 Comme avec un homme

- Oui, vrai ! Viens
 Goûtons à nos délices


Ventre contre ventre, pubis en bataille, nos culotent s’évadent

J’ai envie d’y goĂ»ter
 A ce sexe de femme
 A ce trĂ©sor caché 
Ma langue glisse, elle s’est Ă©cartelĂ©e et offerte, elle avait devinĂ©, alors j’ai fait pareil, pour partager ces instants de dĂ©couverte


Mon ventre est en Ă©moi, ma langue dĂ©couvre son bonbon, son calice, elle se gave de nectar sucrĂ©, de parfums sensuels, mes cuisses s’écartĂšlent, la sienne met le feu Ă  ma minette !
On feule toutes les deux ensemble, dans un accord parfait, nos sexes se percutent, s’embrochent, c’est stupĂ©fiant, on les frotte, nos sucs se mĂ©langent, et des sensations incroyables naissent dans nos vulves surexcitĂ©es

On coule nos effluves de femmes, encastrant nos sexes, en nous embrassant, puis tñtant çà et là, massant ses seins, ondulant nos reins, pour vibrer cette premiùre caresse trùs sensuelle


On se tourne, on Ă©carte nos cuisses, on passe en 69 allongĂ©es tĂȘtes-bĂȘches, nos minettes exposĂ©es, ouvertes, sensibles

Et nos langues font le reste, Ă©lectrisant nos parties gĂ©nitales, irradiant notre bas-ventre, on gĂ©mit de plaisir, ensemble, et c’est gĂ©nial


Elle suce mon clitoris, je dĂ©couvre le sien et d’un doigt assurĂ©, je le tourne, le sentant s’ériger, la faisant dĂ©lirer, trembler sa jouissance, me donnant Ă  elle, emportĂ©e par un orgasme


- Oh, oui
 C’est bon
 J’aime tout

- Moi aussi, c’est dĂ©ment !

On ose
 Nos doigts pĂ©nĂštrent nos puits d’amour en mĂȘme temps, glissent, nous unissent dans des gĂ©missements de fĂ©lines

On Ă©change, on se tord, on essaie de provoquer, d’affoler, en pratiquant ce qu’on aime

Je suce ses tétons rougis, je les malaxe tendrement, ses doigts me font minette, je coule entre ses doigts, comme un abricot juteux dont elle se pourlÚche


Des minutes d’un plaisir nouveau ; intenses, dĂ©libĂ©rĂ©ment sensuelles, provocant un brin d’empathie, de sentiment, voire plus

Je la vois en amante, et non plus en collùgue

Un pas de franchi, au-delĂ  de l’expĂ©rience physique, j’ai un ressenti dans mon esprit, qui me fait aller vers elle, penser Ă  elle, la faire jouir Ă  mon tour, en l’embrassant comme un amant


Elle doigte mon anus, j’en jouis de plaisir, je me donne, je la pĂ©nĂštre Ă  mon tour, elle s’ouvre, et jouit comme moi, en se massant les seins et dĂ©bitant des onomatopĂ©es cochonnes et dĂ©lirantes...

On mange, on s’embrasse, on retourne au lit, on se caresse encore

Je me sens ailleurs, avec elle, en vacances, en rĂȘve ?
On se frotte tendrement, nos sexes masturbĂ©s par nos doigts dĂ©livrent leurs sucs, ruissellent, et on ose tout, lancĂ©es dans un concours de la plus jouissive des positions, vulves contre vulve, elle sur le dos, genoux repliĂ©s, sa foufoune Ă  l’air, et la mienne venant frotter la sienne, les lĂšvres pleines de jus, j’ondule sur cette croupe offerte, on jouit ensemble, un tableau inĂ©dit pour moi et pour elle, qui n’avait aucune expĂ©rience dans ce sexe


On va jusqu’au bout, dĂ©lirant nos orgasmes, on tombe de cĂŽtĂ©, toujours collĂ©es par nos sexes, elle peut alors bouger un peu plus, et me donner toute sa sensualitĂ© et exprimer son plaisir Ă  nous gousser


C’était bon, intense, jamais atteint, nouveau, perturbant

On reste enlacĂ©es, hĂ©bĂ©tĂ©es par cet Ă©lan mutuel et spontané 
Et si c’était ça ma voie conjugale ?
Vivre avec une femme, nous aimer, partager, vivre ces moments intenses, et aussi faire un enfant, à nous deux, élevé dans un cocon, avec tout ce que nous apportons


- Je

- Oui Claire ?
- J’adore
 Je n’avais jamais envisagĂ© de jouir autant dans les bras d’une femme
 Juste parfois, comme dans ce bar, ressentir une sorte d’aimant

- Moi aussi
 Ce que je viens de ressentir bouleverse mes pensĂ©es
 Tu m’apportes ce qui me manque
 Tendresse, patience, partage, sexe, et cette complicitĂ©, qui nous unit

- Je sais que tu n’aimes pas mĂȘler sexe et travail
 Je comprends
 Je serai imperturbable au bureau
 Poker face

- Pareil, pas de changement dans nos rapports pros
 Mais mes yeux te regardent avec un brin de tendresse désormais

- Les miens se sont remplis de larmes, en te voyant jouir comme avec un amant

- Nous aimons les mĂȘme caresses
 Nous aimons faire l’amour
 Nous nous connaissons, la complicitĂ© a Ă©tĂ© immĂ©diate, et aucun sentiment pour perturber ce premier Ă©change
 On a bien fait de rĂ©essayer
 Ce baiser m’avait laissĂ© un goĂ»t de regret

- Je pense que pour moi aussi
 J’ai fermĂ© les yeux, rĂȘvant de sentir la chaleur de ton corps contre le mien, avant de rĂ©agir Ă  la situation

- Mais

- Oui ?
- Nous 2, on n’a pas d’avenir

- J’y pense, je sais
 Toi, tu es libre, tu as Ă©tĂ© déçue par ton ex, moi j’ai des doutes sur Marc
 On s’entend bien, on s’apprĂ©cie
 Il suffirait d’une Ă©tincelle pour que tout explose !...
- Tu crois qu’on pourrait vivre ensemble ?
- En tous cas, pour notre libido, y a pas photo, on est d’accord !
- Entre femmes, c’est tellement plus tendre, plus sensuel, plus partagé 
- Oui
 On se revoit quand ?
- Ouh !...
- Je vois une solution

- Laquelle ?
- On fait une soirée chez toi, et on laisse faire la nature

- Ah ! Ça ! Tu parles de Marc ! Si tu lui laisses une ouverture, il va s’y engager ! On ne l’a jamais fait, mais il adore regarder des vidĂ©os de femmes entre elles et en trio avec un mĂąle
 Tu veux baiser avec Marc ?
- Pour le tester, pour toi, et puis pour nous maintenant, autant ne pas se cacher

- C’est pas con, cela permettrait de tester ses limites

- Et de le museler


Samedi soir
 Une soirée improvisée
 Elle me téléphone en pleurs
 Une artiste !
Il Ă©coute vaguement
 Je l’invite


- C’est Nadine, larguĂ©e et solitaire
 Je viens de l’inviter

- Oh !... Elle travaille avec toi
 Tu prends un risque, de la prendre en amitié 
- Je sais, mais elle m’est prĂ©cieuse. Il faut qu’elle rĂ©agisse et oublie ce connard

Les hommes sont dĂ©sespĂ©rants d’égoĂŻsme
 Fondue bourguignonne ?
- Oui, c’est festif, on plaisantera, si elle rĂ©agit Ă  mes blagues

- Et à ton humour


Je fais les présentations, évidentes, on est trois

Elle a mis une robe rouge, sexy
 Ses yeux sont rouges, elle lui sourit

On parle du temps, du jardin, de la télé, des films de la semaine


Le repas est gentillet, elle arrive à sourire aux plaisanteries de Marc

Elle reçoit un gage, pour avoir perdu son pain

Elle se plie au rĂšglement « fondue » 
Le gage est de boire un petit verre de Cognac, d’un trait


- Ouah ! ça fait du bien ! Merci
 Je me sens mieux
 Mon connard de copain a filĂ© ce matin, emportant ses affaires, sa valise, ses disques, et ses habits
 Cela m’avait donnĂ© un spleen, de me retrouver seule
 J’ai essayĂ© d’avoir une amie, mais pas joignable, alors j’ai pensĂ© Ă  toi
 Je me suis imposĂ©e Ă  vous, dans votre nid d’amour
 Je m’en excuse de perturber votre intimité 
- Mais au contraire, tu l’illumines avec ta robe rouge, ton sourire et ta beauté 
- Oh, Marc ! Tu me dragues devant ta femme ?
- C’est juste un compliment mĂ©rité  Claire me comprendra
 Je suis cash, parfois et dis ce que je pense

- Alors jouons au jeu de la vĂ©rité  On ne se connait pas, et avec Claire, nous ne nous sommes pas amies, au sens Ă©change et intimité 
- Tu sais que je n’aime pas les rapprochements entre collĂšgues ou employĂ©s
 On s’entend bien depuis des annĂ©es, pour le job

- C’est vrai, elle nous guide, nous dirige, mais n’impose jamais
 Elle organise


On va prendre le cafĂ© au salon, sur la canapé 
Elle est rouge, le cognac a fait effet et le vin de Savoie aussi


- Ouh, j’ai besoin d’un cafĂ©, ou je vais plonger dans ces coussins

- Tu peux rester dormir ici, ça ne nous dĂ©range pas


Sa robe remonte un peu, quand elle se penche pour vider sa tasse

Marc, face à elle, doit se régaler


- Tu veux un second café, un cognac ?
- Non, c’est gentil, je me sens un peu pompette
 Il faut que je bouge

- Oh, oui, si on mettait de la musique ?
- Marc, fais la danser, pendant que je débarrasse

- Tu veux de l’aide ?
- Mais non, dansez ensemble !

La voici enlacĂ©e avec un Marc souriant
 Ils Ă©changent des paroles que je n’entends pas de la cuisine
 Elle a l’air de le draguer, s’abandonnant contre lui, la tĂȘte dans son cou

Le slow est prenant et tendre

Ils se sourient
 Elle me regarde
 Je lui fais un signe

Les mains de Marc la serrent contre lui, descendent dans ses reins, remontent


- Il fait bon chez vous
 J’ai bien fait
 Vous ĂȘtes adorables tous les deux


Marc, les mains dans ses reins, plaque son ventre contre le sien

Ça devient chaud entre eux
Elle ondule, se frotte doucement

Il doit la dĂ©sirer, de la sentir ainsi, s’abandonner contre lui, maintenant elle passe ses mains autour de son cou

Je vois ce qu’elle cherche
 Elle l’excite !
Elle doit ressentir le sexe contre son ventre

Ça me donne envie, moi aussi


Marc me regarde

Je m’approche d’elle
 Je prends le relais de mon mari

Elle reprend la mĂȘme position, seins contre seins, ventre contre ventre

Tout remonte dans mon esprit, j’ai envie d’elle

Notre baiser est tendre et suave, tout mon corps ressent une onde de chaleur

Je viens d’avoir un orgasme
 Merveilleux de douceur, de tendresse


Marc est interdit, assis, il nous regarde


- Elle a besoin de repos, plus que de sentir ton sexe
 Elle dort sur mon Ă©paule
 EmmĂšne-la dans la chambre d’amis

- Mais ! Non
 Je

- Je te connais Marc ! Tu Ă©tais Ă  deux doigts de l’embrasser

- Tu l’as bien fait ; toi !
- Juste de la tendresse et un merci d’avoir pensĂ© Ă  nous pour se faire consoler


Il la soutient, j’ouvre la porte, Ă©claire, puis il sort

Je lui îte sa robe

Elle est belle, dĂ©sirable, en sous-vĂȘtements coordonnĂ©s

Je l’allonge et la recouvre d’un duvet


Je range le reste, puis je vais dans ma chambre

Marc me sourit


- Tu es une drîle de bonne-femme
 Tu ne la connais pas et tu l’embrasses pour la consoler !
- Je ne supporte pas te voir bander comme un taureau vicieux !
- Je
 Et cela te permet de l’embrasser, ou j’ai ratĂ© un Ă©pisode ?
- Et toi ? Avec tes vestes pleines de cheveux blonds, tu as une explication ?
- Ah ? Des
 cheveux blonds et longs ? Je ne vois pas !

- Si, tu vois, je n’ai jamais dit « long »  Alors assume ! Je vais passer la nuit avec elle, pour la surveiller
 Bonne nuit ! Et demain, je veux une explication !

De sentir son corps presque nu contre le mien m’affole et j’ai du mal à m’*******r

J’ai envie de lui faire l’amour
 Je revois notre soirĂ©e
 Je ressens la mĂȘme attirance

Je me serre contre elle
 Jusqu’à nous enlacer

Elle me sent sans doute et respire moins fort

Elle cuve
 Elle ronflotte

Sa peau est douce
 ma main se fait lĂ©gĂšre
 Elle m’ouvre ses cuisses, je me tourne de cĂŽtĂ©, une jambe Ă  moitiĂ© sur elle

Je frotte mon ventre sur le sien
 Je sens ma vulve picoter
 Je coule de désir


Sa main glisse sous ma culote, la descend

J’écarte les cuisses et sa caresse me fait jouir, son doigt m’a pĂ©nĂ©trĂ©e et tourne dans mon vagin, il glisse et ressort, un autre trouve mon petit sexe caché 
Il me fait dĂ©lirer
 Il s’attarde sur mon clitoris bien rĂ©veillĂ©, je tremble

Je jouis de nouveau, emportée par une autre vague


Je descends sa culotte, je retire le drap, la fait glisser jusqu’à ses pieds

Je soulùve ses cuisses, replie les genoux, sa chatte bien ouverte

J’embrasse, je suce, je lùche, je salive, je savoure, je flirte
 Elle feule son plaisir

S’emboite en 69

Mon doigt glisse une phalange, dans son mĂ©at dĂ©trempé  Elle soupire, s’écartĂšle

Puis, chacune d’une main traitresse, on se masturbe rĂ©ciproquement, nous dĂ©livrant de ce stress, de nous retrouver ici


- Viens ! Oui, fais-moi jouir

- Toi aussi ! J’ai envie de toi !

On ondule nos bassins, on se fait plaisir, on se fait jouir, on se pĂ©nĂštre magistralement, avec trois doigts en forme de sexe
 C’est divin de se masturber en mĂȘme temps


Marc a ouvert la porte

Il nous regarde
 Il est nu

Son sexe attire nos regards !

- Viens ! Baise nous ensemble ! Elle a besoin de sexe, et moi aussi, de m’éclater, de vivre des moments enivrants

- Oui, viens, Marc, prends-moi avec Claire
 Baisez-moi ensemble, ça fait longtemps que j’espĂšre combler ma libido, me sentir de nouveau femme, dĂ©sirĂ©e et partagĂ©e et rĂ©aliser mes fantasmes ! Devenir libertine


Nadine a envie de lui, ma main dans sa chatte ne suffit pas

Elle se tourne en levrette, ma main dans son vagin

Elle lui offre son derriĂšre
 Il n’hĂ©site pas un seul instant

En nous caressant ensemble, massant nos seins, il flatte nos croupes, la prĂ©pare Ă  ce qu’elle demande

Puis il s’installe entre ses cuisses, son membre dressé 
Je le prends de ma main libre et le conduits sur l’anus luisant de sĂ©crĂ©tions


Le gland s’enfonce dĂ©licatement

Elle se contracte et gémit de crainte, mais Marc est un expert.
Il passe sa rondelle doucement, attentif à ses réactions

Puis il plonge dans ses entrailles, par des mouvements cadencĂ©s, de plus en plus excitants, lui provocant un orgasme irrĂ©el d’intensité 
Et tandis qu’il la sodomise, je la doigte avec mes trois doigts en ogive, et elle s’ouvre, se donne, jouit de nos caresses, par une ondulation de son bassin, se libĂ©rant sans complexe et s’exprimant avec force onomatopĂ©es


Son orgasme puissant nous prend aux tripes, je m’allonge pour l’embrasser passionnĂ©ment, masser ses seins, toucher les bourses de Marc qui la lutine avec application

Elle a joui intensément, dans tout son corps


- Vas-y, prends-la, tu en avais envie tout à l’heure en bandant comme un taureau !

Il la saisit par les hanches et la pilonne

Ses seins battent la chamade, elle gémit, ondule sous lui, griffe les draps

Et quand il ressent arriver la fin, il lui donne ses derniers coups de reins libĂ©rateurs, qui l’emportent dans ses nuages...
Il se vide en ahanant son plaisir de mñle, comme il me le fait parfois

Puis il retombe entre nous, épuisé, vidé et content !...

- Oh, que c’est bon de faire l’amour entre amis, sans gĂȘne, total, sans limite
 Merci Ă  tous les deux
 Je me sens mieux
 Vous m’avez libĂ©rĂ©e
 J’ai joui tout mon *****, en libertine
 Claire, reste avec moi
 J’ai besoin de ta tendresse


Au matin, nous nous levons dans les brumes

Ce que nous voulions, nous l’avons eu !
Il nous a baisées toutes les deux

Surtout elle !
Une nouveautĂ© pour lui ! Affriolante ! Qui n’a pas froid aux yeux, se laissant tripoter devant Claire, en dansant

Son regard coquin, ses yeux tristes, sa chaleur et son rire, et ses formes trĂšs attirantes, les feux verts qui s’allument, et notre complicitĂ© entre femmes


Puis la découverte dans un partage inédit pour lui

Des seins doux et pleins, une chatte avide de sexe et suave, un fourreau divin

De quoi performer pleinement, excité par nos caresses lesbiennes devant lui


Nadine a Ă©tĂ© le dĂ©clencheur d’une nouvelle passion
 D’une nouvelle histoire

Elle est devenue notre amie Ă  tous les deux, Marc Ă©tant ravi


Nous nous voyons trÚs souvent, et Nadine partage ainsi nos vies, notre lit, se faisant souvent dévorer par nos jeux bisexuels trÚs coquins


Nous formons un trio de choc, au point d’ĂȘtre insĂ©parables, de vivre ensemble

Marc nous suffit (pour l’instant), mais on entretient des fantasmes, Nadine et moi, pour Ă©tendre notre trio, accĂ©dant Ă  une paritĂ© nĂ©cessaire, pour nos libidos de femmes indĂ©pendantes et libertines


FIN

Marika 842010 – Mars 2024
Published by marika842010
11 months ago
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merylheydha
merylheydha 11 months ago
Les Ă©crits d'une personne qui se connait bien et qui connait bien les autres! Jouissif!
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ccandau
ccandau 11 months ago
Marika ma tendre et douce quel belle aventure pleine de sensualité d'érotisme, un beau trio ton Christian
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jacbisex59
jacbisex59 11 months ago
TrĂšs sensuel et exictant! Merci
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