Vacances d'été (4)
. Soleil et jeux
Les dernières minutes avant midi s’écoulent rapidement, et même trop rapidement pour Patrick et Lise qui auraient bien approfondi leurs caresses. Pourtant, il est temps d’aller rejoindre leurs nouveaux amis. C’est la première fois qu’ils se rendent nus à une invitation à dîner, c’est en effet plutôt inhabituel. Catherine a préparé un repas léger et rafraîchissant, ce qui est bien agréable, tant il fait chaud.
Patrick et Lise ont expliqué à leurs hôtes amis comment ils s’étaient retrouvés par hasard dans un camping naturiste, ce qui ne manque pas de les faire sourire. Alain leur demande alors quelles sont leurs premières impressions quant au naturisme. Patrick lui répond en premier.
— Je n’aurais pas cru que je réussirais à m’y habituer aussi vite. La première heure a été la plus éprouvante, tout d’abord lors de l’arrivée devant le camping, quand on a réalisé qu’il était naturiste, ensuite quand on y est entrés, c’était pour nous un monde inconnu, puis à l’accueil où il a fallu s’expliquer.
Lise continue.
— Se déshabiller aura quand même été le plus difficile.
Patrick surenchérit.
— Et la douche collective ? C’était assez éprouvant aussi.
Alain acquiesce.
— Ah ça… Je confirme que la douche, ça surprend au début. Ensuite on s’y fait et c’est très agréable.
— Oui, finalement, j’aime beaucoup. Et vous, ça fait longtemps que vous pratiquez le naturisme ?
— On a commencé il y a deux ans, et c’était aussi par hasard. On était en vacances sur la côte atlantique, à Olonne-sur-Mer, nous nous étions installés assez tôt sur une partie déserte de la plage, en fait nous étions sur une zone naturiste et l’on s’est rapidement retrouvés entourés de personnes nues. On a fini par se déshabiller pour faire comme tout le monde. Même nos voisins de camping faisaient du naturisme, on avait rapidement sympathisé (NDLA : Voir le précédent récit intitulé « Olonne-sur-Mer »).
Catherine prend alors subitement la parole.
— Tu ne vas quand même pas tout raconter ?
— Plus tard, peut-être ? En tout cas, l’expérience naturiste nous avait bien plu et l’année suivante, nous sommes allés dans un camping naturiste qui disposait d’une plage privée au bord du fleuve Hérault. Cette année, nous avons choisi de nous rapprocher de la mer, l’eau y est quand même plus chaude.
Lise s’interroge.
— Et qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le naturisme ?
Alain réfléchit mais c’est sa femme qui répond en premier.
— Pour moi, c’est la sensation de liberté. On peut rester nu en permanence et cela ne choque personne.
Son mari acquiesce.
— C’est vrai. À la maison, nous avions déjà l’habitude d’être nus la plupart du temps. Alors franchement, j’apprécie de ne pas être obligé de m’habiller pour aller prendre une douche.
Patrick est pensif.
— Ah oui, les douches… Quand on s’y est habitué, c’est bien pratique. Même s’il y a un petit inconvénient.
— Lequel ?
Patrick réalise qu’il a dit cela sans réellement y penser. Tant pis, autant aller au bout de son idée, il saura comment font Alain et Catherine.
— Ben, c’est pour se raser…
Et tout en disant cela, il désigne ses parties intimes. Alain lui répond tout en souriant.
— Je comprends. Nous aussi, on s’est posé la même question puisque, comme tu as pu facilement le constater, nous faisons pareil. D’ailleurs, nous avons commencé à nous raser lorsque nous avons découvert le naturisme. Nous étions surpris de voir sur la plage autant de personnes rasées ou épilées, nous avons fait pareil par curiosité et finalement, on n’a pas regretté, puisque l’on a continué à le faire régulièrement depuis… Bon, je m’égare… Pour revenir à ta question, pour se raser discrètement au camping, il suffit d’aller dans les lavabos du fond.
— Il y a d’autres lavabos ?
— Oui, personne ne pense à y aller, les premiers étant généralement libres. Tu passes les premiers lavabos, le couloir tourne, et juste après, il y a d’autres lavabos et aussi une douche. Je pense que c’est fait pour les handicapés. C’est assez tranquille et tu peux facilement entendre s’il y a du monde qui arrive. Je l’ai découvert par hasard un soir. Un couple en sortait et l’on pouvait deviner à leurs sexes brillants qu’ils venaient de se mettre de la crème après-rasage. Si tu y vas très tôt le matin ou tard le soir, tu seras tranquille. Et vous ça fait longtemps que vous vous rasez ?
— Lise se rasait déjà avant que je la connaisse.
Lise prend la parole.
— En fait, je le fais depuis l’adolescence.
Quand on a commencé à avoir des rapports ensemble, elle a rapidement insisté pour que je me rase la verge et les testicules. J’ai trouvé ça bien et j’ai progressivement enlevé de plus en plus de poils, au bout de quelques jours je n’avais plus qu’un triangle et finalement j’ai tout supprimé.
Alain est curieux.
— Et ça fait longtemps ?
— On vit ensemble depuis cinq ans. On commence à sérieusement se poser la question d’une épilation définitive au laser. Ici, dans le camp naturiste, ce serait bien plus pratique.
— En effet… Pour ma part, je n’avais jamais pensé à l’épilation laser, mais ce serait peut-être une solution. En hiver, on a tendance quelquefois à laisser repousser par fainéantise.
Le repas se termine sur ces quelques mots. Alain et Catherine proposent alors à leurs amis d’aller à la plage ensemble. Patrick et Lise retournent donc à leur mobile home pour prendre serviettes et autres accessoires de plage. Moins d’un quart d’heure plus tard, ils se retrouvent tous sur la plage. Il est encore assez tôt et il y a peu de monde. Alain, qui semble être habitué au lieu, s’éloigne de la sortie du camping et emmène le petit groupe un peu à l’écart pour être plus tranquilles. Les deux femmes s’installent au milieu, leurs maris de chaque côté.
À peine allongée sur le ventre, Catherine s’adresse à Lise.
— Le soleil tape vraiment très fort aujourd’hui. Est-ce que tu veux bien me mettre de la crème solaire ?
Lise adresse un léger sourire à son mari tout en répondant à sa voisine.
— Pourquoi pas ?
Après lui avoir frotté le dos sous la douche, c’est au tour de la crème solaire. Lise commence à s’y faire. Elle se saisit donc du flacon et fait couler de la crème dans sa main puis entreprend d’enduire le dos de Catherine. Après s’être occupée de ses épaules et de son dos, elle réalise qu’elle va devoir aussi s’occuper de ses fesses. Pourquoi pas, après tout ? Elle parcourt tout d’abord les cuisses de son amie puis remonte lentement pour terminer en s’occupant de ses fesses. Patrick, placé derrière sa femme, observe autant qu’il peut ce spectacle alléchant. Il sent son sexe se raidir, heureusement qu’il est allongé sur le ventre. Catherine propose alors à Lise de lui rendre la pareille, ce qu’elle accepte. Les gestes de la femme d’Alain sont encore plus doux, plus langoureux. Patrick la regarde faire et se sent de plus en plus excité. Il regarde aussi Alain, qui est resté sur le dos et observe également la scène. Son sexe est en érection et cela ne semble pas particulièrement le gêner. Il est même tellement à l’aise, qu’ayant remarqué que le regard de Patrick s’est attardé sur son sexe raide, il se permet de s’adresser à lui tandis que Lise est en train de se faire pétrir les fesses.
— Je parie que toi aussi, ça te fait de l’effet.
Patrick est surpris d’une question aussi directe, mais autant jouer le jeu.
— C’est vrai. Elles ne me laissent pas indifférent.
— Tu ne devrais pas rester sur le dos, tu vas finir par te faire mal.
Et c’est vrai, le sexe de Patrick, bloqué en position basse, ne peut se redresser.
Lise observe alors Alain et remarque immédiatement son sexe en l’érection. Elle se tourne alors vers son mari et constate qu’en effet, celui-ci essaye tant bien que mal de contrôler une forte érection intempestive. Et si elle se vengeait un peu du coup de la robe ?
— C’est vrai, mon chéri, tu vas te faire mal. Mets-toi donc sur le dos.
Après tout, il n’y a personne aux environs. Patrick accepte donc de se retourner, dévoilant alors à sa femme et à ses amis l’ampleur de son excitation. Son sexe se redresse immédiatement et vient claquer sur son ventre. Ses nouveaux amis en profitent alors pour admirer sans retenue les dimensions respectables de cette belle bite fièrement dressée. Alain se mettant alors à caresser sa femme tout en regardant Patrick, tandis que Catherine continue de parcourir le corps de Lise avec ses mains. Patrick sent qu’il est au comble de l’excitation. Lise, qui s’est tournée vers lui, approche sa main du sexe de son mari, ses doigts parcourent brièvement le membre de chair, c’est trop pour Patrick qui éjacule soudainement sous les yeux épatés de ses amis. Le jet de sperme, puissant et abondant, remonte jusqu’à son cou.
Un peu gêné, il ne sait que faire, sa femme non plus, un peu surprise par la soudaineté de cette giclée. Il préfère donc rester allongé à attendre que son sexe débande. Quelques minutes passent avant qu’il se lève pour aller se baigner, ce qui lui permet de se débarrasser du sperme dont il est recouvert. Il ne tarde pas à être rejoint par sa femme et ses amis. Tous les quatre jouent dans l’eau dans la joie et la bonne humeur, se poursuivant pour s’asperger. Les femmes crient, les hommes rigolent, tout le monde s’amuse.
Alors qu’ils sont en train de jouer à s’att****r, Patrick sent une présence derrière lui. Il tourne légèrement la tête et constate que c’est Alain qui le colle d’un peu près. Tellement près qu’il lui semble bien qu’Alain est tout simplement en train de frotter son sexe en érection le long de ses fesses, et même entre ses fesses. Après tout, ce n’est qu’un jeu, une sensation étrange s’empare de Patrick. Face à lui, sa femme et Catherine font la même chose. C’est assez excitant de les regarder se caresser mutuellement. Après tout, son ami bande peut-être parce qu’il regarde les femmes. Il pourrait fort bien se dégager sans ménagement de cette étreinte discrète, mais il préfère jouer le jeu. Le temps qu’il réfléchisse à ce qu’il peut faire, Alain s’est déjà éloigné pour aller embêter les femmes.
Après une demi-heure d’amusement, tous sont épuisés et ils retournent s’allonger sur leurs serviettes. À peine ont-ils fermé les yeux que le sommeil les gagne rapidement, s’assoupissant les uns après les autres.
Quand Patrick se réveille, une demi-heure plus tard, il remarque immédiatement qu’Alain s’agite derrière sa femme, en fait il est en train de la pénétrer par-derrière. Tandis qu’il les regarde discrètement, il sent l’excitation le gagner et son sexe se redresser. C’est lorsque celui-ci, totalement en érection, bascule sur son ventre, que Catherine s’en rend compte et en fait part à son mari. Plutôt que de cesser leur rapport, ils continuent tout en souriant à Patrick. Celui-ci réveille alors sa femme pour qu’elle profite également du spectacle.
À dix mètres de là, un voyeur, allongé sur sa serviette, ne manque rien du spectacle, il semble même qu’il se masturbe discrètement tout en observant la scène. Patrick se met alors à caresser la poitrine de sa femme tout en lui parlant.
— On fait comme eux ?
— Non. Je n’ai pas envie. En plus, ce voyeur m’agace.
— Tant pis… Dans ce cas, je vais me masturber.
— Fais comme tu veux.
Patrick entreprend donc de se soulager seul de l’excitation qui l’a gagné par une méthode éprouvée. Il prend sa bite en main et entame des mouvements d’aller-retour. Il ne lui faut pas longtemps pour atteindre la jouissance. Placé sur le côté pour observer ses amis, son sperme se met à gicler en direction de sa femme et retombe sur son ventre et ses seins. Lise, qui en a presque jusqu’au cou est surprise par cette douche inattendue. Quant à Alain, cette vision achève de l’exciter et il jouit dans sa femme, l’inondant de son jus visqueux.
Lise, plutôt agacée, sollicite l’aide de son mari.
— Bon… Et maintenant, tu me nettoies ?
— Et comment ?
— Débrouille-toi, c’est ton problème.
Patrick est perplexe. Comment faire ? De toute façon, il va devoir retourner dans l’eau pour se nettoyer la bite. Le plus simple est donc de ramasser tout ce qu’il peut dans le creux de ses mains sous le regard de ses amis. Il prend ensuite la direction du rivage, passant à proximité du voyeur qui vient également de s’éjaculer dessus.
Catherine s’adresse alors Lise.
— Si j’avais été à ta place, je m’y serais prise autrement.
— Et comment cela ?
— J’aurais tout léché !
— Ça m’aurait bien plu que Patrick le fasse, mais il ne faut pas rêver.
— Alain, lui n’aurait pas hésité, en tout cas.
Ce qu’acquiesce son mari tout en souriant. Lise repense à voix haute à un détail troublant.
— Pourtant, ce matin, il n’a pas hésité à se lécher les doigts, alors qu’il y avait plein de sperme dessus.
— C’est un début. Il faut aller plus loin.
Alain prend alors la parole.
— On s’y fait vite, ce n’est qu’une question d’habitude.
Lise demeure pensive, elle est en train de réaliser qu’elle parle ouvertement de sexe avec deux personnes qui lui étaient inconnues 24 heures auparavant.
Finalement, Lise choisit d’aller rejoindre son mari dans l’eau pour profiter à nouveau des bienfaits de la baignade. Au bout de quelques minutes de jeu, ils remarquent que leurs amis se lèvent, mais pas pour les rejoindre : ils vont dans la dune. Quand Patrick et Lise sortent de l’eau un quart d’heure plus tard et retournent à leurs serviettes, Alain et Catherine ne sont toujours pas de retour.
Ils ne réapparaissent qu’au bout de dix minutes, l’air plutôt satisfait de leur balade. Alain s’explique.
— On a été faire un petit tour dans les dunes.
Lise se montre curieuse.
— Ça vaut le coup ?
— Oui, il y a un peu de tout, ce n’est pas déplaisant.
— Comment ça ?
— Oh… Ben… Disons qu’il y en a pour tous les goûts.
Lise réalise alors qu’Alain est à nouveau en train de parler de sexe. Elle ne parvient pas à étouffer le rire nerveux qui traduit l’ampleur de sa méprise.
Patrick et sa femme ayant prévu de visiter un musée en fin d’après-midi, ils quittent leurs amis peu de temps après. Arrivés au camping, ils déposent leurs affaires dans leur mobile home, puis ils vont aux douches pour se dessaler, il est encore assez tôt, il n’y a personne. Patrick en profite pour aller tout au fond du couloir par curiosité, il peut alors constater qu’en effet, il y a d’autres lavabos, ainsi qu’une douche, comme le lui avait dit Alain.
Alors qu’ils sont en train de s’habiller pour sortir, Patrick constate que sa femme vient de sortir une culotte propre, ce qui le déçoit.
— Ben, je croyais que tu ne mettrais plus de sous-vêtements ?
— Ça dépend aussi de toi !
— Comment cela ?
— Catherine m’a dit que si c’était Alain qui m’avait nettoyée sur la plage, il aurait tout léché, lui !
— Beuh… C’est dégueulasse !
— Tu t’es bien sucé tes doigts, ce matin.
— C’est vrai, j’avais déjà oublié que j’avais fait ça. J’ai dû le faire machinalement tout en conduisant.
— Alors, tu serais d’accord pour me lécher la prochaine fois ?
— Bon… D’accord. J’essaierai de le faire, si ça peut te faire plaisir.
Lise range alors sa culotte et met la robe bleue qu’elle avait déjà prise pour aller au marché, sans mettre le moindre sous-vêtement. Cette robe ne lui arrive qu’à mi-cuisses. Patrick se met alors à rêver, il suffirait qu’elle se penche en avant pour offrir à tous une vue magnifique sur ses fesses dénudées. Ses pensées s’arrêtent là puisque, sans plus attendre, sa femme s’est installée dans la voiture à la place du conducteur et a déjà démarré le moteur. Peut-être est-elle pressée de quitter le camping pour ne pas risquer de revenir sur sa décision.
Les dernières minutes avant midi s’écoulent rapidement, et même trop rapidement pour Patrick et Lise qui auraient bien approfondi leurs caresses. Pourtant, il est temps d’aller rejoindre leurs nouveaux amis. C’est la première fois qu’ils se rendent nus à une invitation à dîner, c’est en effet plutôt inhabituel. Catherine a préparé un repas léger et rafraîchissant, ce qui est bien agréable, tant il fait chaud.
Patrick et Lise ont expliqué à leurs hôtes amis comment ils s’étaient retrouvés par hasard dans un camping naturiste, ce qui ne manque pas de les faire sourire. Alain leur demande alors quelles sont leurs premières impressions quant au naturisme. Patrick lui répond en premier.
— Je n’aurais pas cru que je réussirais à m’y habituer aussi vite. La première heure a été la plus éprouvante, tout d’abord lors de l’arrivée devant le camping, quand on a réalisé qu’il était naturiste, ensuite quand on y est entrés, c’était pour nous un monde inconnu, puis à l’accueil où il a fallu s’expliquer.
Lise continue.
— Se déshabiller aura quand même été le plus difficile.
Patrick surenchérit.
— Et la douche collective ? C’était assez éprouvant aussi.
Alain acquiesce.
— Ah ça… Je confirme que la douche, ça surprend au début. Ensuite on s’y fait et c’est très agréable.
— Oui, finalement, j’aime beaucoup. Et vous, ça fait longtemps que vous pratiquez le naturisme ?
— On a commencé il y a deux ans, et c’était aussi par hasard. On était en vacances sur la côte atlantique, à Olonne-sur-Mer, nous nous étions installés assez tôt sur une partie déserte de la plage, en fait nous étions sur une zone naturiste et l’on s’est rapidement retrouvés entourés de personnes nues. On a fini par se déshabiller pour faire comme tout le monde. Même nos voisins de camping faisaient du naturisme, on avait rapidement sympathisé (NDLA : Voir le précédent récit intitulé « Olonne-sur-Mer »).
Catherine prend alors subitement la parole.
— Tu ne vas quand même pas tout raconter ?
— Plus tard, peut-être ? En tout cas, l’expérience naturiste nous avait bien plu et l’année suivante, nous sommes allés dans un camping naturiste qui disposait d’une plage privée au bord du fleuve Hérault. Cette année, nous avons choisi de nous rapprocher de la mer, l’eau y est quand même plus chaude.
Lise s’interroge.
— Et qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le naturisme ?
Alain réfléchit mais c’est sa femme qui répond en premier.
— Pour moi, c’est la sensation de liberté. On peut rester nu en permanence et cela ne choque personne.
Son mari acquiesce.
— C’est vrai. À la maison, nous avions déjà l’habitude d’être nus la plupart du temps. Alors franchement, j’apprécie de ne pas être obligé de m’habiller pour aller prendre une douche.
Patrick est pensif.
— Ah oui, les douches… Quand on s’y est habitué, c’est bien pratique. Même s’il y a un petit inconvénient.
— Lequel ?
Patrick réalise qu’il a dit cela sans réellement y penser. Tant pis, autant aller au bout de son idée, il saura comment font Alain et Catherine.
— Ben, c’est pour se raser…
Et tout en disant cela, il désigne ses parties intimes. Alain lui répond tout en souriant.
— Je comprends. Nous aussi, on s’est posé la même question puisque, comme tu as pu facilement le constater, nous faisons pareil. D’ailleurs, nous avons commencé à nous raser lorsque nous avons découvert le naturisme. Nous étions surpris de voir sur la plage autant de personnes rasées ou épilées, nous avons fait pareil par curiosité et finalement, on n’a pas regretté, puisque l’on a continué à le faire régulièrement depuis… Bon, je m’égare… Pour revenir à ta question, pour se raser discrètement au camping, il suffit d’aller dans les lavabos du fond.
— Il y a d’autres lavabos ?
— Oui, personne ne pense à y aller, les premiers étant généralement libres. Tu passes les premiers lavabos, le couloir tourne, et juste après, il y a d’autres lavabos et aussi une douche. Je pense que c’est fait pour les handicapés. C’est assez tranquille et tu peux facilement entendre s’il y a du monde qui arrive. Je l’ai découvert par hasard un soir. Un couple en sortait et l’on pouvait deviner à leurs sexes brillants qu’ils venaient de se mettre de la crème après-rasage. Si tu y vas très tôt le matin ou tard le soir, tu seras tranquille. Et vous ça fait longtemps que vous vous rasez ?
— Lise se rasait déjà avant que je la connaisse.
Lise prend la parole.
— En fait, je le fais depuis l’adolescence.
Quand on a commencé à avoir des rapports ensemble, elle a rapidement insisté pour que je me rase la verge et les testicules. J’ai trouvé ça bien et j’ai progressivement enlevé de plus en plus de poils, au bout de quelques jours je n’avais plus qu’un triangle et finalement j’ai tout supprimé.
Alain est curieux.
— Et ça fait longtemps ?
— On vit ensemble depuis cinq ans. On commence à sérieusement se poser la question d’une épilation définitive au laser. Ici, dans le camp naturiste, ce serait bien plus pratique.
— En effet… Pour ma part, je n’avais jamais pensé à l’épilation laser, mais ce serait peut-être une solution. En hiver, on a tendance quelquefois à laisser repousser par fainéantise.
Le repas se termine sur ces quelques mots. Alain et Catherine proposent alors à leurs amis d’aller à la plage ensemble. Patrick et Lise retournent donc à leur mobile home pour prendre serviettes et autres accessoires de plage. Moins d’un quart d’heure plus tard, ils se retrouvent tous sur la plage. Il est encore assez tôt et il y a peu de monde. Alain, qui semble être habitué au lieu, s’éloigne de la sortie du camping et emmène le petit groupe un peu à l’écart pour être plus tranquilles. Les deux femmes s’installent au milieu, leurs maris de chaque côté.
À peine allongée sur le ventre, Catherine s’adresse à Lise.
— Le soleil tape vraiment très fort aujourd’hui. Est-ce que tu veux bien me mettre de la crème solaire ?
Lise adresse un léger sourire à son mari tout en répondant à sa voisine.
— Pourquoi pas ?
Après lui avoir frotté le dos sous la douche, c’est au tour de la crème solaire. Lise commence à s’y faire. Elle se saisit donc du flacon et fait couler de la crème dans sa main puis entreprend d’enduire le dos de Catherine. Après s’être occupée de ses épaules et de son dos, elle réalise qu’elle va devoir aussi s’occuper de ses fesses. Pourquoi pas, après tout ? Elle parcourt tout d’abord les cuisses de son amie puis remonte lentement pour terminer en s’occupant de ses fesses. Patrick, placé derrière sa femme, observe autant qu’il peut ce spectacle alléchant. Il sent son sexe se raidir, heureusement qu’il est allongé sur le ventre. Catherine propose alors à Lise de lui rendre la pareille, ce qu’elle accepte. Les gestes de la femme d’Alain sont encore plus doux, plus langoureux. Patrick la regarde faire et se sent de plus en plus excité. Il regarde aussi Alain, qui est resté sur le dos et observe également la scène. Son sexe est en érection et cela ne semble pas particulièrement le gêner. Il est même tellement à l’aise, qu’ayant remarqué que le regard de Patrick s’est attardé sur son sexe raide, il se permet de s’adresser à lui tandis que Lise est en train de se faire pétrir les fesses.
— Je parie que toi aussi, ça te fait de l’effet.
Patrick est surpris d’une question aussi directe, mais autant jouer le jeu.
— C’est vrai. Elles ne me laissent pas indifférent.
— Tu ne devrais pas rester sur le dos, tu vas finir par te faire mal.
Et c’est vrai, le sexe de Patrick, bloqué en position basse, ne peut se redresser.
Lise observe alors Alain et remarque immédiatement son sexe en l’érection. Elle se tourne alors vers son mari et constate qu’en effet, celui-ci essaye tant bien que mal de contrôler une forte érection intempestive. Et si elle se vengeait un peu du coup de la robe ?
— C’est vrai, mon chéri, tu vas te faire mal. Mets-toi donc sur le dos.
Après tout, il n’y a personne aux environs. Patrick accepte donc de se retourner, dévoilant alors à sa femme et à ses amis l’ampleur de son excitation. Son sexe se redresse immédiatement et vient claquer sur son ventre. Ses nouveaux amis en profitent alors pour admirer sans retenue les dimensions respectables de cette belle bite fièrement dressée. Alain se mettant alors à caresser sa femme tout en regardant Patrick, tandis que Catherine continue de parcourir le corps de Lise avec ses mains. Patrick sent qu’il est au comble de l’excitation. Lise, qui s’est tournée vers lui, approche sa main du sexe de son mari, ses doigts parcourent brièvement le membre de chair, c’est trop pour Patrick qui éjacule soudainement sous les yeux épatés de ses amis. Le jet de sperme, puissant et abondant, remonte jusqu’à son cou.
Un peu gêné, il ne sait que faire, sa femme non plus, un peu surprise par la soudaineté de cette giclée. Il préfère donc rester allongé à attendre que son sexe débande. Quelques minutes passent avant qu’il se lève pour aller se baigner, ce qui lui permet de se débarrasser du sperme dont il est recouvert. Il ne tarde pas à être rejoint par sa femme et ses amis. Tous les quatre jouent dans l’eau dans la joie et la bonne humeur, se poursuivant pour s’asperger. Les femmes crient, les hommes rigolent, tout le monde s’amuse.
Alors qu’ils sont en train de jouer à s’att****r, Patrick sent une présence derrière lui. Il tourne légèrement la tête et constate que c’est Alain qui le colle d’un peu près. Tellement près qu’il lui semble bien qu’Alain est tout simplement en train de frotter son sexe en érection le long de ses fesses, et même entre ses fesses. Après tout, ce n’est qu’un jeu, une sensation étrange s’empare de Patrick. Face à lui, sa femme et Catherine font la même chose. C’est assez excitant de les regarder se caresser mutuellement. Après tout, son ami bande peut-être parce qu’il regarde les femmes. Il pourrait fort bien se dégager sans ménagement de cette étreinte discrète, mais il préfère jouer le jeu. Le temps qu’il réfléchisse à ce qu’il peut faire, Alain s’est déjà éloigné pour aller embêter les femmes.
Après une demi-heure d’amusement, tous sont épuisés et ils retournent s’allonger sur leurs serviettes. À peine ont-ils fermé les yeux que le sommeil les gagne rapidement, s’assoupissant les uns après les autres.
Quand Patrick se réveille, une demi-heure plus tard, il remarque immédiatement qu’Alain s’agite derrière sa femme, en fait il est en train de la pénétrer par-derrière. Tandis qu’il les regarde discrètement, il sent l’excitation le gagner et son sexe se redresser. C’est lorsque celui-ci, totalement en érection, bascule sur son ventre, que Catherine s’en rend compte et en fait part à son mari. Plutôt que de cesser leur rapport, ils continuent tout en souriant à Patrick. Celui-ci réveille alors sa femme pour qu’elle profite également du spectacle.
À dix mètres de là, un voyeur, allongé sur sa serviette, ne manque rien du spectacle, il semble même qu’il se masturbe discrètement tout en observant la scène. Patrick se met alors à caresser la poitrine de sa femme tout en lui parlant.
— On fait comme eux ?
— Non. Je n’ai pas envie. En plus, ce voyeur m’agace.
— Tant pis… Dans ce cas, je vais me masturber.
— Fais comme tu veux.
Patrick entreprend donc de se soulager seul de l’excitation qui l’a gagné par une méthode éprouvée. Il prend sa bite en main et entame des mouvements d’aller-retour. Il ne lui faut pas longtemps pour atteindre la jouissance. Placé sur le côté pour observer ses amis, son sperme se met à gicler en direction de sa femme et retombe sur son ventre et ses seins. Lise, qui en a presque jusqu’au cou est surprise par cette douche inattendue. Quant à Alain, cette vision achève de l’exciter et il jouit dans sa femme, l’inondant de son jus visqueux.
Lise, plutôt agacée, sollicite l’aide de son mari.
— Bon… Et maintenant, tu me nettoies ?
— Et comment ?
— Débrouille-toi, c’est ton problème.
Patrick est perplexe. Comment faire ? De toute façon, il va devoir retourner dans l’eau pour se nettoyer la bite. Le plus simple est donc de ramasser tout ce qu’il peut dans le creux de ses mains sous le regard de ses amis. Il prend ensuite la direction du rivage, passant à proximité du voyeur qui vient également de s’éjaculer dessus.
Catherine s’adresse alors Lise.
— Si j’avais été à ta place, je m’y serais prise autrement.
— Et comment cela ?
— J’aurais tout léché !
— Ça m’aurait bien plu que Patrick le fasse, mais il ne faut pas rêver.
— Alain, lui n’aurait pas hésité, en tout cas.
Ce qu’acquiesce son mari tout en souriant. Lise repense à voix haute à un détail troublant.
— Pourtant, ce matin, il n’a pas hésité à se lécher les doigts, alors qu’il y avait plein de sperme dessus.
— C’est un début. Il faut aller plus loin.
Alain prend alors la parole.
— On s’y fait vite, ce n’est qu’une question d’habitude.
Lise demeure pensive, elle est en train de réaliser qu’elle parle ouvertement de sexe avec deux personnes qui lui étaient inconnues 24 heures auparavant.
Finalement, Lise choisit d’aller rejoindre son mari dans l’eau pour profiter à nouveau des bienfaits de la baignade. Au bout de quelques minutes de jeu, ils remarquent que leurs amis se lèvent, mais pas pour les rejoindre : ils vont dans la dune. Quand Patrick et Lise sortent de l’eau un quart d’heure plus tard et retournent à leurs serviettes, Alain et Catherine ne sont toujours pas de retour.
Ils ne réapparaissent qu’au bout de dix minutes, l’air plutôt satisfait de leur balade. Alain s’explique.
— On a été faire un petit tour dans les dunes.
Lise se montre curieuse.
— Ça vaut le coup ?
— Oui, il y a un peu de tout, ce n’est pas déplaisant.
— Comment ça ?
— Oh… Ben… Disons qu’il y en a pour tous les goûts.
Lise réalise alors qu’Alain est à nouveau en train de parler de sexe. Elle ne parvient pas à étouffer le rire nerveux qui traduit l’ampleur de sa méprise.
Patrick et sa femme ayant prévu de visiter un musée en fin d’après-midi, ils quittent leurs amis peu de temps après. Arrivés au camping, ils déposent leurs affaires dans leur mobile home, puis ils vont aux douches pour se dessaler, il est encore assez tôt, il n’y a personne. Patrick en profite pour aller tout au fond du couloir par curiosité, il peut alors constater qu’en effet, il y a d’autres lavabos, ainsi qu’une douche, comme le lui avait dit Alain.
Alors qu’ils sont en train de s’habiller pour sortir, Patrick constate que sa femme vient de sortir une culotte propre, ce qui le déçoit.
— Ben, je croyais que tu ne mettrais plus de sous-vêtements ?
— Ça dépend aussi de toi !
— Comment cela ?
— Catherine m’a dit que si c’était Alain qui m’avait nettoyée sur la plage, il aurait tout léché, lui !
— Beuh… C’est dégueulasse !
— Tu t’es bien sucé tes doigts, ce matin.
— C’est vrai, j’avais déjà oublié que j’avais fait ça. J’ai dû le faire machinalement tout en conduisant.
— Alors, tu serais d’accord pour me lécher la prochaine fois ?
— Bon… D’accord. J’essaierai de le faire, si ça peut te faire plaisir.
Lise range alors sa culotte et met la robe bleue qu’elle avait déjà prise pour aller au marché, sans mettre le moindre sous-vêtement. Cette robe ne lui arrive qu’à mi-cuisses. Patrick se met alors à rêver, il suffirait qu’elle se penche en avant pour offrir à tous une vue magnifique sur ses fesses dénudées. Ses pensées s’arrêtent là puisque, sans plus attendre, sa femme s’est installée dans la voiture à la place du conducteur et a déjà démarré le moteur. Peut-être est-elle pressée de quitter le camping pour ne pas risquer de revenir sur sa décision.
4 years ago