La Maîtresse et le souminateur. Part I.

De souminateur et Maîtresse complaisante à esclave et Maîtresse réels. Par OdetteMaso.

Préambule de Solange.
Après des années de pratiques quotidiennes (sévices physiques, féminisation), mon besoin masochiste s’est encore exacerbé.
Ma principale frustration est d’être encore le souminateur de ma Maîtresse complaisante.
Pour satisfaire ma nature profonde, je veux casser cette relation pour devenir enfin un véritable esclave, au plein sens du terme. Une prise en charge totale. N’avoir plus à décider.
Mon principal fantasme est aujourd’hui que Maîtresse prenne un amant, qu’il vive à la maison. Et devenir leur esclave.
Sans lui dire, j’ai posté des petites annonces pour lui trouver un amant.
– Mari candauliste cherche… épouse délaissée cherche…
Il a fallu trier les réponses des frimeurs, mais j’en ai sélectionnées 2 ou 3 intéressantes. Et aussi un site gynarchiste invitant Wanda à les visiter.
J’ai tout expédié sur sa boîte mail, lui ai dit qu’elle avait un message, et me suis liée aux cordes, espérant subir sa colère. Délicieusement transi d’angoisse en attendant sa réaction.

* * *

– C’est quoi cette histoire ?
– Ben voilà Maîtresse, je vous avais suggéré de prendre un amant, alors j’ai pensé…
– Bravo ! Et tout ça derrière mon dos !
– Mais Maîtresse, depuis le temps que je vous en supplie… d’ailleurs vous n’avez jamais dit non mais vous n’en faites rien.
– Tu es inconsciente, tu ne te rends pas compte des conséquences si je te prenais au mot.
– J’ai stipulé dans mon contrat que je les assumais pleinement, ces conséquences.
– On en reparlera.

Les jours suivants, je lis les offres de dominateurs qui se proposent suite aux annonces de Solange. Mais ça me rebute. Par curiosité, je visite le site gynarchique. J’y découvre que je ne suis pas seule. Je lis des témoignages d’autres femmes. Je me prends au jeu et commence à exposer mon dilemme sur le forum.
Je fais ainsi la connaissance d’Aline qui, après quelques échanges, m’invite par MP, où nous entamons un dialogue. Au fil des messages, me sentant comprise, je prends de l’assurance et lui décris succinctement ma situation. En exprimant ma frustration de me sentir toujours manipulée. Ma nouvelle amie me comprend, me rassure, me fait exprimer mes sentiments. Mise en confiance, je lui montre le contrat que Solange a écrit. Aline me répond que notre couple est à la porte de la gynarchie. En quelques mots, elle m’explique, une sorte de manifeste gynarchique.
La Gynarchie C’est le pouvoir de la femme. Sa puissance.
La satisfaction de la Maîtresse dans une jouissance physique et mentale.
S’offrir des amants et des amantes.
Il ne manque pas de sous-hommes qui veulent être nos esclaves.
Ils ont besoin qu’on les humilie, qu’on les fasse souffrir, mentalement et physiquement
La Maîtresse veut avoir l'esclave à sa botte. Le féminiser, si c’est mon plaisir.
Et pourquoi pas, le voir livré à d’autres, femmes, hommes.

Je devine qu’Aline est une militante de la gynocratie. C’est sans doute par prosélytisme qu’elle s’intéresse à moi.
Elle me propose de lui rendre visite pour faire connaissance et parler plus librement. Nous convenons d’un après-midi. Grande question : comment vais-je me présenter, m’habiller ? C’est l’été. J’opte pour une robe légère en crêpe.

* * *

Aline est une très jolie femme de 30 ans. Mince, élancée, les cheveux blonds tirés en un chignon sage. BCBG, à l’image de son intérieur bourgeois, cossu. Elle porte un chemisier à petites fleurs, fermé au col, une stricte jupe droite en tweed mi-longue. Son accueil est chaleureux et elle m’embrasse.
– Bonjour Wanda. Heureuse de te rencontrer. Mais je suppose que ce n’est pas ton vrai prénom ?
– Bien sûr, mais pour le moment, on va le garder si vous voulez.
– Pas de problème.
Plutôt que dans son cabinet de consultation, Aline me reçoit dans son salon. Je me sens de suite à l’aise.

– J’ai été touchée de ta situation, du courage avec lequel tu en parles.
– Merci.
– J’espère pouvoir t’aider car il semble que tu sois dans une impasse. Si tu veux bien, on va d’abord faire connaissance. Comme tu sais, je suis sexologue hypnothé****ute. J’ai une bonne expérience de situations telle que celle que tu vis en ce moment. J’ai aidé des couples, dressé moi-même des esclaves. Mais avant d’aller plus loin, je voudrais en savoir un peu plus sur toi. Alors, si tu me racontais votre histoire ?

– Bien voila, c’est un ami commun qui me l’a présenté. Il était divorcé et il m’a rapidement invité à venir vivre avec lui. On s’est mariés. Après quelques temps, il a commencé à me faire des aveux sur l’oreiller et me dévoiler ses fantasmes.
On buvait aussi pas mal. Alors un soir, il s’est montré en sous vêtements féminins. Il avait installé des cordes aux coins du lit, je l’ai lié, il a voulu des gifles, et que je fasse pipi dans sa bouche. Il m’a demandé d’être sa Maîtresse.
Le lendemain, il m’a pratiquement imposé de jouer Wanda en l’appelant Solange. Il avait toute une garde-robe de vêtements. Je devais l’obliger à vivre en fille et le traiter en femme de ménage. Et surtout, je devais le punir. Il avait installé des cordes pour se lier quand je le fouettais. Je dois dire que ça me plaisait. Mais il voulait des punitions terribles.
Enfin, il m’a proposé de signer le contrat qu’il avait rédigé. Ça dure ainsi depuis des années. Lui de plus en plus exigeant, qui fait la tête si je ne le fouette pas assez. Et puis, il m’a montré ses annonces pour me trouver un amant. Il y avait aussi un lien vers ton site et c’est ainsi que j’ai fait ta connaissance.
– Je vois. D’ailleurs son contrat est tout à fait explicite. Donc il te veut sa déesse. C’est classique mais incidemment ça rejoint les buts des mouvements féministes. Tu as pu en voir un aperçu sur notre site. Qu’en as-tu pensé ?
– Bah, pour moi, c’est un combat perdu d’avance.
– Tu crois ça ?
– Attends, je vais nous faire un café, en attendant, jette un œil sur ceci, c’est un extrait d’une conférence que j’ai donnée.

Je commence à lire :
Le féminisme a beaucoup évolué, mais c’est encore assez confidentiel. Hier il y avait deux camps, celles qui étaient pour l'égalité et les autres qui voulaient prendre le pouvoir. Aujourd’hui, ce sont elles qui gagnent. Il y a tout un mouvement qui s’organise. Par exemple, les femmes sont déjà très majoritaires dans la magistrature, l’éducation, de la maternelle à l’université. Dans les pays nordiques, elles sont quasi majoritaires dans les gouvernements, en France presque. Et dans les entreprises, elles sont en train de conquérir le pouvoir. L’économie d’aujourd’hui favorise les qualités féminines
Par le jeu des héritages et des pensions alimentaires, les femmes disposent de la majorité des avoirs financiers.
Longtemps les femmes ont été traitées comme inférieures. Aujourd’hui elles se vengent, elles s’ébrouent. Ce goût de la vengeance nous donne une énergie que les mâles n’ont plus.
Certains spécialistes anglo-saxons en tirent la conclusion que le monde désormais appartiendra aux femmes, mieux formées et donc susceptibles de truster les meilleurs emplois. Aux États-Unis les femmes de moins de 30 ans gagnent déjà en moyenne plus que les hommes.
On peut considérer que les hommes ne sont que des sales gosses turbulents et sauvages qu’il faut domestiquer.
C’est eux qui seront désormais les discriminés de demain. Ils ne serviront plus à rien, ni pour le plaisir ni pour la procréation. Les vibromasseurs et les éprouvettes font ça très bien.
Dans une décennie, les femmes dirigeront le monde.

Aline revient avec le café.

– Tu vois que ça bouge en coulisses.
– J’étais loin de m’en douter.
– Et ce mouvement va déboucher sur une gynarchie, un système politique, social et familial qui est contrôlé par des femmes.
– Holà !

Je prends une gorgée de café.

– Pour parler d’autre chose, tu as eu des expériences lesbiennes ?
– Quand j’avais 16 ans, j’ai rencontré une fille dont je suis tombée amoureuse. On se promenait en se tenant par le bras, on s’embrassait avec la langue. J’allais dormir chez elle dans son lit et je souriais à sa mère comme la nouvelle meilleure amie que j’étais supposée être. Et puis elle a déménagé. Je suis retournée aux garçons, il le fallait bien. Mais j’en garde un souvenir heureux. Et il m’arrive de temps en temps de flasher sur une fille.

– Bien, revenons à nos moutons.

Elle sort le contrat de Solange qu’elle a imprimé.

– Tu sais, en lisant le contrat de Solange, ça m’a rappelé celui de Wanda et Masoch. Tu as lu « La Vénus à la fourrure » ?
– Bien sûr. Au début, il m’a fait lire quelques bouquins pour me faire comprendre ce qu’il voulait.
– Ce serait peut-être le moment de le relire, tu pourrais comparer. Tu verras que sa demande que tu prennes un amant est pareille à celle de Masoch qui ne cesse de faire appel au « Grec ».
– C’est que je suis plutôt fatiguée de tout ça…

Je termine mon café en réfléchissant.

– Te rends-tu compte de la chance que tu as ?
– À vrai dire, non, pas pour l’instant.
– Je t’explique. Jusqu’à présent, ce que vous vivez semble insatisfaisant pour les deux. Si vous vivez cette relation particulière depuis le temps, c’est quand même que tu y trouves certaines compensations, même si mêlées de déception. Or ton soumis est un vrai masochiste. Il est frustré parce qu’il doit se conduire en souminateur alors qu’il voudrait que tu prennes le pouvoir et devenir un vrai esclave.
– C’est tout à fait ça !
– Tu sais, en fait la plupart des masochistes sont comme Solange, des souminateurs par dépit. Et c’est un peu de notre faute, les Maîtresses, à n’avoir pas le culot de prendre nos responsabilités.
– Oui, c’est bien possible.
– Et quel est ton point de vue par rapport à sa demande ?
– En fait, je crains que ça n’aille trop loin, qu’on finisse par se quitter. Et me retrouver sur le carreau.
– Est-ce la solitude, la précarité qui t’effraye ?
– Un peu, oui.
– Et bien je peux te dire que tu n’as absolument rien à craindre de ce côté. En réalité, c’est bien plus lui qui dépend de toi que l’inverse.
– Tu crois ?
– Il te suffit de le prendre au mot.
– Et alors ?
– D’abord, dis-moi, tu as encore des sentiments pour lui ?
– Je me le demande, car j’en arrive maintenant à le mépriser.
– Bien. On y reviendra. Alors, que comptes-tu faire de Solange ?
– Justement, j’espérais que tu me donnerais des conseils.
– Tout d’abord, as-tu envie de prendre un amant ?
– Ben, je me suis demandé. Bien sûr, ça me changerait mais ça posera des problèmes. Et puis s’il le prend mal malgré ses fanfaronnades, tout risque de sauter dans notre couple, et moi avec.
– Avant tout, tu dois décider. Il me semble évident que tu ne peux plus continuer comme avant. Donc tu as le choix. Soit tu va dans son sens et tu restes dans la relation mais avec un amant. Soit tu le prends au mot et tu en fais ton esclave comme il le demande. Mais dans ce cas, c’est définitif. Tu prendras définitivement le pouvoir. Quand, comme toi, on n’a plus que de la rancœur, le plus simple, c’est de divorcer mentalement, après avoir pris tes précautions. À propos, il est riche, ton mari ?
– Oh, plus qu’à son aise !
– Et bien tout t’appartiendra. Et donc, tu seras libre et indépendante.
– Quoi ? Il ne voudra jamais !
– Mais si, tu verras. Rien de plus facile.
– Tu dis ça mais tu ne le connais pas, il est avare.
– En plus ! Mais ça ne change rien.

Elle m’invite à faire quelques pas dans son jardin. Il y a du soleil, je me sens bien.

– Dis-moi, Wanda, que penses-tu de son désir de féminisation ? Qu’as-tu pensé lorsque tu l’a vu la première fois habillé en femme ?
– Ça m’a amusée, choquée aussi. Un peu déçue de le voir se complaire dans une position de faiblesse.
– Tu sais, tous les hommes, je dis bien tous, ont une part de féminité en eux.

Nous revenons au salon.

– Que veux-tu boire, un café, un jus de fruit, un verre de vin ?
– Oh, un vin blanc si tu as.
– Lis donc ceci, c’est une collègue canadienne qui écrit.

Aline me tend un feuillet.

« À sa naissance, en quittant le ventre de sa mère, l'homme perd un monde de bien-être, de douceur, de chaleur, où il fusionnait avec la femme, où il ne faisait qu'un avec la féminité. Un état extatique où l'homme est totalement dépendant de la femme.
Il a besoin de retrouver cette chaleur, cette sécurité, et de se nourrir au sein de sa mère pour survivre.
Toujours totalement dépendant de la féminité, mais à travers des besoins vitaux. Se nourrir du lait de la femme, se réchauffer, recevoir l'attention et l'amour de la femme, sentir sa peau, ses seins, ses vêtements féminins, se sentir protégé du monde extérieur par des bras doux et aimants, s'abandonner totalement à cette dépendance.
Ainsi l'homme naît dans la dépendance à la féminité, le besoin de fusionner avec elle et le désir de prolonger cette dépendance.
D’où la frustration de l'homme qui reste avec son désir sans comprendre pourquoi il n'arrive pas à le réaliser au moment ultime.
L'homme se trouve donc pris dans un tiraillement douloureux et un problème apparemment insoluble ».

– Alors, qu’en penses-tu ?
– Mince, je n’avais jamais vu la chose ainsi, mais comme c’est vrai ! Je comprends mieux.
– À ta santé !

Nous trinquons, le vin est doux et parfumé.

– Maintenant, nous en sommes à un point où je ne peux t’aider que si tu prends ta décision. Et je ne peux pas décider à ta place. Souhaites-tu prendre le temps d’y réfléchir, et qu’on se revoie dans quelques jours ?
– Ce qui me fait hésiter, c’est de savoir si je parviendrai à l’assumer, ce pouvoir. Si j’ai cette force en moi.
– Oui.
– Et que ferai-je s’il se rebelle ?
– Il y a des techniques très efficaces à appliquer.
– C’est qu’en réalité, j’hésite. Et je suis un peu confuse face à cette décision.
– Je comprends, ma chérie.

Je reprends une gorgée de vin.

– Si tu veux, je peux t’hypnotiser pour t’aider à voir clair en toi. Veux-tu ?

J’hésite. Mais son sourire me donne confiance. Et puis ça ne peut que m’aider.

– Oui, je veux bien.
– Rassures-toi, ce n’est qu’une petite exploration. En aucun cas, on ne peut aider une personne qui n'est pas consentante. Détends-toi et ferme les yeux…

* * *

Lorsque je reviens au présent, je me sens détendue et forte à la fois.

– Alors ?
– Comme on l’a vu, tu es partagée entre ta peur de l’avenir mais un désir vraiment puissant d’aller de l’avant. Pour moi, c’est très clair, tu prête à franchir le pas, à la condition d’être soutenue.
– C’est vrai, c’est tout à fait ça !
– Alors, on y va ?
– Tu m’aideras, tu ne me laisseras pas en plan ?
– Je te promets, ma chérie !
– Par quoi je commence ?
– Je t’explique. J’ai analysé ce contrat qu’elle t’a soumis et j’en ai souligné les points les plus importants à mes yeux.

Elle me donne ce tiré à part qu’elle a imprimé.

« Ceci est le contrat auquel Solange veut être soumise et qu’elle s’engage à respecter. Parfaitement consciente des extravagances qu’il contient, Solange supplie instamment sa Maîtresse de les lui imposer strictement. C’est à ce prix qu’elle pourra enfin se sentir pleinement l'esclave qu’elle est foncièrement et y trouver son bonheur.
Solange se veut esclave au sens antique du terme, avec pour aboutissement ultime d’appartenir corps et biens à sa Maîtresse.
L’esclave espère être totalement considérée comme femelle. Maîtresse soumettra son esclave à la torture.
Solange subira toutes ces pratiques et humiliations en privé ou, si Maîtresse le décide, en public. L’esclave souffrira que sa servitude ne réponde pas à ses propres fantasmes mais seulement à ceux de sa Maîtresse.
Je déclare rechercher l'extrême à travers ces pratiques sexuelles et masochistes en parfaite connaissance de cause, et ce quelles que soient les conséquences qu'une telle recherche pourrait entraîner. Conséquences et risques éventuels que, par avance, j'accepte sous ma propre et inaliénable responsabilité ».

– Selon son contrat, Solange est une vraie masochiste. Ses désirs sont profonds, il veut les vivre. Mais ce n’est encore pour lui qu'un délire fantasmatique. Tant qu’il garde le contrôle, tout va bien. Tout ce qu’il fait d’humiliant lui convient, tant qu’il se sent couvert par tes ordres. C’est par exemple typique qu’il n’aime le fouet qu’en étant lié. Il a besoin de situations où « ça ne dépend pas de lui ». C’est tout à fait spécifique de sa position actuelle de souminateur.
Tu as raison de craindre qu’un passage à l’acte mal préparé poserait problème. Donc ce qui nous intéresse maintenant c’est de l’amener dans une situation où il sera coincé. De l’aider à assumer ses désirs profonds dans la réalité. En un mot, de le confronter à lui-même.
– Ah oui, mais en pratique ?
– Je te propose donc un programme graduel pour le préparer à faire le grand saut vers cet esclavage dont il rêve. Et qui te sera profitable. Dans un premier temps, tu dois agir seule. Quel serait le bon moment pour discuter avec elle, quelle est sa position favorite ?
– Oh, c’est quand je lui ordonne d’aller se lier toute nue, les yeux bandés en attendant mon fouet.
– Parfait. Demain matin, tu vas d’abord lui donner ce qu’elle aime, pour la mettre en condition.
– Oui ?
– Elle attend d’être fouettée. Mais tu ne la masturbes pas, pour la garder excitée.

Durant une heure, Aline prépare une procédure détaillée qu’elle m’imprime. Nous discutons des points principaux, afin que tout soit bien clair pour moi. Ses conseils sont précis.
Elle me prête un gode ceinture et une cage de chasteté, en m’expliquant comment la cadenasser.

– Et pour les jours suivants ?
– Il faudra rapidement verrouiller son acceptation. Que dirais-tu de m’inviter à ce moment ?
– Je crois que ce serait bien que tu participes. Ça me soulagerait, à vrai dire.
– Je pourrais aussi l’hypnotiser pour ancrer son conditionnement.
– Ah oui.
– Et pour ce qui est de l’amant ?
– Je ne sais pas trop. Mais si, peut-être bien car je serais rassurée d’avoir son aide pour parfaire le dressage de Solange.
– Quand tu te sens prête. Je te conseille de le choisir avec soin, un beau spécimen de mâle qui accepte de dresser Solange avec toi. Si tu veux, je peux t’en présenter quelques-uns qui répondent à ces critères, je songe à un en particulier qui pourrait te plaire. Dans quelques mois, dès que tu en as envie, tu le remplaces par une femme, une lesbienne. Pourquoi pas, c’est le triangle idéal du futur.
– Tu es merveilleuse, Aline. Quelle chance j’ai de t’avoir rencontrée.

* * *

Toute cette conversation m’a excitée. J’ai une folle envie d’elle. Je sais qu’elle est lesbienne, donc elle ne me repoussera pas. Je la regarde dans les yeux… Elle comprend dans quel état je suis, me sourit, m’ouvre les bras. Je me blottis, la tête sur son épaule. Je veux qu’elle me prenne. Je n’y tiens plus, je demande :

– Je peux t’embrasser ?

Elle prend mon menton. Je ferme les yeux et entrouvre les lèvres. Elle y pose de touts petits baisers, de petits coups de langue. Je glisse la main vers sa nuque, l’attire et me colle à pleine bouche. Un doux et long baiser, nos langues se mêlent. Elle me caresse légèrement les seins, déboutonne mon décolleté, me dénude une épaule. Je brûle, je veux sa main dans ma culotte alors je la guide entre mes cuisses. Comme Solange m’interdit les collants, j’ai toujours un porte-jarretelles mais je m’en fous. Enfin elle me caresse à travers la fine dentelle, je suis trempée.
Alors elle m’entraîne vers sa chambre. J’ôte ma robe, mon soutien-gorge et ma petite culotte. Elle se déshabille à son tour et se colle à moi sur le lit.
Après, je ne sais plus. J’ai crié quand un violent orgasme m’a submergée.
À la fin, elle me serre dans ses bras. Je me sens bien mais je pleure de bonheur. On s’embrasse encore…

Au salon, je rassemble mes notes. On se sépare.

– Allez, courage ma chérie, bon succès dans ta nouvelle vie. Et n’hésite pas à me téléphoner.

* * *

En rentrant, je fais quelques courses. Une boîte de croquettes pour chiens. Elle m’en avait parlé un jour, elle va y avoir droit.
Solange a eu le culot de me demander où j’étais allée : une paire de gifles ! Je l’ai expédiée à ses travaux ménagers. J’ai commencé par relire les textes sur la condition de l’homme, sa féminisation, et la suprématie féminine. Puis surfé quelques sites pour lire des témoignages, des conseils pratiques. J’ai trouvé le site d’Élise Sutton plein de ressources.
En me couchant, j’ai ordonné à Solange de se masturber devant moi, et j’ai pas mal ruminé avant de m’endormir.

* * *

Dimanche matin. C’est le grand jour. J’ai l’esprit clair.
En soubrette, elle m’apporte le petit déjeuner au lit.

– Allez boire un grand verre d’eau, puis vous m’attendez aux cordes.

Je la vois étonnée du vouvoiement.

Comme d’habitude, elle s’est liée aux nœuds coulants, toute nue, les yeux bandés, barre d’écartement aux chevilles. Et perchée sur des talons hauts pour plus d’inconfort. C’est sa position favorite pour recevoir le fouet. Je prends mon temps à la salle de bain. Je relis encore les conseils d’Aline et le contrat de Solange. Pas de stress, je me sens en pleine forme, euphorique même.
Je l’ai laissée mariner pour faire monter la tension avant de la rejoindre. Je passe la main partout sur sa peau. Sa petite bite est toute recroquevillée !

–Votre épilation est à refaire, négligente. Comment osez-vous vous présenter ainsi devant moi ?
– Je vous demande pardon, Maîtresse.

Je m’installe en face d’elle, avec mon bloc de notes.

– Solange, je suis très mécontente. De quel droit avez vous osé prendre une initiative avec ces annonces ? Sachez que ça ne restera pas sans conséquences, et qu’il vous faudra en payer le prix. Je serai implacable, sachez-le.

– Mais Maîtresse…

Je bondis et lui retourne quelques paires de gifles, à toute volée.

– Je vais vous rafraîchir la mémoire, quelques extraits de votre contrat.

Et je commence à lire, lentement :
« Ceci est le contrat auquel Solange veut être soumise et qu’elle s’engage à respecter. Parfaitement consciente des extravagances qu’il contient, Solange supplie instamment sa Maîtresse de les lui imposer strictement. C’est à ce prix qu’elle pourra enfin se sentir pleinement l'esclave qu’elle est foncièrement et y trouver son bonheur.

– Nous sommes d’accord, Solange ?
– Oh, oui Maîtresse.

« L’esclave espère être totalement considérée comme femelle. Maîtresse soumettra son esclave à la torture. Solange subira toutes ces pratiques et humiliations en privé ou, si Maîtresse le décide, en public ».

– Nous sommes toujours d’accord, Solange ?

Elle déglutit avant de répondre oui.

« L’esclave souffrira que sa servitude ne réponde pas à ses propres fantasmes mais seulement à ceux de sa Maîtresse.
Je déclare rechercher l'extrême à travers ces pratiques sexuelles et masochistes en parfaite connaissance de cause, et ce quelles que soient les conséquences qu'une telle recherche pourrait entraîner. Conséquences et risques éventuels que, par avance, j'accepte sous ma propre et inaliénable responsabilité ».

– Des commentaires ?
– C’est ce que j’ai toujours voulu. Vous avez raison de me le rappeler, Maîtresse.

Mais je la sens tendue, stressée. À l’inverse, je me sens très à l’aise dans mon nouveau rôle.

– Faites pipi.

Je tiens un verre sous elle. Il lui faut quelques secondes pour se lâcher.

– Buvez !

Elle avale sans se faire prier. J’allume une cigarette, je prends tout mon temps.

– Je vais maintenant vous fouetter, esclave. Pour vous faire expier votre initiative, pour m’avoir demandé où j’étais hier, et pour votre épilation négligée. Je ne veux rien entendre, pas une plainte, pas un gémissement.

Liée comme elle est, les bras en l’air, les jambes écartées par la barre, elle m’est accessible de partout. je saisis mon fouet, le long « single tail », celui qui marque le plus fort, celui qu’elle préfère... Elle exige quinze coups d’habitude, c’est ce qu’elle supporte avant de demander grâce. Sur le conseil d’Aline, je vais lui en infliger bien plus. Je fais claquer, siffler le fouet en l’air,. Je sais qu’elle aime ça, transir de peur avant de subir. Je m’éloigne pour qu’elle ne soit atteinte que par l’extrémité du fouet, pour faire le plus mal possible. Alors je prends mon élan et je commence. Avec toute la force dont je suis capable. Je vise d’abord ses seins, ses tétons. Ses hanches, sa bedaine. Au bout des quinze premiers coups, elle commence à se tortiller pour me signifier que c’est suffisant. Mais la petite garce ne sait pas ce qui l’attend ! Je poursuis sur ses bras, elle ne s’y attendait pas. Elle se tord en tous sens.

– Alors, vous n’êtes pas capable de supporter quelques petits coups ? Vous qui demandez sans cesse à souffrir, vous me décevez.
– Pitié, Maîtresse, j’ai ma dose !
– Quoi ? Vous osez ? Je vous avais pourtant imposé le silence. Ah mais ça ne va pas se passer comme ça.

Alors je passe au dos. Je m’acharne sur ses épaules, ses omoplates. Des zébrures perlent quelques gouttes de sang. Je descends aux fesses. Puis je reviens de face : l’intérieur des cuisses est un endroit sensible, m’a rappelé Aline. C’est là que je termine. Au bout de cinquante coups, je la sens en détresse. C’est ce que je voulais. Il y a longtemps que je n’avais ressenti un tel sentiment de puissance. Je jubile !
Mais je n’ai pas terminé. Je prends le martinet. Depuis son dos, je frappe une dizaine de fois entre les jambes pour atteindre ses testicules, puis de face, directement sur la bite. Et je termine avec la cravache de dressage, une longue cravache de 1M50 qui lui lacère profondément les fesses.
Elle est effondrée.

– Alors esclave, votre Maîtresse est-elle enfin à la hauteur de vos espérances ?
– Maîtresse !

Son cri est déchirant. Mais je savoure d’autant plus ma victoire.

– Maîtresse, libérez-moi, par pitié !
– Quoi ? Vous n’avez pas encore compris qui commande ici ?

Je lui retourne une paire de gifles et lui empoigne fermement les testicules.

– Dois-je vous rappeler votre demande : « Maîtresse soumettra son esclave à la torture » ? Alors silence. Je n’en ai pas terminé avec vous.

Je descends à la cuisine boire une goutte d’alcool, j’en avais besoin. Puis je remplis un bol de glaçons du congélateur. À la salle de bain, je mets les glaçons dans un gant de toilette. J’y plonge sa bite et ses testicules. Son sexe est ratatiné, minuscule. Je lui fixe la cage de chasteté qu’Aline m’a prêtée, et en ferme le cadenas. C’est un modèle fait d’anneaux chromés.

– Votre petit oiseau vivra désormais en cage. Fini de vous masturber en cachette. Sachez que vous ne jouirez plus que dans votre petite chatte de fille. Ah, vous voulez un homme ? Faites-moi confiance, vous serez bientôt dépucelée ! Et sucer une bite, une vraie bite de mâle, ça vous fait envie, hein ! Qui sait, bientôt peut-être ?
– Si vous l’ordonnez, Maîtresse. Pourtant vous savez que…
– Que quoi, que vous avez les hommes en horreur ? Oui, je sais. Vous vouliez que je prenne un amant. Et si vous offrais à lui ? Car vous voulez être une fille. Alors ?
– C’est vrai, Maîtresse. J’en ai horreur mais je rêve d’y être contrainte pour que mon humiliation soit complète.
– D’ailleurs, je vais vous préparer.

Je lui dénoue un poignet. Lorsqu’elle est libre (les yeux toujours bandés), je lui ordonne de se pencher sur le bureau et j’ajuste mon nouveau gode ceinture. Il est d’une belle taille, autre chose que les petites carottes qu’elle s’enfilait ordinairement pour m’inciter à lui travailler le cul.

– Écartez les fesses.

Je l’encule. Elle sursaute, surprise du calibre. Je la pénètre lentement mais à fond. Puis vais et viens dans sa chatte quelques minutes. Elle répond en se tortillant, ça semble lui plaire.

– Alors… heureuse ? dis-je par dérision.
– Je suis comblée au delà de mes espérances, Maîtresse.
– Ôtez votre bandeau. À genoux. Vous avez sali mon gode, nettoyez. Ça vous apprendra déjà comment sucer une bite. Et je veux que vous vous fassiez un lavement chaque jour. Votre chatte doit être accueillante en permanence. Compris ?
– Bien Maîtresse.

Je l’emmène par l’oreille à la salle de bain, la fais agenouiller, le nez dans la cuvette où flotte mon étron.

– Méditez sur votre condition.

* * *

La Maîtresse et le souminateur. Part II.

De souminateur et Maîtresse complaisante à esclave et Maîtresse réels. Par OdetteMaso.


La matinée, je lui impose de rester un moment en soutien-gorge et porte-jarretelles afin qu’elle exhibe son sexe encagé. Je garde le visage fermé, hautaine, glaciale. Elle n’ose piper mot. Puis la fais rhabiller et l’expédie ranger l’étage.
L’après-midi, je surfe sur le net, des sites qu’Aline m’a conseillés. On y voit des dominas qui infligent des sévices à des esclaves. Je découvre des pratiques toutes nouvelles pour moi, par exemple la torture des testicules. Très intéressant ! Puis je fais quelques achats : une gamelle en plastique rose, pour grand chien, un gode avec queue.
Le soir, je l’appelle aux cordes. Avant qu’elle se lie, je la libère de sa cage de chasteté, la fais se masturber et avaler. Puis liée, les yeux bandés. Je lui fixe des pinces aux tétons, de ces pinces à petites dents avec un poids qu’on place pour lester les nappes.

– Alors Solange, comment avez-vous trouvé ma performance, ce matin ?
– Ah, ce fut limite pour moi, Maîtresse, mais finalement j’ai adoré. Vous savez combien je suis fière d’être zébrée du fouet !

Un grand coup de pied dans les couilles. Elle se tord. Très instructif, internet ! Et je me déchaîne, il reste des endroits qui manquent de traces, mon fouet y pourvoit. Vu la dose du matin, je me limite. Puis lui tords les tétons en serrant les pinces, avant de les ôter. Elle hurle !
Je lui fixe sa cage de chasteté pour la nuit, Je l’accepte encore dans mon lit, mais plus pour longtemps.

* * *

La semaine se passe comme d’habitude, à la différence de sa cage de chasteté, du nombre des coups de fouet matin et soir.

Pour sa féminisation : je lui donne un cours de maquillage. Elle doit y passer une heure chaque matin. Et l’avertis de veiller à s’épiler correctement. Je la laisse disposer du PC pour suivre des initiations : maquillage pour travesti, coiffer ses perruques, perfectionnement de femme de ménage, lessive, couture, etc. Je compte bien l’inscrire à des stages de formation plus poussés.
Et j’ai d’autres projets pour elle : l’emmener chez l’esthéticienne, la coiffeuse (lui laisser pousser les cheveux). Peut-être une épilation laser ? Et des sorties achats en public, en tenues provocantes, des essayages devant les vendeuses...
Autre chose, elle ne reçoit plus mon pipi, mais doit boire le sien.
Elle se fait un lavement chaque matin car elle doit sucer mon gode ceinture après que je l’aie enculée.
Je lui dis que l’usage des toilettes est sur ma permission uniquement.
En fin de semaine je reçois mes achats. Alors j’en profite : pour marquer sa déchéance, je de traiterai parfois en chienne.

* * *

– Vous me préparerez une salade pour ce midi. En attendant, servez mon apéritif.

Lorsque j’ai terminé mon repas, je lui apprends l’usage de sa gamelle : y faire ses besoins et la rincer de son urine pour y recevoir son repas. Je la remplis de croquettes, lui ordonne de les noyer de sa pisse. Ce qu’elle fait avec un plaisir évident.

– Mangez. Ce sera votre ordinaire, votre seul repas de la journée désormais.
– Merci Maîtresse.
– Vous ressemblez à une chienne, à quatre pattes ! Il vous manque une queue. Ôtez votre jupe.

Je lui enfonce le nouveau gode-queue dans l’anus. Puis prends mon café. Tandis qu’elle lave la vaisselle, je l’oblige à travailler mi-nue, en soutien-gorge et porte-jarretelles avec sa cage et sa queue exposées. Je lui ordonne d’installer une paillasse de chienne à la cave, avec de quoi la lier.

* * *

– Solange, vous devriez être satisfaite. Comme vous le constatez, j’en ai plus qu’assez de satisfaire vos caprices de chochotte et je vais vous imposer ce contrat à vie. Votre ancienne vie est terminée, vous allez en commencer une nouvelle. Cette fois, je vous cite : « Solange se veut esclave au sens antique du terme, avec pour aboutissement ultime d’appartenir corps et biens à sa Maîtresse ».

Elle baisse la tête.

– Alors, répondez, esclave.
– Oui Maîtresse, c’est vrai.
– Et bien maintenant, il vous faut assumer. Compris, esclave ?
– Oui Maîtresse.

Réfléchissez à toutes les conséquences qu’implique ce contrat que vous avez-vous-même rédigé. Et signé. Une esclave, une vraie esclave est la propriété de sa Maîtresse. Au rang d’un a****l. Elle n’a plus le droit de rien posséder. Alors je vous confronte, Solange : Êtes-vous prête à devenir totalement dépendante sous mon autorité ?
– Je comprends, et j’accepte, Maîtresse.
– En conséquence, il vous faudra donc me céder tous vos biens.
– Tous ?
– Mais oui, tout. Pourquoi, n’était-ce qu’une fanfaronnade ? Vous êtes nulle. Préférez-vous que je vous quitte ?
– Non !

Son cri de détresse a jailli.

– Non Maîtresse. Je ferai tout ce que vous ordonnez mais ne m’abandonnez pas…
– Nous verrons. Allez dans MA chambre, à genoux mains sur la tête. Vous allez méditer en vous regardant dans le miroir, les yeux dans les yeux. Ça vous donnera une image de ce que vous êtes.


* * *

– Allo, Aline ? C’est Wanda.
– Ma chérie, comment ça se passe ?
– Merveilleux, d’une simplicité enfantine. Je regrette seulement de ne t’avoir pas rencontrée plus tôt !
– Ah, comme je suis contente pour toi !
– Aline, si tu es toujours disponible, je crois qu’il serait bien que tu viennes assez rapidement, comme tu me l’avais généreusement proposé.
– Mais oui, ma chérie, je t’ai promis d’être toujours là pour toi. Aujourd’hui c’est dimanche. Veux-tu que je passe cet après-midi ?
– Oh, ce serait magnifique ! Et si tu venais déjeuner ? Nous gagnerions du temps.
– Et bien, c’est d’accord, je serai là pour midi.

Je convoque Solange.

– Allez vous habiller, votre tenue de boniche. Tâchez d’être féminine. Le déjeuner servi à 13 heures, pour deux. Qu’y a-t-il au menu ?
– J’ai prévu du magret à l’orange, pommes sarladaises. Vin de noix en apéritif. Et une bouteille de notre vin préféré.

Je note le « notre vin préféré» avec amusement. Elle sera bien surprise.
Il est 11 h. la matinée a été fructueuse. Je monte m’habiller, ma petite robe noire. Au salon, je convoque Solange. Elle me fait la révérence. Je l’inspecte. Elle porte sa courte jupe noire plissée, un chemisier qui laisse deviner son soutien-gorge par transparence, son petit tablier de dentelle. Elle a fait un effort mais son maquillage n’est pas très au point, il faudra qu’elle apprenne. Sa perruque bien coiffée, ses boucles d’oreilles. Je lui fais relever sa jupe, sa petite culotte de dentelle blanche en cœur laisse plus que deviner sa cage. Le porte-jarretelles assorti, des bas nylons noirs, ses escarpins à talons. Féminine à souhait.
Je relis encore mes notes un moment en sirotant mon café. J’anticipe la rencontre. Je suis impatiente de retrouver ma nouvelle amie. Et j’imagine la surprise de Solange.
À 11 h 30, elle commence à s’activer à la cuisine.

Midi pile, on sonne. Solange accourt, affolée. Je la comprends, c’est la toute première fois qu’elle va se montrer à une autre personne

– Et bien, qu’attendez-vous pour aller ouvrir, empotée !

Elle se résigne. Je la suis.

– Madame ?

Aline la toise, ironique. J’interviens.

– Entre, ma chérie. Et bien Solange, devant une Dame, on salue.

Solange me regarde, éperdue. Je la foudroie du regard avec un hochement de tête. Elle fait une courte révérence.

– Excuse la boniche, elle n’est pas très stylée.

On s’embrasse. Aline a choisi un tailleur gris perle, assez strict. Un chemisier de tulle noir croisé en V, assez décolleté pour montrer le sillon entre les seins et la naissance des globes. Et assez transparent pour qu’on devine le soutien-gorge de dentelle noire. Elle est sensuelle en diable ! Avant que Solange ne disparaisse vers sa cuisine, je surprends son regard louchant vers le décolleté. Nous nous installons dans le divan.

– Comme tu es jolie, Aline.

Elle me sourit. J’approche mon visage, je sens son haleine. Ah, j’ai subitement envie !
Mais cette conne de Solange pointe la tête, penaude. Sa petite révérence.

– Qu’y a-t-il, Solange ?
– Euh, Maîtresse, vous m’avez dit de demander la permission d’aller aux toilettes.
– Oui, et bien ?
– Je… je dois faire pipi, Maîtresse.
– Sers nous l’apéritif puis tu peux aller.

Nous trinquons. Le vin est doux.

– À tes succès !
– À nos amours !
– Alors tu as franchi le pas, bravo. Pas de difficultés avec elle ?
– Je peux te dire qu’elle a été surprise. En fait, je crois qu’elle ne demandait pas mieux. Mais tu ne sais pas la meilleure : je lui ai imposé de me céder tous ses biens et elle n’a pas fait de résistance.
– Quoi, déjà ? Mais c’est formidable ! Bravo. Alors je crois qu’il ne faut pas lui laisser le temps de changer d’avis. J’ai une amie notaire qui a l’habitude de ces transactions. Veux-tu que je prenne rendez-vous ?
– Tu as raison, le plus tôt possible.

Elle passe un coup de fil. Explique en quelques mots de quoi il s’agit.

– C’est arrangé. Vous avez rendez-vous demain midi. Tu sais, pour ce genre de choses, elle se libère de suite. Ah, il faut deux témoins. Si tu veux je viendrai vous prendre avec un ami.
– Super.
– À propos d’autre chose, tu es toujours décidée pour ton amant ? Car je crois que j’ai trouvé la perle. Il est bi, et adore dresser les lopettes. Je lui en ai déjà parlé, il est impatient de faire ta connaissance. Mais on verra peut-être ça plus tard.

– Madame est servie !

Les yeux baissés, la boniche nous sert, remplit les verres. Tandis que nous dégustons, elle se tient en retrait. Ensuite elle nous sert le café au salon. Je l’expédie à sa vaisselle, porte fermée.

– Pour résumer, tu l’as surprise par une correction sévère et déclaré que tu prenais son contrat au mot.
– Voilà. Mais c’est maintenant que ça risque d’être laborieux. Il va falloir que je maintienne la pression, que je reste à la hauteur.
–Tu dois surtout consolider tes acquis sur ta lancée. Il faut absolument lui ôter toute illusion d’un retour.
– Comment ?
– Il faut profiter de ce moment où elle est déstabilisée pour porter l’estocade. Il s’agit en fait de la faire passer de son monde à elle, fait de fantasmes, au nôtre : l’univers gynocratique. C’est là que je peux t’être utile. Je te propose de l’hypnotiser. Ce qui me permettra de vérifier la profondeur de sa soumission. De consolider son statut, qu’elle intègre son image en tant que mâle, donc de nature inférieure. D’ancrer des réflexes, par exemple la dévotion envers les femmes, l’obéissance inconditionnelle. Et si tout se vérifie comme je l’espère, le point capital, son abandon entre tes mains, qu’elle soit totalement dépendante de toi. On y va ?
– OK. Où veux-tu travailler ? Ici au salon ou dans la bibliothèque, là où je la fouette ?
– L’endroit où elle connait sa dépendance, ce serait idéal.

Nous allons à l’étage. Aline apprécie le lieu. Nous nous installons et je convoque Solange. Elle se présente, assez inquiète. Jette un coup d’œil en coin à Aline. Sans attendre, glaciale, j’ordonne : « – Aux cordes ». Je la vois, troublée de se déshabiller. Mais après ce matin, elle n’ose rien dire. Les yeux baissés, elle ôte lentement ses vêtements puis glisse les chevilles et les poignets dans les nœuds coulants. Comme d’habitude, elle a n’a gardé que ses escarpins. Et pas de bandeau aux yeux, cette fois. Son sexe est enfermé dans l’acier chromé.

– Mm… superbes traces ! fait Aline !
– Solange, j’ai prié Aline de vous hypnotiser. Je veux savoir si vous êtes bien l'esclave que vous prétendez. D’accord ?
– Si vous voulez, oui je veux bien, Maîtresse.

Aline la fixe dans les yeux.

– Détendez-vous, Solange, n’ayez aucune inquiétude, nous y allons tout en douceur. Maintenant que vous êtes officiellement l'esclave de Wanda, je vais vous inculquer certaines notions.

Elle commence à induire la transe. Solange est un bon sujet, elle tombe rapidement en hypnose profonde.
Aline commence alors son travail. Point par point, elle implante dans l’esprit du sujet la dévotion envers la femme, leur supériorité, son infériorité de mâle, son désir de leur obéir en tout, son besoin d’être définitivement dépendante et prise en charge. Puis, exploitant la nature féminine de Solange et son obsession candauliste, elle implante son devoir de se soumettre aussi aux hommes, l’envie de séduire, de sucer une bite, de se faire enculer.
En une heure, la réussite est complète.
Pour terminer, Aline réconforte Solange et la félicite de son entrée dans le monde gynarchique. Puis la réveille en douceur.
Je la libère.

– Vous pouvez me baiser les pieds, Solange, vous êtes maintenant réellement mon esclave et je vous accepte comme telle.
– Merci Maîtresse. Je promets d’être votre esclave docile.
– N’espérez cependant aucune mansuétude de votre Maîtresse, vous serez traitée comme une chienne. Rhabillez-vous et disparaissez…

Je prends Aline dans mes bras, l’embrasse, la guide vers ma chambre…

* * *

Le soir, je retrouve Solange aux cordes.

–Tiens, à propos, vous me trompez déjà, dis-je d’un ton badin !
– Pardon Maîtresse, je ne comprends pas ?

Je lui retourne quelques paires de gifles.

– Il est joli, n’est-ce pas, le décolleté d’Aline ! C’est comme ça qu’on adore sa Maîtresse ? On regarde déjà ailleurs ? Je vais vous apprendre à me respecter.

* * *

Le lendemain matin, je prépare Solange.

– Solange, nous allons officialiser votre statut d’esclave. Vous êtes contente ?
– Officialiser ? Comment, Maîtresse ?
– Comment ? Mais comme je le veux. Vous verrez bien. Dois-je vous rappeler que vous avez-vous-même demandé à être placée sous ma dépendance totale ? Devrais-je par hasard me faire aider pour vous contraindre ?
– Ce ne sera pas nécessaire, Maîtresse, ma décision est prise.
– À propos, donnez-moi votre acte de propriété.

Là, elle comprend à quoi elle s’est engagée. Je la sens bouleversée. Moi aussi d’ailleurs ! Mais sans piper mot, elle me remet ses documents. Elle me fait peine. Mais je dois dire qu’elle assume courageusement.

– C’est très bien, ma grande. Tenez, vous pouvez poser un baiser sur ma petite culotte.

Je relève ma jupe. À genoux, elle m’entoure la taille et enfouit son visage sur la dentelle. Tout à coup, la voilà secouée de sanglots. Je dois me reprendre, ce n’est pas le moment de faiblir.

– Allons, grande fille, mettez-vous aux cordes, mon fouet va soulager votre tension…

J’ai décidé qu’elle sera en femelle pour sortir. Donc je veille à ce qu’elle soit impeccablement parfumée, coiffée et maquillée. Je lui prête des boucles d’oreilles et un collier de perles. Sa petite jupe noire, son chemisier sous un grand foulard qui cache ses épaules.

Aline arrive, me présente Hugo, qui servira de témoin avec elle. Waouh, il est bel homme. La cinquantaine, baraqué, élégant en costume décontracté, du charisme. Je suis impressionnée et surtout charmée. Aline fait les présentations. – Hugo –Wanda – Solange.

Solange nous sert un apéritif. Nous papotons quelques minutes puis en voiture. Solange, qui n’ose rien dire, est entre Hugo et moi.
* * *

Chez la notaire, il y a un petit groupe de femmes. – Ce sont cinq ou six amies gynarchistes, me dit Aline.
La notaire procède.

– Monsieur Durand, vous souhaiter transférer la totalité de vos avoirs à votre épouse ?
– Oui Maître.
– Vous avez les documents, votre acte de propriété ?
– Voici Maître.
– Bien. Il est d’usage dans votre cas de signer également ce certificat :
« Par la présente, moi, Louis Dubois, m’engage sur l’honneur comme esclave à vie de mon épouse. Et à respecter les termes du contrat joint ». Ce contrat est irrévocable.

La notaire présente différentes feuilles sanctionnant officiellement l’acte. Solange, moi-même et les témoins signons.

– Veuillez signer ici, je vous prie.

Fait et signé devant Nous et témoins. Ensuite elle s’adresse à Solange. : – C’est un très beau contrat, que vous avez vous-même rédigé, paraît-il ! Mes félicitations Madame Durand, vous voici légalement Maîtresse et propriétaire d’une jolie esclave et de ses biens.

* * *

Aline m’a fait la surprise de réserver un restaurant. Une grande table pour dix. Nous sommes les seuls clients, c’est le jour de fermeture mais la patronne est une gynarchiste. Seul Hugo n’en est pas, à mon regret. Mais je comprends vite pourquoi, c’est une réunion gynarchiste. Le repas est animé, la gynarchie est au centre des conversations.
Exceptionnellement, j’autorise Solange à boire un verre et manger une salade.
Au café, quelques unes réclament « Un strip-tease, un strip-tease » !

– Vous avez entendu, Solange ? Sur la table. Allez !

Contre mauvaise fortune, bon cœur, elle s’exécute, assez maladroitement. La jupe, le chemisier, le soutien-gorge, les faux seins, les bas nylons, le porte-jarretelles et enfin la petite culotte.

Les rires fusent. Les flashes aussi. Et les moqueries sur la taille de son sexe enfermé dans sa minuscule cage. On la renvoie se rhabiller aux toilettes.

Aline me demande si je ne souhaite pas profiter de ce moment privilégié pour finaliser ma victoire et rencontrer l’amant dont elle m’a parlé. C’est Hugo que j’ai rencontré chez la notaire. Dans mon élan, j’accepte.

– Tu sais, Aline, j’avais pensé peut-être coucher avec toi. Mais Hugo alors ?
– L’un n’empêche pas l’autre, ma chérie. On peut coucher en regardant Solange se faire prendre.
– Waouh ! Ça c’est une idée géniale !
– Bon, je lui téléphone ?
– Allez, oui.

Nous rentrons. Solange nous sert le café.

– Dites-moi, Solange, que ressentez-vous maintenant ?
– Madame Aline, vous ne pouvez pas savoir combien je suis heureuse. Mes vœux les plus secrets sont exaucés, je n’osais plus l’espérer. Bien sûr, je crains de subir plus que je ne puisse supporter, mais c’est ce que j’ai toujours voulu, souffrir, être torturée, humiliée. Mon idéal est d’être une bonne à tout faire au service des femmes.
– Vous vous sentez bien, en fille ?
– Oh oui, alors !
– Vous savez que les filles, elles aiment les hommes ?
– Je sais, Madame Aline, et si Maîtresse Wanda l’ordonne, je les servirai de mon mieux.

À cet instant, on sonne. Solange s’effraie. Mais d’un signe de tête, je lui intime d’aller ouvrir.
C’est Hugo. Solange, interloquée car il l’a regardée d’un air gourmand, l’introduit au salon.

– Hugo est un vieil ami. Ce n’est pas un secret de dire qu’il est bi. N’est-ce pas Hugo ?
– Oui, et d’autres choses encore, fait-il en souriant.
– C'est-à-dire, poursuit Aline, qu’il adore dresser les lopettes ! C’est même sa spécialité !
– Tu me flattes, chère amie…
– Que voulez-vous boire ? demande Wanda. Café, bière, alcool ?
– Un whisky alors. Sec s’il te plaît. Mais on se tutoie, hein.
– Aline ?
– Ben, moi aussi, mais avec de la glace.
– Alors, 3 whiskies, Solange.

Le service fait, Solange attend mes ordres.

– Dis-moi Wanda, elle est craquante, ta boniche !
– Elle te plaît ?
– Oh, pas autant que toi, ma belle, mais oui, j’avoue que j’en ferais bien mon ordinaire.
– Mais comment donc, je t’en prie ! Vas-y, elle est à toi.
– Approche un peu. Donc, c’est toi qui as voulu que ta femme prenne un amant ? Bravo, belle mentalité. Mais il faut assumer alors.
– Je sais Monsieur.
– C’est vrai ce que me dit cette lopette, c’est ton esclave ?
– Mais oui.
– Donc tu n’as pas d’homme ?
– Mais si, toi peut-être, dis-je en riant devant la mine déconfite de Solange.
– Et c’est une bonne esclave ?
– Oh, je prie de croire qu’elle est bien dressée.
– Et bien, on va voir ça. Montres-toi un peu, Solange.
– Allons, soulevez votre jupe, ma fille ! C’est le fouet que vous voulez ?
– Non Maîtresse, j’obéis.

Ça y est, la revoilà qui panique. Je la fais agenouiller à mes pieds et je lui retourne une paire de claques. Elle a compris.
Hugo prend le relais. Solange se relève et soulève haut sa jupe.

– Joli ! Allez, petite pute, retire ta jupe. Et ta petite culotte tant que tu y es.
– Oui Monsieur.
– On dit : oui Maître.
– Oui Maître !
– Approche. Ah, tu l’as encagée, c’est bien. Qu’est-ce qu’elle aime, cette lopette ?
– Et bien Solange, répondez ! Et soyez complète, compris ?
– Maître, la lopette aime être fouettée, giflée, humiliée…
– Solange, vous allez être punie !
– Pardon Maîtresse. Maître, la lopette aime aussi avaler le pipi et lécher…
– Dis-moi, Wanda, elle a de l’expérience ?
– Hélas, j’ai bien peur que non, elle est vierge !
– Waouh, une pucelle ! J’adore…
– Vas-y Hugo, on veut jouir du spectacle !

C’est parti. Je me blottis dans les bras d’Aline, on s’embrasse. On se déboutonne pour se caresser les seins.
Hugo lui saisit les testicules. Il doit bien serrer car je vois Solange pâlir

– Ah, mais tu es une grande sensible ! On va bien s’amuser, tu vas voir. Alors comme ça tu n’as jamais sucé, ni été enculée ?
– Sucé un peu, adolescente.
– Et bien, qu’attends-tu ?

Il se lève. Solange se met à genoux, déboucle la ceinture, fait tomber le pantalon. Il lui plaque la tête sur son slip. Elle le fait glisser. La bite jaillit, dressée, énorme. Qu’elle est belle ! Je n’en perds pas une miette. Du coup, je glisse la main d’Aline sous ma jupe pendant que Solange ouvre la bouche et happe le gland tumescent.
Hugo la repousse et la fait mettre presque nue, ne gardant que son porte-jarretelles et ses bas nylons. Lui aussi achève de se déshabiller.

– Fais voir ton petit cul, pouffiasse. À quatre pattes.

Solange obéit. Elle me regarde, désemparée, lorsqu’il la pénètre d’un coup, sans préparation. Elle couine, pleurniche. Il lui att**** les seins, les malaxe.
Aline et moi, à demi nues maintenant, rions de la voir ainsi ridicule. Ça nous excite encore et je jouis déjà.
Il lui claque les fesses. La retourne.

– Viens me finir.

Solange reprend le membre qu’elle pompe jusqu’à recevoir la giclée de sperme.

– Avale, sale petite pute. Qu’est-ce qu’on dit ?
– Merci, Maître.
– Tiens, je vais te rincer la bouche, puisque tu aimes la pisse.

Solange avale.
Toujours nu, Hugo reprend place dans son fauteuil. Aline et moi nous rajustons. Solange nous ressert à boire. Elle n’en mène pas large. Même elle fait la tête.

– Et bien Solange, vous voilà une vraie fille maintenant. Que se passe-t-il, vous n’êtes pas contente ?
– Si Maîtresse, parvient-elle à balbutier.
– Je vois. Pas de ça avec moi. Mais je sais ce qui vous manque. Allez, aux cordes !

J’invite Aline et Hugo à nous suivre. Solange semble vraiment révoltée. C’est presque d’un air de défi qu’elle achève de se déshabiller devant nous. Je lui retire sa cage.

– Masturbez-vous d’abord, pauvre conne ! Vous jouirez mieux de votre pénitence.

Elle rougit. Mais n’arrive pas à bander. Je l’oblige à poursuivre jusqu’à une minuscule éjaculation.

– Vous voyez, mes amis. De temps à autre, la petite garce fait sa mauvaise tête. C’est quand elle a envie d’être punie. Alors nous allons la corriger comme elle en a besoin. – N’est-ce pas, Solange ? Allez, liez-vous.
Elle glisse les chevilles et les poignets dans les nœuds coulants. Mais ne répond pas. Là je me fâche. Mon autorité ainsi mise en cause devant mes amis ? Non. ! Je la fixe dans les yeux.

– Ça, vous allez le regretter. Qu’en penses-tu Hugo ?
– Une petite révolte à mater ? C’est ma spécialité, vous allez voir.

Il prend la longue cravache de dressage. Solange a l’air au désespoir. Il commence à la cingler. Ses coups sont terribles. Elle hurle. Il n’en tient pas compte. Un peu de sang perle aux seins. Il poursuit, sans pitié, sur tout le corps, jusqu’à ce qu’elle s’effondre, au bord de l’évanouissement. Je suis impressionnée, jamais je n’ai été aussi dure. Assez dure, me dis-je. Cette fois, elle connaît ce qu’est une vraie punition. Je la réveille de quelques claques. Elle pleure. Je n’y peux rien mais ça me fait sourire…

– À vous maintenant, fait Hugo. Aline, montre-nous un peu comment tu dresses tes esclaves.

Aline prend le grand martinet en souriant.

– Mais bien volontiers !

C’est sur le sexe qu’elle s’acharne. Jusqu’à ce qu’il noircisse des hématomes. Elle termine de quelques grands coups de pied sur les couilles.

Après ces « réjouissances », Aline prend congé. En aparté, elle me glisse :
– On dirait que ça colle déjà pas mal entre vous !
– Oh, il est super, il me plait beaucoup. Merci de me l’avoir présenté.
– Bon, on reste en contact, hein. Tu me téléphones ?
– Sans faute.

Solange s’est rhabillée pour nous préparer un repas léger. Je rejoins Hugo dans le canapé, m’assieds contre lui, il ouvre les bras et m’y blottis. Il m’embrasse, et j’y réponds avec plaisir. Je me sens amoureuse… Il me déshabille. Nous roulons sur le tapis. Solange nous regarde, impuissante.

– Viens me lécher le cul pendant que je baise ta Maîtresse !

Elle obéit. Puis il se fait sucer la bite gluante. À mon tour, je m’accroupis sur sa bouche. Avec frénésie, elle lèche le sperme qui dégorge de ma vulve.

La nuit est torride, Hugo est un amant éblouissant.
Je lui demande de s’installer.
Ma vie est transformée, un rêve.
Solange est devenue notre boniche.
Elle nous sert le petit déjeuner au lit. Nous nettoie après l’amour.
Hugo l’a habituée à nous servir de papier-toilette.
Il m’apprend à la torturer. Pisse, crachats, merde.
Ses nuits parfois enchainée à la cave.
Il l’expose sur son blog, en photos explicites.
Parfois, il invite un de ses esclaves travesti, et elles font les lesbiennes pour notre plaisir.
De temps en temps, je vais passer la nuit chez Aline. Laissant Solange seule avec son Maître.
Mais tout arrive. Un jour, on se lasse l’un de l’autre.
Entre temps, Aline m’a fait connaître Juliette, une amie lesbienne, adorable.
Nous nous sommes mises en ménage.
Je suis maintenant membre active du club gynarchique.
J’y ai présenté Solange.
Parfois, je l’offre en location à mes amies.
Ou je loue ses services de femme de ménage.
Et la vie continue…
Published by OdetteMaso
4 years ago
Comments
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putesclave
putesclave 4 years ago
solange à beaucoup de chance, en est-elle vraiment consciente ?
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