2022 Silence et prouesse
Encore un souvenir dâun moment dâĂ©garementâŠ
Annie Ă©tait une collĂšgue de travailâŠ
MariĂ©e, maman, Ă peu prĂšs de mon Ăąge, nous travaillions dans le mĂȘme bureau et avions dĂ©veloppĂ© une certaine complicitĂ©âŠ
Pour ma part, jâĂ©tais mariĂ©e avec Paul, Ă lâĂ©poque, ma fille Anne avait dans les quinze/seize ans.
Un jour, Annie me lança quâelle aimerait bien sâoffrir un week-end de skiâŠ
Pourquoi pas ensemble, nos maris se connaissent, viennent dans les repas de la mairie, et donc on pourrait sâinscrire auprĂšs du CE, une sortie Ă©tant prĂ©vue dans 15 joursâŠ
Jâen parle Ă la maison en rentrant, Paul est dâaccord, un peu de sport nous fera tous du bien, lâair de la montagne et une bonne fondueâŠ
Anne dĂ©cline tout de suite, anniversaire dâune copine, au contraire, elle pourra passer le week-end Ă rĂ©viser, elle est ravie de rester seule ici, enfin ici et chez son amieâŠ
Comme on la connait, et quâAnne est sĂ©rieuse, nous admettonsâŠ
Le samedi matin 05h00, dĂ©part vers le point de ralliement, valise, anoraks, lunettes, etcâŠ
Dans le car, plein de skieurs chevronnĂ©s, et de mangeurs de raclettes et autres fonduesâŠ
ArrivĂ©s Ă bon port, nous suivons la mise en place dans lâhĂŽtel, on hĂ©rite dâune chambre Ă deux grands lits, pour nous et AnneâŠ
Bon, on nâa pas trop le choix et cette promiscuitĂ© ne nous gĂȘne pas outre mesureâŠ
Nous nous installons et partons ensemble vers le remonte-pente pour nous chaufferâŠ
Nous restons ensemble tous les 4, Thierry, le mari dâAnne est trĂšs bon skieur et nous guide dans nos Ă©volutions⊠Paul suit sans problĂšme, Anne et moi sommes Ă la traĂźne, mais suivons le rythme en riantâŠ
Le repas est prĂ©vu vers 13h00, rapide et aprĂšs, montĂ©e vers le sommet en cabines, descente de la grande piste, plusieurs trajets possiblesâŠ
On se retrouve vers 18h00âŠ
Finalement, lâaprĂšs-midi se passe bien, nos hommes nous attendent, et une fois en bas, ils veulent refaire une descente Ă leur rythmeâŠ
Nous dĂ©clinons lâinvitation, prĂ©fĂ©rant visiter la ville, un thĂ© sera bienvenu et quelques magasins nous attendentâŠ
Nous voici seules, un peu crevĂ©es de nos efforts, mais lâesprit de la montagne nous boosteâŠ
On monte dans notre chambre pour nous changerâŠ
Avec Annie, nos rapports Ă©taient amicaux, entre collĂšgues, avec quelques invitations en dehors du bureau, barbecue, piscine, soirĂ©e raclette, etc⊠Jâoubliais les restaurants, dont Thierry Ă©tait friandâŠ
On dĂ©cide de prendre une douche, et donc, on se retrouve en sous-vĂȘtements dans la chambreâŠ
On se dĂ©taille, elle me souritâŠ
- Quâest-ce que tu en penses ?
- Oh, je ne juge pas, et je compare encore moins⊠Mais je te trouve trĂšs jolie, trĂšs femmeâŠ
- Moi aussi, tu as du chien comme dit ma mĂšre⊠Mais cela je nâavais pas besoin de te voir presquâĂ poil, je le pensais dĂ©jĂ âŠ
- On a eu lâoccasion de se regarder dans ma piscineâŠ
- Ah, câest vrai, mais jâavais un maillot une piĂšceâŠ
- Et tes seins Ă©taient masquĂ©sâŠ
- Tu veux quâon se compare vraiment, comme deux ados dans les vestiaires ?
Et elle se dĂ©poile sans complexe⊠Ses seins moyens, pleins, aux arĂ©oles fines et foncĂ©es, des tĂ©tons qui semblent aimer cette soudaine libertĂ©, des hanches galbĂ©es sans plus, une petite touffe bien taillĂ©e sur le pubis, des cuisses de marcheuse, et des jambes longuesâŠ
Elle fait pareil pour moi, un port assez haut, faisant bomber mes seins et les mettant en valeur, lĂ©gĂšrement plus tombants que les siens, le reste Ă Ă©galitĂ©, deux belles femmes, des corps inspirant lâamour, le sexe, surtout avec ses yeux dans les miens et ses mains qui viennent sâassurer que tout est rĂ©alitĂ©âŠ
Le premier contact mâĂ©lectriseâŠ
Le second, ce doux baiser volĂ©, comme pour sâexcuserâŠ
- Pardon !... Je⊠Jâai toujours eu lâenvie de le faire⊠Depuis ma chaise, jâadmirais ton corps⊠Mais je ne suis pas lesbienneâŠ
- Moi non plus⊠Câest juste une attirance refoulĂ©e ?
- PlutĂŽt un fantasme, les femmes mâattirent parfois, je veux dire en tant quâamie, en tant que confidente, et compliceâŠ
- Complice ?
- Oui, partager des choses de la vie de femme⊠De la sexualitĂ©, soit ensemble, soit avec dâautres hommes, ĂȘtre libres pour combler nos manques, mĂȘme si notre mari ou compagnon est trĂšs prĂ©sent⊠La vie est courte, et suis parfois attirĂ©e par lâinconnuâŠ
- Je partage⊠Lâinconnu, ce sentiment dâĂȘtre devant une porte et ne pas oser la pousserâŠ
- Exactement⊠Câest trĂšs prenantâŠ
- Et là , tu as donc osé ?
- Oui !... Une occasion unique, seule devant toi, Ă quelques centimĂštres, dĂ©nudĂ©es lâune et lâautre, jâai cĂ©dĂ© Ă une pulsion⊠Tu mâen veux ?
- Un peu⊠Cela me dĂ©range⊠Je nâenvisage pas dâavoir une relation avec une autre femme, encore moins une collĂšgueâŠ
- Je sais⊠JeâŠ
- Chut !... Les murs sont fins⊠Nous sommes avec toute la mairieâŠ
- OuiâŠ
- En fait⊠Jâai aimé⊠Ce que jâai ressenti dans la seconde qui a suivi ton baiser et ta caresse, je l'ai dĂ©jĂ Ă©prouvĂ©. Comme un Ă©clair qui mâaveugle, un vide qui se crĂ©e, je manque dâair pour respirer⊠Puis tout revient petit Ă petit, comme si revenais Ă moiâŠ
- Oh !... Un coup de foudre ?
- Plus complexe⊠Oui, un moment invasif, oĂč je perds le contrĂŽle, qui heurte ma libido, comme une agression, mais contre laquelle je nâai pas envie de me dĂ©fendre, car ce que je ressens est mitigĂ©, entre surprise (ni bon, ni mal) et attirance de ce qui est derriĂšre et curiositĂ© de ce qui va arriverâŠ
- Tu⊠Tu veux dire quoi ? Que tu ne mâen veux pas ? Tu aimerais savoir ce quâil y a derriĂšre la porte que jâai entrouverte ?
Nos mains se joignent, ses yeux laissent perler deux larmesâŠ
On se serre lâune contre lâautre, et le contact mâĂ©lectrise de nouveauâŠ
Un corps de femme contre le mien, et de plus, alangui, chaud comme la braise, plein de tendresse, avec un dĂ©sir pointant lâune pour lâautreâŠ
On sâenlace, on Ă©change un second baiser, un vrai baiser, un baiser tendre qui me met en Ă©moi, ce sentiment Ă©trange, tordant mon ventre, venant titiller mon sexe, dĂ©clenchant le dĂ©sir physiologique, et nos mains dĂ©couvrent ce corps inconnu, celui dâune autre femme, attirance taboue, mais si intense, que je ressens du dĂ©sir sexuel comme pour un hommeâŠ
De son cou, ses Ă©paules, son dos, mes mains explorent tendrement, ses hanches, nos ventres se rencontrent, se percutent, nos pubis se frottentâŠ
Le dĂ©sir mâemporte et je me laisse enivrer par ce tourbillon des sens, jâai envie dâelle comme dâun phallus, la sentir, humer son parfum, ses effluves de femme, caresser ses seins, mes mains les prenant comme je fais avec les miens, quand je ressens ce dĂ©sir intenseâŠ
Celui-ci est coupable ? Ce désir est lesbien ?
Ses mains mettent le feu Ă mon ventre, ouvrent mon intimitĂ©âŠ
On tombe sur le lit, on rit, on se donne, ouvrant nos cuisses dans un mĂȘme Ă©lan, pour franchir cette porte, cet inconnuâŠ
Je feule dans mon esprit, son doigt me paralyse de peur, dâindĂ©cence, de moralitĂ©, mes cuisses lui obĂ©issent, sâouvrent pour laisser ses doigts envahir mon sexe, me donner les premiĂšres lueurs de la jouissance saphique, sentir mon corps rĂ©agir, ce principe sexuel immuable, qui vient inonder nos zones sexuelles dâun nectar dĂ©licieuxâŠ
EmportĂ©es lâune et lâautre, on roule, on sâouvre, on se cherche, on veut connaitre ensemble, ces premiers Ă©moisâŠ
Mon sexe a pris le pouvoir de mon corps, on se frotte, on sâemboĂźte pour mieux nous stimuler ce dĂ©sir qui nous tenaille, dans un Ă©lan commun, vers notre premier orgasmeâŠ
Que câest doux, que câest sublimeâŠ
Et quand on ose nos doigts, on tremble de passion, on monte sur un nuage, je me retrouve comme avec un homme, qui suce ma vulve, dâune langue cĂąline, infernale, et qui vient rĂ©veiller mon clitoris, et me mettre en condition de jouissance, pour un coĂŻt immoral !
Oh, oui⊠Je jouis de sa langue, de ses doigts, et je refais dans sa vulve grande ouverte, les mĂȘmes gestes, les mĂȘmes caresses, les mĂȘmes outrages si envoutantsâŠ
On respire fort, on cache nos rĂ©actions, par peur dâĂȘtre espionnĂ©esâŠ
Mais en dedans, jâai envie dâelleâŠ
Oui, moi, lâhĂ©tĂ©ro, la constance faite femme, je me lĂąche dans un batifolage, un jeu de sexes fĂ©minins, et jâen suis fiĂšreâŠ
Oui, viens, lĂšche, caresse, ouvre, ose, comme un hommeâŠ
Prends ce que tu veux, fais ce que tu aimes, le plaisir me traverse, me transperce, mes doigts la font jouir, Ă©cartelĂ©e sous moi, livrĂ©e Ă mes dĂ©lires, inventant, copiant, jusquâĂ ressentir lâextase finale, qui nous libĂšre de nos tensions pour Ă©clater dans nos ventres, en mille sensations, une explosion ultime, pour cette dĂ©couverteâŠ
Nos corps enchevĂȘtrĂ©s, gisent sur notre coucheâŠ
Nos bouches se cherchent sans cesse, nos langues sont raviesâŠ
Mon sexe est trempĂ© de nos sĂ©crĂ©tions diversesâŠ
Il manque celle du mĂąle, la finalitĂ© de la femmeâŠ
Mais câest presque mieux⊠Je ne me sens pas coupable de trahisonâŠ
Câest comme un complĂ©ment de tendresseâŠ
A bien moindre Ă©chelle, je ressentais cela quand ma mĂšre me donnait le bain, et me prenait contre elle en me sĂ©chant, passant mes zones de femme, sentant nos peaux se frotter, ses seins contre mon ventre, cette chaleur magique que le sein dâune mĂšreâŠ
On a rien dit, nos yeux divaguent, dans nos pensĂ©es perduesâŠ
Elle vient sur moi, se glisse dans mon cou, je caresse son dos, ses fesses, remonte, par les reins, le cou, les cheveux, on pleure de plaisir fĂ©mininâŠ
On sâhabille en vitesse en voyant lâheure, ils doivent ĂȘtre revenus dans la stationâŠ
On descend dans la salle de bar, on a soif lâune et lâautre, un thĂ© avec petits gĂąteaux termine notre parenthĂšseâŠ
5 minutes plus tard, ils nous encadrent, joyeux lurons en goguette, qui rient de nos tĂȘtes Ă©chevelĂ©esâŠ
A partir de cet instant, quelque chose semble dĂ©traquĂ© en moiâŠ
Je me sens en faute ? MĂȘme pas, je me sens une autreâŠ
Je pense Ă elle, je me refais le film de ces minutes, une vidĂ©o Ă©rotique, pornographique mĂȘme, dâune intensitĂ© jouissiveâŠ
Je ne mâen lasse pas de la sentir vibrer sous ma langue, sous mes doigts, comme un instrument de musique, jouant la chanson du plaisir, en mode fantĂŽmeâŠ
Jâen ai des sensations dans ma culote, jâespĂšre que câest mon esprit qui me fait divaguerâŠ
On ne parle pas⊠On ne se regarde pas, on ne se voit que dans nos rĂȘvesâŠ
Quand on monte nous coucher, fatiguĂ©e de cette premiĂšre journĂ©e, ces kilomĂštres, ces activitĂ©s sportives intenses, jâai hĂąte de mâendormirâŠ
On se glisse sous la couette, dans une pĂ©nombre compliceâŠ
Paul, dans mon dos, me caresse avec sa main, la glisse sur les seins, puis entre mes cuissesâŠ
Je suis en chien de fusil, lovĂ©e dans mon espace, il caresse mes fessesâŠ
Je ne peux pas dire non⊠Câest rare ces temps-ciâŠ
Sa main devient tendresse, glisse, remonte, ouvre mes cuisses, sâinsinue, passe sous la culotte, Ă©tend ses doigts pour transmettre son dĂ©sir Ă toute ma chatteâŠ
Câest bon, câest chaud, je sens son sexe contre mes fessesâŠ
Je coule mon nectar, ma vulve se couvre de rosĂ©eâŠ
Ses doigts glissent dans ce champ de plaisirsâŠ
Quand il tourne doucement mon bouton dâamour, je sais que je vais feuler, geindre, crier, hurler⊠Je jugule tous mes sens, les rends muets, sourds et aveuglesâŠ
Je me concentre sur mon centre, mon sexe⊠Quâil ouvre dĂ©licatementâŠ
Un doigt entre dans mon vagin, glisse, revient, replonge, ressort, appelle ses copainsâŠ
Je jouis⊠DoigtĂ©e avec tendresse, de ma grotte Ă mes fesses, Ă mon anus dilatĂ©, prĂ©parĂ© doucementâŠ
Je mâouvre, mâoffre, il me connait, sait que jâaime ça, que je suis sa femelle, soumise et fidĂšleâŠ
Il plonge dans ma vulve dĂ©trempĂ©eâŠ
Il me prend en silence, doucement, et câest sublime de jouissance !!!!
Le silence nous entoure, je fais attention Ă ne pas faire craquer le litâŠ
La houle mâemporteâŠ
Le ressac mâenivreâŠ
Je regarde la chambre, jây vois deux yeux brillants, fixer les miensâŠ
Ses lĂšvres bougent, je dĂ©cĂšle un sourireâŠ
On respire en cadence, on jouit toutes les deux dâune mĂȘme performanceâŠ
Un coĂŻt silencieux, dans la biensĂ©anceâŠ
Puis il sâattaque au reste, mon jardin secret, dĂ©jĂ bien titillĂ©âŠ
Son membre connait le chemin, on pratique depuis toujours, pour varier les plaisirsâŠ
Il glisse dans ma rondelle, passe ce point avec tendresse, et sâenfonce dans mon ventre, comme un sous-marin dans les abyssesâŠ
Je perçois un souffle⊠Annie subit des assauts qui ressemblent Ă ce que je suis en train de vivre⊠Une sodomie consentie, tendre et entiĂšre, qui la met en Ă©moi, la fait jouir, dĂ©bordant ses efforts de contenir ses vocalisesâŠ
Son lit a plus de mal que le mien Ă cacher sa souffranceâŠ
Des coups de reins brutaux en sont la source, Ă lâĂ©videnceâŠ
Paul a sans doute entendu et me prend par les hanches, emplissant mon rectum avec plus de puissance, me baisant avec fougue, excitĂ© par AnnieâŠ
Soudain, il termine sa douce cavalcade⊠De son cĂŽtĂ© Annie sâest libĂ©rĂ©e aussi du joug de son mariâŠ
Nous voici de nouveau en plein silenceâŠ
Je me lĂšve doucement et me glisse Ă pas de loup dans la salle de bainsâŠ
Annie me rejoint, tandis que nos hommes ronflent tous les deuxâŠ
Je ne peux rĂ©sister et la prend dans mes bras, un baiser dĂ©licieux Ă©changĂ© dans la nuit, nos mains qui se souviennent des caresses divines, de nos intimitĂ©s, pleines de semence de nos maris⊠Elle suce ma chatte, je nettoie son entrejambe⊠On a le goĂ»t de sperme sur nos lĂšvres et on sâembrasse comme deux chattes, nous dĂ©lectant des mĂ©langes de semences de nos Ă©pouxâŠ
On se lave, on se touche, on se gousse, on se masturbe de nouveau, folles de dĂ©sir⊠Folles de devenir accro Ă un sexe qui nous lie maintenant, on retrouve nos pĂ©nates respectives et on sâendort en rĂȘvantâŠ
Le lendemain, câest sport le matin, combi, ski, montĂ©e en tĂ©lĂ©cabines, descente en chasse-neige, mais que de rires et de regards Ă©changĂ©sâŠ
Annie est devenue ma complice, mon amante, nous nâavons jamais recommencĂ©, mais lâenvie est lĂ , parfois, je sais que câest rĂ©ciproque, et que si on refait un voyage, cela risque de nous reprendreâŠ
FIN
Marika842010 - Novembre 2022
Annie Ă©tait une collĂšgue de travailâŠ
MariĂ©e, maman, Ă peu prĂšs de mon Ăąge, nous travaillions dans le mĂȘme bureau et avions dĂ©veloppĂ© une certaine complicitĂ©âŠ
Pour ma part, jâĂ©tais mariĂ©e avec Paul, Ă lâĂ©poque, ma fille Anne avait dans les quinze/seize ans.
Un jour, Annie me lança quâelle aimerait bien sâoffrir un week-end de skiâŠ
Pourquoi pas ensemble, nos maris se connaissent, viennent dans les repas de la mairie, et donc on pourrait sâinscrire auprĂšs du CE, une sortie Ă©tant prĂ©vue dans 15 joursâŠ
Jâen parle Ă la maison en rentrant, Paul est dâaccord, un peu de sport nous fera tous du bien, lâair de la montagne et une bonne fondueâŠ
Anne dĂ©cline tout de suite, anniversaire dâune copine, au contraire, elle pourra passer le week-end Ă rĂ©viser, elle est ravie de rester seule ici, enfin ici et chez son amieâŠ
Comme on la connait, et quâAnne est sĂ©rieuse, nous admettonsâŠ
Le samedi matin 05h00, dĂ©part vers le point de ralliement, valise, anoraks, lunettes, etcâŠ
Dans le car, plein de skieurs chevronnĂ©s, et de mangeurs de raclettes et autres fonduesâŠ
ArrivĂ©s Ă bon port, nous suivons la mise en place dans lâhĂŽtel, on hĂ©rite dâune chambre Ă deux grands lits, pour nous et AnneâŠ
Bon, on nâa pas trop le choix et cette promiscuitĂ© ne nous gĂȘne pas outre mesureâŠ
Nous nous installons et partons ensemble vers le remonte-pente pour nous chaufferâŠ
Nous restons ensemble tous les 4, Thierry, le mari dâAnne est trĂšs bon skieur et nous guide dans nos Ă©volutions⊠Paul suit sans problĂšme, Anne et moi sommes Ă la traĂźne, mais suivons le rythme en riantâŠ
Le repas est prĂ©vu vers 13h00, rapide et aprĂšs, montĂ©e vers le sommet en cabines, descente de la grande piste, plusieurs trajets possiblesâŠ
On se retrouve vers 18h00âŠ
Finalement, lâaprĂšs-midi se passe bien, nos hommes nous attendent, et une fois en bas, ils veulent refaire une descente Ă leur rythmeâŠ
Nous dĂ©clinons lâinvitation, prĂ©fĂ©rant visiter la ville, un thĂ© sera bienvenu et quelques magasins nous attendentâŠ
Nous voici seules, un peu crevĂ©es de nos efforts, mais lâesprit de la montagne nous boosteâŠ
On monte dans notre chambre pour nous changerâŠ
Avec Annie, nos rapports Ă©taient amicaux, entre collĂšgues, avec quelques invitations en dehors du bureau, barbecue, piscine, soirĂ©e raclette, etc⊠Jâoubliais les restaurants, dont Thierry Ă©tait friandâŠ
On dĂ©cide de prendre une douche, et donc, on se retrouve en sous-vĂȘtements dans la chambreâŠ
On se dĂ©taille, elle me souritâŠ
- Quâest-ce que tu en penses ?
- Oh, je ne juge pas, et je compare encore moins⊠Mais je te trouve trĂšs jolie, trĂšs femmeâŠ
- Moi aussi, tu as du chien comme dit ma mĂšre⊠Mais cela je nâavais pas besoin de te voir presquâĂ poil, je le pensais dĂ©jĂ âŠ
- On a eu lâoccasion de se regarder dans ma piscineâŠ
- Ah, câest vrai, mais jâavais un maillot une piĂšceâŠ
- Et tes seins Ă©taient masquĂ©sâŠ
- Tu veux quâon se compare vraiment, comme deux ados dans les vestiaires ?
Et elle se dĂ©poile sans complexe⊠Ses seins moyens, pleins, aux arĂ©oles fines et foncĂ©es, des tĂ©tons qui semblent aimer cette soudaine libertĂ©, des hanches galbĂ©es sans plus, une petite touffe bien taillĂ©e sur le pubis, des cuisses de marcheuse, et des jambes longuesâŠ
Elle fait pareil pour moi, un port assez haut, faisant bomber mes seins et les mettant en valeur, lĂ©gĂšrement plus tombants que les siens, le reste Ă Ă©galitĂ©, deux belles femmes, des corps inspirant lâamour, le sexe, surtout avec ses yeux dans les miens et ses mains qui viennent sâassurer que tout est rĂ©alitĂ©âŠ
Le premier contact mâĂ©lectriseâŠ
Le second, ce doux baiser volĂ©, comme pour sâexcuserâŠ
- Pardon !... Je⊠Jâai toujours eu lâenvie de le faire⊠Depuis ma chaise, jâadmirais ton corps⊠Mais je ne suis pas lesbienneâŠ
- Moi non plus⊠Câest juste une attirance refoulĂ©e ?
- PlutĂŽt un fantasme, les femmes mâattirent parfois, je veux dire en tant quâamie, en tant que confidente, et compliceâŠ
- Complice ?
- Oui, partager des choses de la vie de femme⊠De la sexualitĂ©, soit ensemble, soit avec dâautres hommes, ĂȘtre libres pour combler nos manques, mĂȘme si notre mari ou compagnon est trĂšs prĂ©sent⊠La vie est courte, et suis parfois attirĂ©e par lâinconnuâŠ
- Je partage⊠Lâinconnu, ce sentiment dâĂȘtre devant une porte et ne pas oser la pousserâŠ
- Exactement⊠Câest trĂšs prenantâŠ
- Et là , tu as donc osé ?
- Oui !... Une occasion unique, seule devant toi, Ă quelques centimĂštres, dĂ©nudĂ©es lâune et lâautre, jâai cĂ©dĂ© Ă une pulsion⊠Tu mâen veux ?
- Un peu⊠Cela me dĂ©range⊠Je nâenvisage pas dâavoir une relation avec une autre femme, encore moins une collĂšgueâŠ
- Je sais⊠JeâŠ
- Chut !... Les murs sont fins⊠Nous sommes avec toute la mairieâŠ
- OuiâŠ
- En fait⊠Jâai aimé⊠Ce que jâai ressenti dans la seconde qui a suivi ton baiser et ta caresse, je l'ai dĂ©jĂ Ă©prouvĂ©. Comme un Ă©clair qui mâaveugle, un vide qui se crĂ©e, je manque dâair pour respirer⊠Puis tout revient petit Ă petit, comme si revenais Ă moiâŠ
- Oh !... Un coup de foudre ?
- Plus complexe⊠Oui, un moment invasif, oĂč je perds le contrĂŽle, qui heurte ma libido, comme une agression, mais contre laquelle je nâai pas envie de me dĂ©fendre, car ce que je ressens est mitigĂ©, entre surprise (ni bon, ni mal) et attirance de ce qui est derriĂšre et curiositĂ© de ce qui va arriverâŠ
- Tu⊠Tu veux dire quoi ? Que tu ne mâen veux pas ? Tu aimerais savoir ce quâil y a derriĂšre la porte que jâai entrouverte ?
Nos mains se joignent, ses yeux laissent perler deux larmesâŠ
On se serre lâune contre lâautre, et le contact mâĂ©lectrise de nouveauâŠ
Un corps de femme contre le mien, et de plus, alangui, chaud comme la braise, plein de tendresse, avec un dĂ©sir pointant lâune pour lâautreâŠ
On sâenlace, on Ă©change un second baiser, un vrai baiser, un baiser tendre qui me met en Ă©moi, ce sentiment Ă©trange, tordant mon ventre, venant titiller mon sexe, dĂ©clenchant le dĂ©sir physiologique, et nos mains dĂ©couvrent ce corps inconnu, celui dâune autre femme, attirance taboue, mais si intense, que je ressens du dĂ©sir sexuel comme pour un hommeâŠ
De son cou, ses Ă©paules, son dos, mes mains explorent tendrement, ses hanches, nos ventres se rencontrent, se percutent, nos pubis se frottentâŠ
Le dĂ©sir mâemporte et je me laisse enivrer par ce tourbillon des sens, jâai envie dâelle comme dâun phallus, la sentir, humer son parfum, ses effluves de femme, caresser ses seins, mes mains les prenant comme je fais avec les miens, quand je ressens ce dĂ©sir intenseâŠ
Celui-ci est coupable ? Ce désir est lesbien ?
Ses mains mettent le feu Ă mon ventre, ouvrent mon intimitĂ©âŠ
On tombe sur le lit, on rit, on se donne, ouvrant nos cuisses dans un mĂȘme Ă©lan, pour franchir cette porte, cet inconnuâŠ
Je feule dans mon esprit, son doigt me paralyse de peur, dâindĂ©cence, de moralitĂ©, mes cuisses lui obĂ©issent, sâouvrent pour laisser ses doigts envahir mon sexe, me donner les premiĂšres lueurs de la jouissance saphique, sentir mon corps rĂ©agir, ce principe sexuel immuable, qui vient inonder nos zones sexuelles dâun nectar dĂ©licieuxâŠ
EmportĂ©es lâune et lâautre, on roule, on sâouvre, on se cherche, on veut connaitre ensemble, ces premiers Ă©moisâŠ
Mon sexe a pris le pouvoir de mon corps, on se frotte, on sâemboĂźte pour mieux nous stimuler ce dĂ©sir qui nous tenaille, dans un Ă©lan commun, vers notre premier orgasmeâŠ
Que câest doux, que câest sublimeâŠ
Et quand on ose nos doigts, on tremble de passion, on monte sur un nuage, je me retrouve comme avec un homme, qui suce ma vulve, dâune langue cĂąline, infernale, et qui vient rĂ©veiller mon clitoris, et me mettre en condition de jouissance, pour un coĂŻt immoral !
Oh, oui⊠Je jouis de sa langue, de ses doigts, et je refais dans sa vulve grande ouverte, les mĂȘmes gestes, les mĂȘmes caresses, les mĂȘmes outrages si envoutantsâŠ
On respire fort, on cache nos rĂ©actions, par peur dâĂȘtre espionnĂ©esâŠ
Mais en dedans, jâai envie dâelleâŠ
Oui, moi, lâhĂ©tĂ©ro, la constance faite femme, je me lĂąche dans un batifolage, un jeu de sexes fĂ©minins, et jâen suis fiĂšreâŠ
Oui, viens, lĂšche, caresse, ouvre, ose, comme un hommeâŠ
Prends ce que tu veux, fais ce que tu aimes, le plaisir me traverse, me transperce, mes doigts la font jouir, Ă©cartelĂ©e sous moi, livrĂ©e Ă mes dĂ©lires, inventant, copiant, jusquâĂ ressentir lâextase finale, qui nous libĂšre de nos tensions pour Ă©clater dans nos ventres, en mille sensations, une explosion ultime, pour cette dĂ©couverteâŠ
Nos corps enchevĂȘtrĂ©s, gisent sur notre coucheâŠ
Nos bouches se cherchent sans cesse, nos langues sont raviesâŠ
Mon sexe est trempĂ© de nos sĂ©crĂ©tions diversesâŠ
Il manque celle du mĂąle, la finalitĂ© de la femmeâŠ
Mais câest presque mieux⊠Je ne me sens pas coupable de trahisonâŠ
Câest comme un complĂ©ment de tendresseâŠ
A bien moindre Ă©chelle, je ressentais cela quand ma mĂšre me donnait le bain, et me prenait contre elle en me sĂ©chant, passant mes zones de femme, sentant nos peaux se frotter, ses seins contre mon ventre, cette chaleur magique que le sein dâune mĂšreâŠ
On a rien dit, nos yeux divaguent, dans nos pensĂ©es perduesâŠ
Elle vient sur moi, se glisse dans mon cou, je caresse son dos, ses fesses, remonte, par les reins, le cou, les cheveux, on pleure de plaisir fĂ©mininâŠ
On sâhabille en vitesse en voyant lâheure, ils doivent ĂȘtre revenus dans la stationâŠ
On descend dans la salle de bar, on a soif lâune et lâautre, un thĂ© avec petits gĂąteaux termine notre parenthĂšseâŠ
5 minutes plus tard, ils nous encadrent, joyeux lurons en goguette, qui rient de nos tĂȘtes Ă©chevelĂ©esâŠ
A partir de cet instant, quelque chose semble dĂ©traquĂ© en moiâŠ
Je me sens en faute ? MĂȘme pas, je me sens une autreâŠ
Je pense Ă elle, je me refais le film de ces minutes, une vidĂ©o Ă©rotique, pornographique mĂȘme, dâune intensitĂ© jouissiveâŠ
Je ne mâen lasse pas de la sentir vibrer sous ma langue, sous mes doigts, comme un instrument de musique, jouant la chanson du plaisir, en mode fantĂŽmeâŠ
Jâen ai des sensations dans ma culote, jâespĂšre que câest mon esprit qui me fait divaguerâŠ
On ne parle pas⊠On ne se regarde pas, on ne se voit que dans nos rĂȘvesâŠ
Quand on monte nous coucher, fatiguĂ©e de cette premiĂšre journĂ©e, ces kilomĂštres, ces activitĂ©s sportives intenses, jâai hĂąte de mâendormirâŠ
On se glisse sous la couette, dans une pĂ©nombre compliceâŠ
Paul, dans mon dos, me caresse avec sa main, la glisse sur les seins, puis entre mes cuissesâŠ
Je suis en chien de fusil, lovĂ©e dans mon espace, il caresse mes fessesâŠ
Je ne peux pas dire non⊠Câest rare ces temps-ciâŠ
Sa main devient tendresse, glisse, remonte, ouvre mes cuisses, sâinsinue, passe sous la culotte, Ă©tend ses doigts pour transmettre son dĂ©sir Ă toute ma chatteâŠ
Câest bon, câest chaud, je sens son sexe contre mes fessesâŠ
Je coule mon nectar, ma vulve se couvre de rosĂ©eâŠ
Ses doigts glissent dans ce champ de plaisirsâŠ
Quand il tourne doucement mon bouton dâamour, je sais que je vais feuler, geindre, crier, hurler⊠Je jugule tous mes sens, les rends muets, sourds et aveuglesâŠ
Je me concentre sur mon centre, mon sexe⊠Quâil ouvre dĂ©licatementâŠ
Un doigt entre dans mon vagin, glisse, revient, replonge, ressort, appelle ses copainsâŠ
Je jouis⊠DoigtĂ©e avec tendresse, de ma grotte Ă mes fesses, Ă mon anus dilatĂ©, prĂ©parĂ© doucementâŠ
Je mâouvre, mâoffre, il me connait, sait que jâaime ça, que je suis sa femelle, soumise et fidĂšleâŠ
Il plonge dans ma vulve dĂ©trempĂ©eâŠ
Il me prend en silence, doucement, et câest sublime de jouissance !!!!
Le silence nous entoure, je fais attention Ă ne pas faire craquer le litâŠ
La houle mâemporteâŠ
Le ressac mâenivreâŠ
Je regarde la chambre, jây vois deux yeux brillants, fixer les miensâŠ
Ses lĂšvres bougent, je dĂ©cĂšle un sourireâŠ
On respire en cadence, on jouit toutes les deux dâune mĂȘme performanceâŠ
Un coĂŻt silencieux, dans la biensĂ©anceâŠ
Puis il sâattaque au reste, mon jardin secret, dĂ©jĂ bien titillĂ©âŠ
Son membre connait le chemin, on pratique depuis toujours, pour varier les plaisirsâŠ
Il glisse dans ma rondelle, passe ce point avec tendresse, et sâenfonce dans mon ventre, comme un sous-marin dans les abyssesâŠ
Je perçois un souffle⊠Annie subit des assauts qui ressemblent Ă ce que je suis en train de vivre⊠Une sodomie consentie, tendre et entiĂšre, qui la met en Ă©moi, la fait jouir, dĂ©bordant ses efforts de contenir ses vocalisesâŠ
Son lit a plus de mal que le mien Ă cacher sa souffranceâŠ
Des coups de reins brutaux en sont la source, Ă lâĂ©videnceâŠ
Paul a sans doute entendu et me prend par les hanches, emplissant mon rectum avec plus de puissance, me baisant avec fougue, excitĂ© par AnnieâŠ
Soudain, il termine sa douce cavalcade⊠De son cĂŽtĂ© Annie sâest libĂ©rĂ©e aussi du joug de son mariâŠ
Nous voici de nouveau en plein silenceâŠ
Je me lĂšve doucement et me glisse Ă pas de loup dans la salle de bainsâŠ
Annie me rejoint, tandis que nos hommes ronflent tous les deuxâŠ
Je ne peux rĂ©sister et la prend dans mes bras, un baiser dĂ©licieux Ă©changĂ© dans la nuit, nos mains qui se souviennent des caresses divines, de nos intimitĂ©s, pleines de semence de nos maris⊠Elle suce ma chatte, je nettoie son entrejambe⊠On a le goĂ»t de sperme sur nos lĂšvres et on sâembrasse comme deux chattes, nous dĂ©lectant des mĂ©langes de semences de nos Ă©pouxâŠ
On se lave, on se touche, on se gousse, on se masturbe de nouveau, folles de dĂ©sir⊠Folles de devenir accro Ă un sexe qui nous lie maintenant, on retrouve nos pĂ©nates respectives et on sâendort en rĂȘvantâŠ
Le lendemain, câest sport le matin, combi, ski, montĂ©e en tĂ©lĂ©cabines, descente en chasse-neige, mais que de rires et de regards Ă©changĂ©sâŠ
Annie est devenue ma complice, mon amante, nous nâavons jamais recommencĂ©, mais lâenvie est lĂ , parfois, je sais que câest rĂ©ciproque, et que si on refait un voyage, cela risque de nous reprendreâŠ
FIN
Marika842010 - Novembre 2022
2 years ago