A la cour du Roi Soleil (1)

AppelĂ©e Ă  Paris par sa mĂšre pour ĂȘtre introduite Ă  la Cour du Roi-Soleil, la jeune Caroline dĂ©couvre un nouvel univers, envahi par la luxure et la dĂ©bauche. Ses penchants naturels vont y trouver le terreau idĂ©al pour se dĂ©velopper et se raffiner.


1er Ă©pisode : L’arrivĂ©e Ă  Paris


AppelĂ©e Ă  Paris par sa mĂšre pour ĂȘtre introduite Ă  la Cour du Roi-Soleil, Caroline a dĂ» faire le long voyage seule, par la diligence. Elle est fourbue, Ă©reintĂ©e par les cahots de la route. Le voyage depuis Rennes a paru interminable. Il est dĂ©jĂ  20 heures, elle s’est demandĂ© un instant s’ils arriveraient avant la nuit. Mais voilĂ , c’est fait, la voici Ă  Paris ! Vivement qu’elle arrive Ă  l’hĂŽtel particulier de sa famille, qui est situĂ© de l’autre cĂŽtĂ© de la ville, pour pouvoir se reposer.

Une dĂ©ception l’attend Ă  la descente de la diligence. Sa mĂšre, qui devait l’accueillir, a envoyĂ© une servante pour l’attendre : elle a un empĂȘchement de derniĂšre minute, la servante la prendra en charge pour la soirĂ©e.

Elle est bien sĂ»r déçue, autant qu’intriguĂ©e, par l’absence de sa mĂšre. Mais la jeune servante, Dieu sait si elle le fait de sa propre initiative ou sur ordre de sa mĂšre, rĂ©ussit Ă  lui faire oublier rapidement sa dĂ©ception. Comme elle l’apprendra plus tard, Elodie est jeune, 19 ans, deux ans de moins qu’elle seulement. Elle a de longs cheveux noirs tirĂ©s en chignon, une peau foncĂ©e, un petit nez retroussĂ©, des lĂšvres pulpeuses, de grands yeux sombres
 Elle est superbe, aussi foncĂ©e que Caroline est claire. Elle a l’esprit vif et dĂ©lurĂ© de la capitale. Tout au long du parcours vers l’hĂŽtel, qu’elles effectuent dans la calĂšche familiale, elle prend plaisir Ă  montrer Ă  Caroline les trĂ©sors de la capitale : les monuments, les Ă©glises, la Seine


Caroline est Ă©tonnĂ©e de sa spontanĂ©itĂ© et de sa familiaritĂ©. Aucune servante de province n’oserait s’adresser Ă  sa maĂźtresse sans ĂȘtre interrogĂ©e, ni n’oserait s’asseoir si prĂšs d’elle. Elodie lui touche la cuisse, et, chaque fois qu’elle lui dĂ©signe un bĂątiment, elle se penche vers elle, s’appuie sur son bras ou son Ă©paule : Caroline sent sa chaude odeur de brunette, elle devine le poids de sa poitrine contre son Ă©paule, elle frissonne quand elle approche les lĂšvres de son oreille pour lui dire quelque chose tout bas. SĂ©duite, Caroline se laisse entraĂźner dans une douce et tendre euphorie, celle qui naĂźt de l’impression de se sentir dĂ©sirĂ©e. Car la jeune servante semble vraiment se comporter comme si elle voulait sĂ©duire un amant : tour Ă  tour, elle rit avec grĂące, elle chuchote, elle observe sa compagne en silence, elle lui touche le bras. Elle rejette ses cheveux en arriĂšre, passe le bout de sa langue entre ses jolies lĂšvres, penche gracieusement la tĂȘte. Caroline a beau ne pas avoir beaucoup d’expĂ©rience avec les femmes, elle n’a aucune peine Ă  discerner les signaux de sĂ©duction que lui envoie la jeune femme.

ArrivĂ©es Ă  l’hĂŽtel particulier, Elodie donne instruction au laquais de monter les bagages dans la chambre, et entraĂźne Caroline vers le salon.

C’est la premiĂšre fois qu’elle pĂ©nĂštre dans cette maison. Elle a vĂ©cu jusqu’alors dans leur maison de Rennes, avec son pĂšre, sa sƓur et leurs domestiques. Depuis plusieurs annĂ©es, sa mĂšre vit le plus clair de l’annĂ©e Ă  Paris. Elle rentre Ă  Rennes deux fois par an. Ses parents forment un couple bizarre : son pĂšre a plusieurs maĂźtresses, dont l’une vit d’ailleurs carrĂ©ment dans la maison de Rennes. Nul doute non plus que sa mĂšre ne reste pas seule quand elle est Ă  Paris. Mais lors de ses retours, ils semblent amoureux comme au premier jour, passant la majeure partie de leur temps dans leur lit.

DĂšs son adolescence, Caroline avait Ă©coutĂ© Ă  travers les portes, Ă©piĂ© Ă  travers les volets. MalgrĂ© son jeune Ăąge, elle avait vite appris la nature de leurs loisirs. Il faut dire qu’ils ne faisaient rien pour le cacher : il n’était pas rare de les surprendre en train de baiser dans un coin ou l’autre de la maison, et parfois la porte de leur chambre restait grande ouverte sur leurs Ă©bats. Son pĂšre semblait avoir des instincts de bouc, sa mĂšre Ă©tait tellement dĂ©monstrative que tous les murs de la maison retentissaient de ses feulements de plaisir.
Lorsqu’ils s’ennuyaient d’eux, ils n’hĂ©sitaient pas Ă  associer la maĂźtresse de son pĂšre dans leurs jeux, voire une soubrette ou un valet. Caroline avait ainsi un jour surpris son pĂšre en train de chevaucher la jeune BĂ©rangĂšre sous les yeux de sa mĂšre qui, les jambes Ă©cartĂ©es en face d’eux, se branlait le clitoris avec entrain tout en lĂ©chant la moule de la maĂźtresse de son pĂšre.

La jeune BĂ©rangĂšre avait d’ailleurs pris rapidement goĂ»t aux choses du sexe. Il faut dire que sous sa tenue de soubrette modĂšle se cachait un corps fait pour le plaisir, dont Caroline n’avait pas tardĂ© de faire la dĂ©couverte : elle avait un corps harmonieux, tout en courbes et en souplesse, les jambes longues et musclĂ©es, la croupe rebondie, la taille fine, les Ă©paules larges, et des trĂšs gros seins orgueilleux, fermes, opulents, couronnĂ©s par de petits tĂ©tons roses Ă©rigĂ©s.

Ce jour oĂč Caroline l’avait vue Ă  quatre pattes en train de se faire saillir par son pĂšre, les jambes Ă©cartĂ©es, le dos cambrĂ©, le cul en l’air, ses gros seins agitĂ©s par les coups de boutoir et ses yeux rĂ©vulsĂ©s de plaisir, elle avait dĂ©couvert la beautĂ© insoupçonnĂ©e de son corps et avait pour la premiĂšre fois Ă©prouvĂ© du dĂ©sir pour une femme. Elle avait peu de temps aprĂšs convoquĂ© la soubrette dans sa chambre, lui avait fait comprendre qu’elle Ă©tait au courant d’une relation avec son maĂźtre. La soubrette jura que c’était la premiĂšre fois, qu’on l’avait forcĂ©e, qu’il ne fallait rien dire Ă  Madame, ni Ă  ses parents
 Caroline avait eu beau jeu de lui dire alors qu’elle l’avait vue de ses propres yeux dans cette partie Ă  quatre, de lui rappeler ses cris de plaisir, les mots cochons qu’elle adressait aux deux autres femmes, les encouragements qu’elle prodiguait Ă  son pĂšre pour qu’il la pĂ©nĂštre plus loin, et enfin, ses priĂšres pour qu’il Ă©jacule sur son visage et lui laisse sucer son sperme.

BĂ©rangĂšre fut d’abord confuse face Ă  sa jeune maĂźtresse qu’elle pensait plus prude, mais elle se rendit vite compte, en l’entendant utiliser un langage aussi cru, de ses penchants naturels pour le vice. N’écoutant que son instinct, elle se retourna, releva ses jupons, et se pencha en avant pour prĂ©senter sa croupe Ă  Caroline :

— Pardon, MaĂźtresse, c’est vrai, j’ai pris plaisir Ă  me faire prendre par votre pĂšre, sous les yeux de votre mĂšre. Oui, j’ai criĂ© de plaisir, oui, j’ai priĂ© pour qu’il me prenne plus fort, oui, j’ai aimĂ© le goĂ»t de son sperme, et je l’ai fait goĂ»ter Ă  mes deux compagnes en les embrassant Ă  pleine bouche
 Je mĂ©rite une belle punition. Punissez-moi, puisque j’ai pĂ©chĂ© !

Ce jour-lĂ , Caroline, qui en Ă©tait au dĂ©but de son initiation, n’était pas encore prĂȘte pour de tels jeux : elle n’avait encore jamais fait l’amour. Elle avait dĂ©butĂ© la dĂ©couverte de son propre corps, et des plaisirs solitaires qu’il pouvait lui procurer, quelques mois auparavant. Elle commençait seulement Ă  soupçonner tout le plaisir que deux ĂȘtres peuvent se procurer mutuellement. LĂ , dĂ©couvrant les superbes fesses de la soubrette, sa grosse moule gonflĂ©e et son petit trou fripĂ©, elle fut envahie par un dĂ©sir plus simple, plus Ă©lĂ©mentaire, de toucher ces trĂ©sors qui ressemblaient aux siens. Elle s’approcha, posa ses mains sur les fesses, les caressa.

Aujourd’hui, aprĂšs tout le chemin qu’elle avait dĂ©jĂ  parcouru, elle n’aurait pas hĂ©sitĂ© Ă  fesser la soubrette, Ă  maltraiter son sexe pour assouvir ses dĂ©sirs masochistes. Mais alors, elle ignorait encore tous les raffinements du sexe. Jamais elle n’avait touchĂ© un autre corps, et ce premier pas tout simple suffisait encore Ă  assouvir son dĂ©sir. Elle se contenta ce jour-lĂ  de pĂ©trir les fesses de BĂ©rangĂšre et de passer un doigt sur la fente du sexe, que son excitation avait rendu humide. Puis elle avait congĂ©diĂ© la soubrette et s’était masturbĂ©e.



VoilĂ  Ă  quoi Caroline pense en pĂ©nĂ©trant pour la premiĂšre fois dans la maison de ses aĂŻeux : c’est la croupe ondulante d’Elodie, qu’on devine sous ses jupons, qui lui a rappelĂ© les rondeurs aguichantes et le vice de BĂ©rangĂšre. Et, bien sĂ»r, dĂ©clenchĂ© une brĂšve bouffĂ©e de dĂ©sir. Se pourrait-il que les servantes de sa mĂšre aient les mĂȘmes penchants pour le stupre que celles de la maison de Rennes ? DĂšs cet instant, elle devine en tout cas oĂč se terminera la soirĂ©e avec Elodie.

Celle-ci la prend par le bras pour lui faire découvrir le salon et la cuisine. Elles montent ensuite au premier étage pour visiter les chambres. Celle qui lui est destinée a été remise à neuf : un grand lit, une commode avec un lavabo, une grande armoire, un vase avec un bouquet, le tout dans les tons pastel qui conviennent à une jeune fille de bonne famille. Elodie ne veut pas lui montrer la chambre de sa mÚre.

— Elle vous la fera dĂ©couvrir elle-mĂȘme, si elle le veut, lui dit-elle en guise de justification.

Un peu vexée, Caroline réplique :

— Alors, montre-moi la tienne !

Elodie a l’air gĂȘnĂ©e, mais elle ne peut refuser l’ordre de sa nouvelle maĂźtresse. Elle la mĂšne Ă  sa chambre, qui se situe juste Ă  cĂŽtĂ© de celle de sa mĂšre. Elle ouvre la porte : une odeur de femme, la mĂȘme que celle qu’elle a humĂ©e dans la calĂšche, se rĂ©pand. La chambre est petite, encombrĂ©e de toutes sortes d’objets de femme : un peigne et des Ă©pingles Ă  cheveux sur la commode, une robe abandonnĂ©e sur le lit dĂ©fait, une jarretiĂšre et des bas de soie sur la chaise, de fins escarpins au pied du lit. Certains de ces objets ne sont pas ceux d’une bonne, mais ceux d’une courtisane. Caroline se dit que Elodie doit jouer d’autres rĂŽles que celui de soubrette dans la maison. En ressortant, Caroline aperçoit un objet Ă©tonnant sur la table de nuit. Elle n’en a jamais vu de semblable, mais elle devine immĂ©diatement de quoi il s’agit : un long cylindre oblong en bois d’olivier tout lisse, reproduisant grossiĂšrement la forme d’un Ă©norme phallus. Elodie surprend son regard, mais ne dit rien. Caroline sourit.

Le crĂ©puscule commence Ă  tomber. Revenues dans le salon, Elodie invite Caroline Ă  s’asseoir, et Ă  prendre le chocolat. Elle ne connaĂźt pas encore ce breuvage doux-amer, mais elle a entendu parler de ses propriĂ©tĂ©s euphorisantes, voire aphrodisiaques, selon certains. Elodie continue Ă  causer, racontant la vie parisienne, Ă©voquant ce qu’elle sait de la vie de la Cour dont l’entretient parfois sa maĂźtresse. DĂ©cidĂ©ment, son intelligence, la distinction de son langage, son charme, sa vivacitĂ© d’esprit s’accommodent mal de son habit de soubrette. Mais peut-ĂȘtre qu’à Paris, les soubrettes ont des maniĂšres de princesse, se dit-elle.

Tout en parlant, Elodie s’est Ă  nouveau rapprochĂ©e d’elle. Elle lui saisit le bras. Caroline frissonne Ă  ce contact, qui dĂ©clenche chez elle un sentiment d’excitation Ă©trange, encore renforcĂ© lorsque Elodie semble vouloir laisser sa main sur son bras. SubjuguĂ©e par le charme de la soubrette, Caroline la contemple en souriant. Elle est sĂ©duite, tout Ă  la fois par la jeune femme, les circonstances, son arrivĂ©e Ă  Paris, ce chocolat au goĂ»t si Ă©trange.

— Je parle, je parle, et je ne pense mĂȘme pas Ă  vous proposer de dĂ©faire vos bagages, et de vous mettre Ă  l’aise. Il fait si chaud aujourd’hui ! Voulez-vous que nous montions maintenant dans votre chambre, pour vider votre malle ?

Caroline accepte l’invitation. AprĂšs tout, il est logique qu’une soubrette aide sa maĂźtresse Ă  dĂ©faire ses bagages, et Ă  s’habiller. Cette fois-ci, c’est elle qui passe la premiĂšre, sentant sur sa nuque le souffle chaud de sa servante. ArrivĂ©e devant sa chambre, Elodie s’excuse :

— J’ai tellement chaud, est-ce que vous permettez que j’aille me changer ? Je vous rejoins de suite dans votre chambre, dans une tenue plus
 lĂ©gĂšre.

L’effrontĂ©e ne laisse mĂȘme pas le temps Ă  Caroline de rĂ©pondre, et disparaĂźt. Caroline entre dans sa chambre, s’assied sur le lit un instant pour rĂ©flĂ©chir, puis ouvre sa malle pour commencer Ă  ranger ses habits dans l’armoire. Elle n’a pas beaucoup de robes, et elles ne sont pas bien Ă©lĂ©gantes. Elle se dit que sa mĂšre devrait l’habiller de neuf, Ă  la mode de Paris. Elle commence Ă  dĂ©baller ses escarpins, lorsqu’on frappe Ă  la porte. Caroline laisse entrer Elodie, et a le souffle coupĂ©. La jeune servante a revĂȘtu un chemisier blanc si Ă©chancrĂ© qu’il dĂ©couvre la moitiĂ© de ses seins, et coupĂ© dans un tissu si fin qu’on devine l’arĂ©ole plus sombre de ses tĂ©tons. Ce chemisier s’arrĂȘte Ă  mi-cuisses, et Caroline devine qu’elle ne porte rien dessous. AmusĂ©e par la rĂ©action de sa maĂźtresse, Elodie la titille :

— Comme ceci j’ai un peu moins chaud. Vous voyez les jolies choses qu’on porte Ă  Paris ? Comment trouvez-vous cette chemise ? Un peu trop longue peut-ĂȘtre ?

Caroline ne sait que rĂ©pondre. Vraiment, comment une servante peut-elle se comporter ainsi ? Mais d’un autre cĂŽtĂ©, quelle libertĂ©, quelle aisance, quel charme elle dĂ©gage. Elle ne peut se fĂącher sur elle, elle est dĂ©jĂ  sĂ©duite. Elodie l’a senti. Agit-elle de son propre grĂ©, ou a-t-elle reçu des instructions de quelqu’un, se demande un instant Caroline. Joue-t-elle un rĂŽle, ou est-elle spontanĂ©e ? Caroline prĂ©fĂšre ne plus se poser la question, tant elle trouve de plaisir Ă  ce jeu de sĂ©duction.

— Ma chĂšre maĂźtresse, est-ce que vous souhaitez aussi vous mettre Ă  l’aise ? Otez donc cette robe, dans laquelle vous avez dĂ» transpirer tout le chemin ! Puis je vous verserai un bon bain pour vous dĂ©crasser.

Sans se laisser prier, Caroline ĂŽte sa robe. AprĂšs tout, c’est vrai qu’elle a beaucoup transpirĂ©, et qu’un bain lui ferait du bien. Elle se retrouve en chemise et culotte. Ses propres vĂȘtements ne sont pas en drap fin, mais en toile plus grossiĂšre. On pourrait se demander, en les voyant toutes les deux, qui est la maĂźtresse et qui est la servante.

C’est Ă  ce moment qu’Elodie, sentant sa nouvelle maĂźtresse entrer dans son jeu, ose se montrer plus directe. Elle a senti que, sous ses dehors de jeune fille bien sage, Caroline cache un tempĂ©rament bien diffĂ©rent, et qu’elle n’est plus une oie blanche.

« Oh, maĂźtresse, que ça pue ! Otez donc ces sous-vĂȘtements, qu’on les lave !

— Tourne-toi, pendant que je me change.
— Mais laissez-moi donc vous aider ! Vous croyez que je n’ai jamais vu un corps de femme nu ?
— Je te connais Ă  peine, et puis, tu es quand-mĂȘme ma servante.
— Allons, faites-moi confiance, je saurai m’occuper de vous, et je vous donnerai les plus grandes satisfactions. »

Et, prenant Caroline de court, elle saisit sa propre chemise, et la passe par-dessus sa tĂȘte. Ce faisant, elle dĂ©couvre son corps superbe : sa peau un peu sombre semble douce comme du velours, ses longues cuisses sont musclĂ©es, sa taille fine, ses Ă©paules larges. Sa toison pubienne est aussi sombre que ses cheveux, ses fesses sont fermes et rondes. Mais ce qui surprend le plus Caroline, c’est la splendeur de ses seins : ils sont d’une taille impressionnante, et d’une fermetĂ© orgueilleuse. Les gros mamelons bruns sont gonflĂ©s, et semblent attendre qu’on les suce.

Elodie s’approche ensuite de Caroline, et, sans se laisser contredire, s’empare de sa culotte et l’abaisse jusqu’au sol. Caroline se laisse ĂŽter sa chemise. Les deux jeunes femmes se trouvent nues, la brune et la blonde si diffĂ©rentes et si semblables. Caroline est aussi pĂąle que Elodie est sombre, elle est plus grande et ses formes sont plus gĂ©nĂ©reuses : sa croupe, quoique ferme, est plus rebondie, ses cuisses plus pleines, ses Ă©paules plus rondes. Ses seins sont, si faire se peut, encore plus gros que ceux de Elodie : ils ont la taille et la forme de gros melons, ronds et lourds. Elle a de petits tĂ©tons roses, durs et Ă©rigĂ©s. La fine toison qui couvre son sexe est toute blonde et si discrĂšte qu’elle ne dissimule rien de sa vulve gonflĂ©e.

Les deux femmes s’admirent mutuellement, prenant plaisir Ă  dĂ©couvrir leurs points communs et leurs diffĂ©rences.

« On ne m’avait pas dit que vous Ă©tiez si belle.

— J’ignorais pour ma part qu’on me confierait Ă  une servante si dĂ©lurĂ©e.
— Ce n’est pas ĂȘtre dĂ©lurĂ©e que de vouloir dĂ©couvrir les splendeurs du monde.
— Mais je suis sĂ»re que le monde gagnerait Ă  dĂ©couvrir la splendeur de tes seins. Je n’en ai jamais vu d’aussi beaux.
— En avez-vous donc vu tant, MaĂźtresse, que vous puissiez juger ? Je peux vous en faire dĂ©couvrir d’autres, diffĂ©rents, mais pas moins beaux. Les vĂŽtres par exemple, sont superbes dans leur genre.
— C’est aussi ce que disent mes amies, qui en sont bien jalouses.
— Ah donc, vous jouez la pudique avec moi, mais vous comparez vos appñts avec vos amies.
— Qui sait, peut-ĂȘtre pourrons-nous devenir amies

— En attendant, je suis votre servante. Notez que cela ne m’empĂȘche pas de contempler vos courbes, et de m’en dĂ©lecter. Mais il vous revient de dĂ©cider ce que vous voudrez faire de moi.
— Te voilĂ  bien humble brusquement. Tu Ă©tais plus dĂ©gourdie, Ă  l’instant. M’as-tu demandĂ© si tu pouvais me dĂ©shabiller ?
— Maütresse, mille excuses. Nous sommes à Paris, ce sont là choses qu’on fait sans penser à mal
— Est-ce penser Ă  mal que d’avoir envie de se faire plaisir ? Puisque tu t’en remets Ă  mon autoritĂ©, pour te punir de ta tĂ©mĂ©ritĂ©, tu vas maintenant t’occuper de moi disons
 de maniĂšre plus approfondie.
— Plus approfondie, maĂźtresse ? Je brĂ»le de savoir ce que vous entendez par lĂ .
— BrĂ»le seulement, Elodie, je connais un moyen pour calmer l’incendie
— Rassurez-vous maütresse, pour l’instant je sens plutît que c’est une inondation qui menace.

Le petit jeu du chat et de la souris permet aux deux femmes de dĂ©voiler Ă©lĂ©gamment leur dĂ©sir, en mĂȘme temps qu’il le fait grandir. Caroline s’approche d’Elodie, la prend dans ses bras, l’enlace. La jeune soubrette, ravie d’arriver si vite Ă  ses fins, tend ses lĂšvres pulpeuses et ferme Ă  demi ses paupiĂšres, attendant le baiser de sa maĂźtresse. Il est passionnĂ©, long et pĂ©nĂ©trant. MalgrĂ© son jeune Ăąge, Caroline maĂźtrise tout l’art du baiser. Elle darde sa langue, l’enroule, l’enfonce loin pour s’entortiller autour de celle de sa partenaire, elle lui mordille les lĂšvres. Elodie en est toute retournĂ©e. DĂ©cidĂ©ment, de chasseresse elle devient proie. Elle n’avait pas imaginĂ© que la jeune fille de province, si elle n’est pas au courant des modes de Paris, n’est quand mĂȘme pas la jeune fille pure et ignorante qu’elle s’attendait Ă  accueillir. Diable, elle tient vraiment de sa mĂšre !

TrĂšs excitĂ©es et oubliant toute pudeur, les jeunes femmes s’entrelacent plus Ă©troitement, croisent leurs cuisses, ondulent des hanches, pressent leurs poitrines gĂ©nĂ©reuses l’une contre l’autre. Caroline caresse d’une main la nuque de sa partenaire, pendant qu’elle pose son autre main sur son cul. Elodie ne peut rĂ©sister Ă  la tentation de se saisir du sein gauche de Caroline, d’en soupeser la masse, de le presser doucement. De sa main gauche, elle lui caresse le dos.

Caroline, sans cesser son Ă©treinte, recule vers le lit, entraĂźnant sa servante.

« Mmmh, tu es bonne, lui souffle-t-elle entre deux baisers. T’as un petit cul tout musclĂ©, dis-moi. Tu aimes cela, n’est-ce pas, qu’on te pĂ©trisse ton petit cul ?

— Oui, maütresse, cela et tout le reste aussi. Prenez-moi, continuez de m’embrasser, cela m’excite tant. Faites de moi ce que vous voulez, je m’offre à vous.
— Bien sĂ»r que je vais te prendre, petite soubrette effrontĂ©e. Mais avant, tu vas me donner du plaisir. Vas-y, continue Ă  me masser les nichons, j’adore ça. Ça m’excite.
— Ils sont tellement gros. Je peux à peine les tenir. Moi aussi cela m’excite de les caresser. Vous sentez comme je mouille ?
— Oui, je sens ta mouille qui dĂ©gouline sur ma cuisse, petite vicieuse. Suce-moi le bout des seins ! Oui vas-y, suce plus fort, ça fait du bien.
— Vos tĂ©tons sont tout durs maintenant. Regardez comme ils sont excitĂ©s : ils sont tout gonflĂ©s.
— Ça t’excite, de me tĂ©ter, hein !
— Oui, Maütresse, ça m’excite. Vous avez de si beaux seins ! J’adore les masser, les presser l’un contre l’autre, les faire rouler comme cela.
— Pince-moi les bouts, maintenant.
— Comme cela ?
— Oui, plus fort, ça me fait mouiller. Tu peux les mordiller aussi, si tu veux. Oui, exactement comme cela. Ahh ! je sens mon plaisir qui monte. Ahh ! ArrĂȘte maintenant, sinon je vais jouir.
— Comme vous voulez Maütresse, je suis à votre disposition.
— Couche-toi, je vais m’occuper des tiens maintenant. J’adore tes gros tĂ©tons gonflĂ©s.
— Oh Maütresse, sucez-les moi, vous verrez qu’ils vont devenir encore plus gros.
— Pas possible. Si, regarde celui-là, comme il grossit. Bon dieu, je vais te sucer à mort. Regarde, je t’agite tes gros nichons, je te les secoue. Tu aimes ça aussi, hein !
— Vous me tuez, Maütresse. J’ai envie de me branler le conillon
— Non, pas encore, attends, nous avons toute l’aprĂšs-midi devant nous. Je connais un autre jeu. Regarde. J’ai des seins tellement gros que je peux en sucer moi-mĂȘme les bouts. Mmh, c’est bon !
— C’est si beau de vous voir faire cela. Moi aussi, je me suce souvent le bout des seins quand je suis seule. Comme ceci, je prends les bouts et je les lùche
 puis je les gobe.
— Je crois que nous sommes deux belles petites salopes qui vont bien s’entendre ! Regarde, mes tĂ©tons vont bientĂŽt exploser. J’aime bien aussi tirer dessus, les faire rouler entre mes doigts.
— Et moi je frotte les bouts l’un contre l’autre, comme ceci.
— Sale petite vicieuse !
— C’est vous la maĂźtresse, c’est vous qui m’avez entraĂźnĂ©e dans ces jeux !
— Qu’est-ce que tu insinues ? Que tu es une jeune fille pure, et moi une dĂ©vergondĂ©e qui t’entraĂźne sur la voie du vice ? Tu veux qu’on s’arrĂȘte lĂ  ?
— Non maĂźtresse, je plaisantais. Je vous adore dĂ©jĂ , je me rĂ©jouis d’ĂȘtre Ă  votre service
— Et moi, je suis heureuse d’avoir trouvĂ© une servante aussi
 coopĂ©rative. Viens, tu vas t’occuper un peu de mon cul maintenant. Il a tant souffert des cahots de la route. Regarde mes jolies fesses, comme elles ont besoin de caresses. »

Caroline se met Ă  plat ventre. Elodie se dirige vers la commode, et se saisit d’un flacon. Elle revient vers le lit, s’accroupit sur Caroline, rĂ©pand une espĂšce d’huile parfumĂ©e sur son dos, commence Ă  la caresser, Ă  lui masser les Ă©paules et les omoplates. Les jeunes filles marquent comme une pause tacite dans leurs Ă©bats, laissant redescendre leur Ă©tat d’excitation Ă  un niveau qui leur permette de faire durer le plaisir. Caroline savoure l’instant. Le massage est doux et ferme en mĂȘme temps, trĂšs tendre. L’huile rĂ©pand dans l’air un parfum de musc suave, envoĂ»tant. Elodie joue avec sa peau souple et lisse, qu’elle fait glisser et rouler entre ses doigts. Elle voudrait faire durer ce moment plein d’érotisme retenu, mais elle sent son excitation remonter de plus belle. Elle ne peut rĂ©sister longtemps. Elle Ă©carte d’avantage les jambes, pour que son pubis s’appuie sur les cuisses de sa partenaire. Elle dirige alors ses massages vers le bas du dos, puis vers les fesses.

Caroline a de jolies fesses, assez volumineuses mais fermes. Elodie les caresse longuement, puis appuie ses massages, de maniĂšre de plus en plus profonde, et de plus en plus intime. Caroline rĂ©agit positivement. Elle gĂ©mit doucement de plaisir, ondule de la croupe, Ă©cartant les cuisses et soulevant lĂ©gĂšrement son cul pour que Elodie puisse atteindre plus facilement son intimitĂ©. Le signal est clair, pas besoin de paroles. Elodie passe ses pouces sur la face interne des cuisses en imprimant de petits mouvements circulaires, remonte vers le sexe et l’effleure. Elle Ă©carte les fesses, rĂ©vĂ©lant un petit anus ravissant qui semble palpiter d’excitation. Est-il encore vierge ? Sans doute pas. Elle glisse ses deux pouces sur la moule entrouverte. Elle est trempĂ©e, chaude et gonflĂ©e par l’excitation. Elle Ă©carte les lĂšvres, ses doigts glissent dans la fente. Caroline cambre encore davantage les reins, comme pour l’inviter Ă  aller plus loin. Elle atteint le clitoris, tout gonflĂ© lui aussi.

Elle hĂ©site un instant Ă  approfondir sa caresse et Ă  enfoncer ses doigts dans le sexe humide, mais se ravise et retourne vers les fesses. Caroline proteste faiblement, mais grogne Ă  nouveau de plaisir quand elle passe ses pouces au plus profond de la raie, effleurant la rosette. Apparemment, elle semble apprĂ©cier qu’on lui touche son petit trou.

Elodie lui sort alors le grand jeu. Elle repart vers la moule, enfonce son index dans le vagin pour le lubrifier, descend titiller le clitoris, repasse dans la fente pour remonter vers l’anus qu’elle commence Ă  taquiner. RĂ©pĂ©tant ce manĂšge, elle accentue progressivement ses caresses, presse plus fort le clitoris, enfonce un deuxiĂšme doigt dans le sexe bĂ©ant, barbouille la rosette pour la lubrifier avant de la pĂ©nĂ©trer. Sa maĂźtresse ondule du cul, visiblement satisfaite. Elle gĂ©mit de plus en plus fort. Elle pose les mains sur ses fesses, et les Ă©carte pour faciliter Ă  sa servante l’accĂšs Ă  son anus. Le message est clair. Elodie ne se fait pas prier. Elle enfonce son index gauche dans le petit trou qui n’oppose aucune rĂ©sistance. Il est serrĂ©, Ă©troit, et palpite. De son autre main, elle ramone le vagin, tout en branlant le clitoris.

Caroline ne pourra rĂ©sister longtemps Ă  la montĂ©e du plaisir. Elle aime ĂȘtre prise ainsi, par-devant et par derriĂšre, et la servante est vraiment habile. C’est souvent l’agrĂ©ment de l’amour saphique : il faut peu de temps aux partenaires pour trouver trĂšs vite les attouchements qui les feront jouir. Elle a envie d’interrompre les caresses de sa servante, et de s’occuper d’elle Ă  son tour. Elle a terriblement envie de lui sucer le bout des seins, de caresser sa peau sombre, de la lĂ©cher. Mais son instinct lui dit que si elle le fait, elle perdra toute emprise sur la situation. Aussi pĂ©nible que cela lui paraisse, si elle veut rester la maĂźtresse, et garder Elodie Ă  sa place de soubrette, elle ne doit pas - en tout cas aujourd’hui – la traiter d’égale Ă  Ă©gale. Elle doit au contraire lui faire sentir qu’elle reste sa domestique.

Elodie comprend tout cela instinctivement, lorsque sa maĂźtresse se met Ă  quatre pattes, et lui intime assez sĂšchement l’ordre de la lĂ©cher. La vulve est largement ouverte, et dĂ©gage une forte odeur de sexe. Le clitoris est trĂšs gonflĂ©, dĂ©passant de son capuchon comme une petite bite. Sa maĂźtresse n’aurait pas eu besoin de lui demander de la lĂ©cher, tant cela est dĂ©jĂ  naturellement tentant. Mais en l’obligeant Ă  le faire sans lui rendre la pareille, elle reprend la position dominatrice qu’elle a un moment perdue tout Ă  l’heure. Cela ne dĂ©range pas Elodie. AprĂšs tout, c’est vrai qu’elle est la domestique, et cela ne lui dĂ©plaĂźt pas d’ĂȘtre dominĂ©e. Puis, elle sait que dans les prochains jours, esclave de ses dĂ©sirs plus que des convenances, sa maĂźtresse ne pourra rĂ©sister et, au moins pour ce qui concerne le sexe, elle devra la traiter comme une partenaire.

Elle prend donc un plaisir sans retenue Ă  lĂ©cher l’intimitĂ© de sa maĂźtresse : elle titille le clitoris du bout de la langue, parcourt les replis de sa vulve, s’enfonce dans le vagin. Elle plaque ses lĂšvres sur la moule grasse, l’aspire, la gobe. Puis elle monte vers l’anus, qui palpite sous ses caresses, et s’entrouvre pour accueillir sans peine le bout de la langue. Elle est trĂšs habile dans ce genre de pratiques. Sa maĂźtresse halĂšte, gĂ©mit de plus en plus fort, l’encourage. De longs frĂ©missements de plaisir parcourent ses cuisses, ses fesses. Son sexe dĂ©gouline du mĂ©lange de mouille et de salive. TrĂšs vite, Elodie sent que sa maĂźtresse ne pourra plus rĂ©primer le plaisir qui monte. Sans hĂ©siter, sans rien lui demander, elle enfonce alors brutalement un doigt dans l’anus, trois doigts dans le sexe, et presse violemment le clitoris. Caroline part dans un orgasme foudroyant. Elle se raidit, crie son plaisir, puis s’effondre sur le lit en gĂ©missant.

Elodie se relĂšve, prend sa chemise et quitte en silence la piĂšce. EpuisĂ©e par le voyage autant que par le plaisir, sa jeune maĂźtresse ne l’entend dĂ©jĂ  plus. Elle a dĂ©jĂ  sombrĂ© dans les bras de MorphĂ©e.
Published by jeanb69
3 years ago
Comments
Please or to post comments