Les Devoir Du Maître

Les Devoir Du Maître

La relation BDSM est une relation basée sur l’échangisme et l’équité. Celle-ci ne peut être épanouissante et fonctionner que s’il a respect de ces principes et donc symétrie dans l’investissement de chacun.

Le Maître a tout autorité donc tout devoir.La domination rime avec respect. Un dominateur ne respectant pas ces règles n’est en rien ce qu’il prêtant être. Car il se trouve en opposition total avec le concept même du BDSM ou la gouvernance.

Le première devoir du Maître est d’avoir toujours conscience de sa grande responsabilité envers sa soumise. S’il veut conduire sa soumise à l’addiction totale à l’esclavage, il doit pour se faire prendre toute la charge.

Celui qui a tous les droits ne peut qu’avoir tous les devoirs sauf à ne plus être un Maître mais un vulgaire tyran domestique. Parce qu’il a tout autorité et tout contrôle sur son esclave, il encombre au Maître d’en être digne.

La soumise en s’offre corps en arme, donne sa confiance et lui remet le pouvoir. En acceptent celui-ci le Maître acquiert donc des droits mais aussi des devoirs, proportionnels, vis à vis de-elle. C’est pourquoi le Maître doit recevoir cet apanage avec le plus grand honneur qui lui est fait, mais surtout en comprendre toute la complexité de cette imputabilité.

Le Maître est le guide et le gardien de la dignité de la soumise. S’il conduit la soumise à continuellement se dépasser pour franchir toujours de nouvelles portes, il doit lui apporter toutes les conditions nécessaires psychiques et physiques. Il doit à chaque instant être attentif pour pouvoir prévenir tout dérapage.

La soumise devient joyaux, c’est au Maître de veiller à sa bonne conduite. Il doit l’amener à toujours se dépasser et à s’offrir, non par la contrainte, mais par sa seule volonté, son besoin de s’offrir, de s’abandonner.

Guide des sens et des plaisirs, le Maître doit toujours veiller à ce que le sordide et le vulgaire n’atteignait en rien la soumise. Que chaque regard porté sur lui ne soit que fascination, sublimation, envie, désir, voire jalousie d’autres hommes ou femmes d’être à sa place et de pouvoir éprouver ce que l’esclave vit. » Car en réalité, c’est la soumise affranchie de toutes chaines de notre culture qui est vraiment libre de tout tabou et peut, car elle l’a choisi, vivre pleinement ses choix, même si c’est celui d’être enchaîne pour être mieux libre. »
La responsabilité principale du Maître est l’écoute attentive. L’écoute du verbe de son esclave, bien sûr, mais aussi de tous les autres signes relatant l’état dans lequel se trouve l’esclave.

Tout art de la domination est dans ces devoirs. Il ne suffit pas de s’approprier le manche et de frapper fort, insulter et humilier pour se dire dominante. La véritable dominante se fait dans la sensualité, sans contrainte, par le seul fait que la soumise comprenne que son bien-être et son épanouissement total est de se donner sans limite.

Qu’il y a-t-il de plus émouvant qu’une soumise rampante, frissonnant de plaisir réclamant la férule, le fouet, la chaîné pour apaiser son besoin d’être toujours plus asservi ?
Published by Thomias1958
4 years ago
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