Yo et Loa : Episode 7 :Le doute
« Pas de doute possible, câest nous Loa, câest nous ! »
Loa me montrait lâexacte similitude de lâemplacement de mes grains de beautĂ© avec les petites taches sombres sur le corps dessinĂ© de la jeune femme de gauche. Puis la tache ressemblant Ă une petite piĂšce de puzzle quâelle avait Ă lâangle de son triangle de poils pubien et la aussi parfaite concordance avec celle de la femme de droite.
CâĂ©tait, nous !
En disant cela je me rends parfaitement compte de lâabsurditĂ© de mes pensĂ©es. Il devait bien y avoir une explication logique, il y en a toujours une, mais lĂ cela dĂ©passait tout entendement, jâallais sans doute me rĂ©veiller !
Pour se rĂ©veiller, encore faut-il dormir et cela faisait 72 heures que nous Ă©tions Ă©veillĂ©es, mes jambes avaient du mal Ă me maintenir debout. Nous avions travaillĂ© sans relĂąche, prise de mesure des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de la fresque, et reproduction des contours au crayon sur du papier dessin. Nous attendions le retour des photos. Ăric avait emmenĂ© les 18 pellicules Ă un ami photographe pour que celui-ci nous fasse des tirages en express.
Nous Ă©changions peu avec Yo, quoi dire ? .
Il Ă©tait Ă©vident que nous Ă©tions dans le mĂȘme Ă©tat dâesprit. Notre formation de scientifique, nous amenait Ă cultiver le doute Ă remettre en cause toutes certitudes, pour sans cesse formuler de nouvelles hypothĂšses, puis les mettre Ă lâĂ©preuve. Mais ce que nous avions dĂ©couvert, lĂ , dĂ©passait la raison. Le travail nous permettait dâattĂ©nuer lâeffet de la tempĂȘte qui dans nos tĂȘtes bousculait nos neurones.
Depuis cette rencontre dans le métro tout était étrange.
Comme lundi lorsquâaprĂšs notre premiĂšre visite de la grotte, quand nous sommes allĂ©es sur PĂ©rigueux chercher du matĂ©riel de dessin. Il y avait un soleil radieux, pas le moindre nuage, quand brusquement en traversant une forĂȘt, nous nous sommes retrouvĂ©es dans un brouillard Ă couper au couteau et que le moteur de la MĂ©hari avait calĂ©. Yo avait juste eu le temps de se garer Ă lâentrĂ©e dâun chemin. La voiture ne voulait pas redĂ©marrer alors quâil nây avait pas, aprĂšs vĂ©rification, de problĂšmes visibles.
Pensant trouver une habitation et de lâaide, nous avions empruntĂ© le chemin Ă pied et dĂ©couvert un magnifique chĂąteau fĂ©odal, bien que de toute Ă©vidence inhabitĂ©, il Ă©tait en bon Ă©tat. Ces hautes murailles Ă©taient recouvertes de lierreâŠâŠâŠ Il rĂ©gnait une ambiance particuliĂšre, il nây avait pas Ăąmes qui vivent pourtant jâavais le sentiment dâune prĂ©sence, la sensation que nous Ă©tions Ă©piĂ©es. Un fort coup de vent chassait en un instant le brouillard et au mĂȘme moment, un klaxon retentissait.
Nous rebroussions chemin et retrouvions la voiture, moteur en marche et feux allumés.
Jâavais presque oubliĂ© cette aventure, tant jâĂ©tais bouleversĂ©e par tant dâĂ©vĂšnements dĂ©routants.
Mercredi soir 23 heures.
Je sors de la douche, Yo est assise sur le canapĂ© dĂ©pliĂ©, adossĂ©e Ă un des gros coussins, les jambes allongĂ©es. Elle a lâair perdue dans ses songes. Je mâassoie Ă ses cĂŽtĂ©s dans la mĂȘme position. Sur le mur en face de nous, un grand tableau reprĂ©sente le chĂąteau de Lustrac . Câest un grand dĂ©sordre dans la piĂšce. Mais pas le courage de ranger.
« Il faudrait que lâon dorme ! »
« Oui, mais je ne pense pas y arriver »
« Moi, non plus pourtant je suis lessivée. »
« Oui, lessivée, essorée !»
« Bon aux grands maux, les grands remÚdes ! »
Yo se lĂšve et fouille dans une de ses valises. Ah, elle porte une culotte, je nâĂ©tais pas sure.
Elle tient dans une main une bouteille et dans lâautre ce qui ressemble Ă une bague Ă tabac.
« Whisky et pĂ©tard, ça devrait faire lâaffaire ! »
Nous voilĂ assise dans la mĂȘme position, un verre Ă la main et Ă tour de rĂŽle un joint dans lâautre. Je sirote ce liquide qui me brule lâĆsophage tout en avalant la fumĂ©e de cette cigarette biscornue sans me poser de questions, assise Ă moitiĂ© nue Ă cĂŽtĂ© de la plus belle femme du monde, peut-ĂȘtre mĂȘme de tous les mondes. Oups le remĂšde commence Ă faire effet !
« Tu y crois toi ? »
« A quoi ? »
« Ben à tout ça ! »
« Câest moi ou ta question nâest pas vraiment claire »
« Câest toi ! » Nous rions ensemble de bon cĆur
« En fait, je ne sais plus ce à quoi je crois et encore moins ce à quoi je ne crois pas ! »
« Mais tu vas bien ? »
« Ressers-moi un verre, je te dirais ça aprĂšs, il faut que jây rĂ©flĂ©chisse ! » nouvel Ă©clat de rire.
Yolande
"Tu as un truc, toi, pour t'aider Ă dormir, je veux dire tu comptes les moutons ?"
"Non, non, je me masturbe"
La réponse de Loa me laisse sans voix, elle si pudique, me dire cela, de façon aussi spontanée, je n'en reviens pas.
"Ben écoute allons y alors, c'est une trÚs bonne idée" et j'enlÚve ma culotte. Loa pouffe de rire, "tu ne vas pas te caresser là avec moi juste à cÎté!"
"Non, je ne vais pas, on va !"
"Non, mais c'Ă©tait une blague, Yo !"
"Loa, on n'est plus des gamines, aller enlĂšve ta culotte et masturbons-nous, c'est juste parce qu'il faut qu'on dorme.
"Tu es folle, bon ok, mais Ă©teins la lumiĂšre !"
J'Ă©teins et commence Ă me caresser, Loa est gauchĂšre, nos bras nos coudes se touchent et je peux deviner les mouvements de sa main entre ses cuisses. Je ferme les yeux.
Nous ne sommes plus dans la piĂšce principale du bungalow, mais sur une petite plage au bord d'un lac Ă la surface lisse, noire, mais qui reflĂšte tel un miroir notre image, celle de Loa et moi coude Ă coude assises, les jambes grandes ouvertes chacune une main s'activant sur nos chattes. Il ne semble pas y avoir de ciel et nos gĂ©missements encore discrets rĂ©sonnent, semblent amplifiĂ©s et reviennent en Ă©chos comme si nous Ă©tions dans une immense piĂšce vide. Nos caresses sont parfaitement coordonnĂ©es, nos doigts fouillent nos grottes humides aux parois roses, en mĂȘme temps, de la mĂȘme maniĂšre, puis ressortent tout luisants de notre nectar de plaisir pour venir titiller nos clitos. Par moment de petites gouttes perlent Ă la base de nos vagins et lorsqu'elles tombent au sol, elles, forment des ronds concentriques dans l'eau du lac, ronds qui disparaissent dans l'obscuritĂ©. Loa, pose sa main libre en arriĂšre, se redresse en se mettant sur la pointe des pieds, lĂšve les fesses tout en avançant son bassin, ses cris de jouissance emplissent l'espace alors qu'un jet de cyprine trouble l'eau du lac. Je jouis Ă mon tour puis tout disparait.
Des coups Ă la porte me sortent de mon sommeil. HolĂ , il nây a pas quâĂ la porte que ça cogne, jâai toutes les cloches de la fonderie de Villedieu les poĂȘles qui sonnent le tocsin dans ma tĂȘte.
« Bonjour Mesdames, excusez-moi, il est dix heures, jâai vos photos, je les pose sur la table de la terrasse, Ă bientĂŽt »
Loa est encore endormie, je me lĂšve enfile le premier pantalon que je trouve dans ma valise et je vais rĂ©cupĂ©rer la boite contenant les photos, tiens il y a aussi une poche de croissants, belle attention de la part dâĂric. Je vais faire couler un cafĂ© et prendre de lâaspirine, jâen prĂ©pare un verre pour Loa ,elle sera sans doute dans le mĂȘme Ă©tat que moi !
A SUIVRE
Loa me montrait lâexacte similitude de lâemplacement de mes grains de beautĂ© avec les petites taches sombres sur le corps dessinĂ© de la jeune femme de gauche. Puis la tache ressemblant Ă une petite piĂšce de puzzle quâelle avait Ă lâangle de son triangle de poils pubien et la aussi parfaite concordance avec celle de la femme de droite.
CâĂ©tait, nous !
En disant cela je me rends parfaitement compte de lâabsurditĂ© de mes pensĂ©es. Il devait bien y avoir une explication logique, il y en a toujours une, mais lĂ cela dĂ©passait tout entendement, jâallais sans doute me rĂ©veiller !
Pour se rĂ©veiller, encore faut-il dormir et cela faisait 72 heures que nous Ă©tions Ă©veillĂ©es, mes jambes avaient du mal Ă me maintenir debout. Nous avions travaillĂ© sans relĂąche, prise de mesure des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de la fresque, et reproduction des contours au crayon sur du papier dessin. Nous attendions le retour des photos. Ăric avait emmenĂ© les 18 pellicules Ă un ami photographe pour que celui-ci nous fasse des tirages en express.
Nous Ă©changions peu avec Yo, quoi dire ? .
Il Ă©tait Ă©vident que nous Ă©tions dans le mĂȘme Ă©tat dâesprit. Notre formation de scientifique, nous amenait Ă cultiver le doute Ă remettre en cause toutes certitudes, pour sans cesse formuler de nouvelles hypothĂšses, puis les mettre Ă lâĂ©preuve. Mais ce que nous avions dĂ©couvert, lĂ , dĂ©passait la raison. Le travail nous permettait dâattĂ©nuer lâeffet de la tempĂȘte qui dans nos tĂȘtes bousculait nos neurones.
Depuis cette rencontre dans le métro tout était étrange.
Comme lundi lorsquâaprĂšs notre premiĂšre visite de la grotte, quand nous sommes allĂ©es sur PĂ©rigueux chercher du matĂ©riel de dessin. Il y avait un soleil radieux, pas le moindre nuage, quand brusquement en traversant une forĂȘt, nous nous sommes retrouvĂ©es dans un brouillard Ă couper au couteau et que le moteur de la MĂ©hari avait calĂ©. Yo avait juste eu le temps de se garer Ă lâentrĂ©e dâun chemin. La voiture ne voulait pas redĂ©marrer alors quâil nây avait pas, aprĂšs vĂ©rification, de problĂšmes visibles.
Pensant trouver une habitation et de lâaide, nous avions empruntĂ© le chemin Ă pied et dĂ©couvert un magnifique chĂąteau fĂ©odal, bien que de toute Ă©vidence inhabitĂ©, il Ă©tait en bon Ă©tat. Ces hautes murailles Ă©taient recouvertes de lierreâŠâŠâŠ Il rĂ©gnait une ambiance particuliĂšre, il nây avait pas Ăąmes qui vivent pourtant jâavais le sentiment dâune prĂ©sence, la sensation que nous Ă©tions Ă©piĂ©es. Un fort coup de vent chassait en un instant le brouillard et au mĂȘme moment, un klaxon retentissait.
Nous rebroussions chemin et retrouvions la voiture, moteur en marche et feux allumés.
Jâavais presque oubliĂ© cette aventure, tant jâĂ©tais bouleversĂ©e par tant dâĂ©vĂšnements dĂ©routants.
Mercredi soir 23 heures.
Je sors de la douche, Yo est assise sur le canapĂ© dĂ©pliĂ©, adossĂ©e Ă un des gros coussins, les jambes allongĂ©es. Elle a lâair perdue dans ses songes. Je mâassoie Ă ses cĂŽtĂ©s dans la mĂȘme position. Sur le mur en face de nous, un grand tableau reprĂ©sente le chĂąteau de Lustrac . Câest un grand dĂ©sordre dans la piĂšce. Mais pas le courage de ranger.
« Il faudrait que lâon dorme ! »
« Oui, mais je ne pense pas y arriver »
« Moi, non plus pourtant je suis lessivée. »
« Oui, lessivée, essorée !»
« Bon aux grands maux, les grands remÚdes ! »
Yo se lĂšve et fouille dans une de ses valises. Ah, elle porte une culotte, je nâĂ©tais pas sure.
Elle tient dans une main une bouteille et dans lâautre ce qui ressemble Ă une bague Ă tabac.
« Whisky et pĂ©tard, ça devrait faire lâaffaire ! »
Nous voilĂ assise dans la mĂȘme position, un verre Ă la main et Ă tour de rĂŽle un joint dans lâautre. Je sirote ce liquide qui me brule lâĆsophage tout en avalant la fumĂ©e de cette cigarette biscornue sans me poser de questions, assise Ă moitiĂ© nue Ă cĂŽtĂ© de la plus belle femme du monde, peut-ĂȘtre mĂȘme de tous les mondes. Oups le remĂšde commence Ă faire effet !
« Tu y crois toi ? »
« A quoi ? »
« Ben à tout ça ! »
« Câest moi ou ta question nâest pas vraiment claire »
« Câest toi ! » Nous rions ensemble de bon cĆur
« En fait, je ne sais plus ce à quoi je crois et encore moins ce à quoi je ne crois pas ! »
« Mais tu vas bien ? »
« Ressers-moi un verre, je te dirais ça aprĂšs, il faut que jây rĂ©flĂ©chisse ! » nouvel Ă©clat de rire.
Yolande
"Tu as un truc, toi, pour t'aider Ă dormir, je veux dire tu comptes les moutons ?"
"Non, non, je me masturbe"
La réponse de Loa me laisse sans voix, elle si pudique, me dire cela, de façon aussi spontanée, je n'en reviens pas.
"Ben écoute allons y alors, c'est une trÚs bonne idée" et j'enlÚve ma culotte. Loa pouffe de rire, "tu ne vas pas te caresser là avec moi juste à cÎté!"
"Non, je ne vais pas, on va !"
"Non, mais c'Ă©tait une blague, Yo !"
"Loa, on n'est plus des gamines, aller enlĂšve ta culotte et masturbons-nous, c'est juste parce qu'il faut qu'on dorme.
"Tu es folle, bon ok, mais Ă©teins la lumiĂšre !"
J'Ă©teins et commence Ă me caresser, Loa est gauchĂšre, nos bras nos coudes se touchent et je peux deviner les mouvements de sa main entre ses cuisses. Je ferme les yeux.
Nous ne sommes plus dans la piĂšce principale du bungalow, mais sur une petite plage au bord d'un lac Ă la surface lisse, noire, mais qui reflĂšte tel un miroir notre image, celle de Loa et moi coude Ă coude assises, les jambes grandes ouvertes chacune une main s'activant sur nos chattes. Il ne semble pas y avoir de ciel et nos gĂ©missements encore discrets rĂ©sonnent, semblent amplifiĂ©s et reviennent en Ă©chos comme si nous Ă©tions dans une immense piĂšce vide. Nos caresses sont parfaitement coordonnĂ©es, nos doigts fouillent nos grottes humides aux parois roses, en mĂȘme temps, de la mĂȘme maniĂšre, puis ressortent tout luisants de notre nectar de plaisir pour venir titiller nos clitos. Par moment de petites gouttes perlent Ă la base de nos vagins et lorsqu'elles tombent au sol, elles, forment des ronds concentriques dans l'eau du lac, ronds qui disparaissent dans l'obscuritĂ©. Loa, pose sa main libre en arriĂšre, se redresse en se mettant sur la pointe des pieds, lĂšve les fesses tout en avançant son bassin, ses cris de jouissance emplissent l'espace alors qu'un jet de cyprine trouble l'eau du lac. Je jouis Ă mon tour puis tout disparait.
Des coups Ă la porte me sortent de mon sommeil. HolĂ , il nây a pas quâĂ la porte que ça cogne, jâai toutes les cloches de la fonderie de Villedieu les poĂȘles qui sonnent le tocsin dans ma tĂȘte.
« Bonjour Mesdames, excusez-moi, il est dix heures, jâai vos photos, je les pose sur la table de la terrasse, Ă bientĂŽt »
Loa est encore endormie, je me lĂšve enfile le premier pantalon que je trouve dans ma valise et je vais rĂ©cupĂ©rer la boite contenant les photos, tiens il y a aussi une poche de croissants, belle attention de la part dâĂric. Je vais faire couler un cafĂ© et prendre de lâaspirine, jâen prĂ©pare un verre pour Loa ,elle sera sans doute dans le mĂȘme Ă©tat que moi !
A SUIVRE
3 years ago